Musée départemental Matisse – Le Gâteau Cambrésis – Marcel Gromaire, regards sur les collections du musée

Regard(s) : Marcel Gromaire (1892, Noyelles-sur-Sambre (Nord) – 1971, Paris (Paris).

Du 23 juin au 30 septembre, venez découvrir ou redécouvrir des œuvres peu exposées du musée à travers ce 1er accrochage consacré à Marcel Gromaire et composé de 41 dessins à l’encre de Chine et 2 livres illustrés (Macbeth et Dix contes de Gaspard de la Nuit) édités par Tériade.
Les principales thématiques se dégageant du corpus d’œuvres présentes dans la collection sont les paysages, principalement ceux de Noyelles-sur-Sambre, ville natale de l’artiste, et les nus féminins. Ce parcours sera également ponctué de 150 oeuvres de Gromaire (peintures, dessins, sculptures) proposées en regard des oeuvres de Matisse, Giacometti, Herbin… également issues des collections permanentes du musée Matisse.

Enfin cette exposition sera enrichie des créations photographiques de Philip Bernard « Sur les pas de Marcel Gromaire » commandées en 1992 lors du centenaire du peintre.

Le Chic français – Images de femmes 1900 – 1950 au Palais Lumière d’Evian du 28 octobre 2017 au 21 janvier 2018.

Avec plus de 300 œuvres (photographies, magazines, dessins,…), l’exposition au Palais Lumière porte un regard rétrospectif sur l’histoire de la photographie de mode au début du XXème siècle en France, dont l’évolution est étroitement liée à celle de la place de la femme dans la société.

Les débuts de la photographie de mode sont timides et peu audacieux. De nombreux magazines diffusent la mode au début du XXème siècle mais le dessin y occupe une place prépondérante. Si dans les médias, la place de la photographie de mode connaît un essor similaire à celui de la photographie en général, jusque dans les années 1920 les contraintes liées aux techniques d’impression ne favorisent pas son utilisation. Les photographes travaillent en studio, les modèles restent statiques et les mises en pages sont rigides et peu inventives. Cette manière de mettre en scène la mode et le vêtement est évidemment à mettre en correspondance avec le statut de la femme dans la société. Dans les années 1920-30, une « Nouvelle Vision » s’impose. Des photographes comme Jean Moral, Maurice Tabard, André Steiner, pratiquent une photographie résolument moderne et différente. Pendant l’entre-deux guerre, la photographie et les magazines accompagnent et soutiennent l’émancipation des femmes. Les photographes multiplient les expérimentations formelles, inventent des angles de prises de vue spectaculaires, proposent des cadrages audacieux et des sujets modernes ; ils offrent une nouvelle image de la femme, une « vision » enfin libérée.Véritables touche-à-tout, ces photographes, recrutés par le monde de la mode, mettent leur savoir-faire éprouvé au service des magazines et contribuent à diffuser l’image d’une féminité moderne, chic, dynamique et urbaine. Les séances enfin libérées des studios, et réalisées dans les rues de Paris participent pleinement à la reconnaissance de Paris comme capitale de la mode.

Remise du Prix Art de la Ville de Strasbourg à l’artiste Jean-Marc Lacaze, présenté sur le stand de la galerie Aedaen

Remise du Prix Art de la Ville de Strasbourg à l’artiste Jean-Marc Lacaze, présenté sur le stand de la galerie Aedaen

Alors que s’ouvre aujourd’hui (et jusqu’à lundi 20 novembre), la 22e édition de ST-ART, la foire européenne d’art contemporain de Strasbourg, la Ville de Strasbourg vient de décerner pour la 2ème année consécutive le Prix Art de la Ville de Strasbourg. Ce Prix permet de distinguer un exposant présenté sur ST-ART et de soutenir, grâce à une aide à la production, l’artiste sélectionné. Le lauréat est sélectionné par un jury d’expert indépendant, parmi un choix d’une dizaine d’artistes émergents préselectionnés par la Direction artistique de ST-ART : les « Nominés Prix Art de la Ville de Strasbourg ». Le jury était composé pour cette édition de Estelle Pietrzyk, conservatrice au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS), et David Cascaro, directeur de la HEAR, Haute École des Arts du Rhin.

Le lauréat 2017 est : Jean-Marc Lacaze, représenté par Aedaen Gallery. Jean Marc Lacaze vit et travaille à la Réunion. Son travail est soutenu par le FRAC Réunion, la DAC Océan Indien, la galerie Opus et la galerie AEDAEN. Actuellement en résidence à Mayotte. Artiste « protéiforme », il ne donne pas de limites stylistiques et formelles à ses expériences et rencontres. Il utilise différents média en fonction de son désir de langage et de sensation plastique. D’un esprit expressionniste, ironique et coloré, il prend soin d’enrichir son regard critique et enjoué sur ce qui l’entoure, quotidiennement, au jour le jour. Dans un doute récurrent et nécessaire, il œuvre pour trouver une simplicité vitale. L’humour via la dérision confrontée à la gravité est un des moteurs bigarrés de son travail.

Son travail est à découvrir sur le stand C28 jusqu’à lundi soir !

ST-ART 2017, 22e édition : du 17 au 20 novembre au Parc des Expositions de Strasbourg.

Salon International du Patrimoine Culturel – 2 au 5 novembre – Carrousel du Louvre

LE SALON INTERNATIONAL DU PATRIMOINE CULTUREL VALORISE L’ATTRACTIVITÉ DE NOTRE PATRIMOINE

CETTE ANNÉE, LE SALON MET À L’HONNEUR LE THÈME « PATRIMOINE ET TOURISME CULTUREL »

PATRIMOINE ET TOURISME CULTUREL : DE NOUVEAUX ENJEUX AU SALON INTERNATIONAL DU PATRIMOINE CULTUREL

Après le thème des chantiers remarquables du patrimoine en 2016, le Salon International du Patrimoine Culturel aborde, pour sa 23ème édition, celui du « tourisme culturel ». Un sujet dans l’air du temps, au centre des préoccupations de nombreux exposants qui l’abordent de manière active et renouvelée.

Avec environ 83 millions de visiteurs en 2016, la France reste la destination préférée des touristes étrangers. En effet, le pays possède une offre culturelle diversifiée, au sein de laquelle les patrimoines naturel, matériel et immatériel du pays jouent un rôle déterminant. Ses paysages d’exception, ses innombrables monuments et sites de caractère, son art de vivre incomparable et l’histoire singulière de ses régions en font un territoire unique et envié.

Grâce à leurs savoir-faire réputés et à leurs missions d’envergure, les 340 exposants – artisans d’art, institutions et collectivités – œuvrent naturellement à redynamiser l’attrait culturel du patrimoine hexagonal.

Focus à découvrir sur quatre acteurs ayant à cœur d’en valoriser les richesses, et ainsi de favoriser la croissance du « tourisme culturel ».

– Créée en 2008, sous l’impulsion de l’association la Demeure Historique, la Fondation pour les Monuments Historiques, abritée par la Fondation de France, défend des projets concernant les monuments historiques privés et publics, classés ou inscrits en France.

– Le patrimoine de proximité, non protégé par l’état n’est pas en reste avec la Fondation du Patrimoine. Initiée en 1996, d’utilité publique, elle est la première organisation privée française intervenant en faveur d’édifices en péril, parfois modestes, souvent méconnus, – lavoirs, pigeonniers, fermes, chapelles.

– L’association VMF – Vieilles Maisons Françaises -, née en 1958 et reconnue d’utilité publique depuis 1963, fait un remarquable travail de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine bâti et paysager, grâce à ses délégations départementales et régionales qui collaborent sur le terrain avec les élus locaux.

– En effet, créée en 1901, la SPPEF, – Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique en France -, plus ancienne association engagée pour la protection du patrimoine naturel et bâti en France reconnue d‘utilité publique depuis 1936, édite la revue Sites & Monuments, défendant avec passion et régularité les mêmes causes.

ÉGALEMENT LA PRÉSENCE EXCEPTIONNELLE DE LA CITÉ DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE.

 

Ouverture de l’exposition Cité-Fantôme, Pia Rondé et Fabien Saleil

au Drawing Lab Paris, 17 rue de Richelieu, Paris 1er
Commissariat : Léa Bismuth
Exposition à découvrir jusqu’au 11 janvier 2018

Dans le labyrinthe, briser les lignes droites, texte de Léa Bismuth

Avec la grande installation Cité-Fantôme, Pia Rondé et Fabien Saleil élaborent un espace à aborder à la fois physiquement et mentalement, à traverser comme un récit, par le visiteur sollicité chorégraphiquement, par les mouvements de son corps et de son expérience. Celui-ci fait partie intégrante de l’œuvre en l’activant par sa marche et ses détours, au rythme de ses pas, bifurquant pour mieux se repérer dans les méandres. Ainsi, il devient l’acteur d’un espace constitué de plaques de verre assemblées en un dallage morcelé au sol, mais aussi de plaques érigées telles des ouvertures ou des impasses. Tout n’est qu’ombre et lumière, transparence et pénombre sculptée de silhouettes projetées. Cette « projection » est à prendre selon une double acception: projection de lumière au sens cinématographique du terme, telle une lanterne magique ; mais aussi projection de plans au sens architectural ; entre poésie et structure, errance et fantasme. Il faut comprendre qu’il ne s’agit là, en volume, que d’un seul et unique dessin, un dessin rêvé comme s’il s’agissait d’un cadrage impossible à réaliser, mais néanmoins perceptible par la multiplicité des points de vue de ceux qui le traversent. En d’autres termes : nous sommes captifs d’un songe, l’espace d’un parcours vécu. Ainsi, le labyrinthe et le dédale, formes universelles et archaïques, sont vécues comme les métaphores d’un cheminement fondé sur des détours et des sinuosités. On connait bien, dans toutes les cultures, les formes diverses du labyrinthe et ses connotations spirituelles, qui touchent à des paradoxes inouïs : une organisation du chaos, une progression par la lenteur ou la régression, une désorientation constructive ; et une confusion productrice de sens, d’inconnu, tout comme de connaissance. (….)

MusVerre – Une passion partagée. La collection de Gigi & Marcel Burg

7 octobre – 4 mars 2018

Le MusVerre rend hommage à Gigi et Marcel Burg en présentant l’impressionnante collection d’art contemporain en verre que le couple avait constituée avec passion et que Marcel Burg a offerte tout récemment au musée.

UN COUPLE DE COLLECTIONNEURS

Marcel Burg était un amateur d’art au goût sans faille, capable de scruter la qualité d’un objet, de deviner ce qu’il pouvait avoir de novateur. Il a su entrer dans la magie de l’art du verre contemporain et a appris à connaître les bons acteurs dans ce domaine, n’hésitant pas à prendre des risques, à confirmer un coup de cœur par un deuxième achat, suivant toujours de près ses convictions personnelles. Pour leur passion, Gigi et Marcel Burg ont voyagé, rencontré des artistes et ont visité de nombreuses expositions en France et en Europe. En 25 années, entre 1983 et 2008, ils ont construit une collec on exceptionnelle, tant par le choix des artistes retenus que par la qualité des pièces réunies.

UNE COLLECTION TEMOIN DE SON TEMPS

La collection rassemble 86 œuvres en verre de 65 artistes venant de tous horizons.

Dans les années 1980, encore profondément marquées par l’influence du mouvement du Studio Glass, la collection se construit principalement autour d’artistes français comme Alain & Marysa Bégou, Antoine Leperlier ou Jean-Pierre Umbdenstock. Toutefois, quatre œuvres d’artistes étrangers y figurent déjà : Toots Zynsky (États-Unis), Lubomir Artz (Slovaquie), Brian & Jenny Blanthorn (Angleterre), Philip Baldwin & Monica Guggisberg (États-Unis et Suisse).

La création contemporaine en verre connaît dans les années 1990 une grande vitalité. De plus en plus d’artistes expérimentent ce matériau, cherchent à maîtriser ses techniques pour les dépasser et élaborer un nouveau langage tandis que les œuvres et les lieux d’exposition se multiplient. Gigi et Marcel Burg participent de cet élan et cherchent à détecter les nouvelles approches de jeunes créateurs. Leur collection s’internationalise et s’enrichit d’œuvres d’artistes majeurs tels Dale Chihuly, Udo Zembok ou Sibylle Pere.

Après 2000, Gigi et Marcel Burg renforcent considérablement leur collection. Ils acquièrent 37 œuvres dont des sculptures incontournables d’Ivan Mares, Tom Patti ou Mark Bokesch-Parsons et une pièce historique (1988) du couple Libensky-Brychtova.

Musée de Flandre – Cassel – La figure ou le reflet de l’âme

Le musée de Flandre présente, en collaboration avec le musée des Beaux-Arts de Dunkerque fermé depuis 2015, l’exposition La figure ou le reflet de l’âme du 7 octobre 2017 au 1er avril 2018.

Loin de réduire le propos au genre du portrait, La figure ou le reflet de l’âme questionne la représentation de l’être humain, qu’il soit personnage allégorique, historique ou religieux. Certes, depuis les Primitifs, les peintres flamands se démarquent par un réalisme sans concession mais surtout la plupart disposent d’un réel talent de physionomiste pour faire surgir à la surface de la peau l’âme du modèle.

Une cinquantaine d’œuvres permettent de retracer l’évolution stylistique du portrait entre le XVIe et le XVIIe siècle et donnent à voir une société dont la vitalité en Flandre est portée par une bourgeoisie ouverte à la pensée humaniste. On y retrouvera de grands noms : Frans Floris, Adriaen Thomasz. Key, Frans Pourbus le Jeune, Antoon van Dyck, Jacob Jordaens…

L’Arrestation du Christ du Maître de 1518 est présentée en avant-première dans cette exposition. Grâce au soutien du Département du Nord, le musée de Flandre poursuit sa politique d’acquisition avec cette œuvre significative du courant maniériste anversois.

L’exposition La figure ou le reflet de l’âme est née de la collaboration entre le musée de Flandre et le musée des Beaux-Arts de Dunkerque. À partir du fonds de peintures flamandes du musée dunkerquois, fermé depuis maintenant deux ans, une thématique s’est dégagée, non pas celle du portrait mais celle de la figure, représentation incarnée de l’être dans son entièreté qu’il soit divin, humain ou allégorique.

Au travers de tableaux aussi variés que des scènes religieuses, mythologiques ou de genre, le parcours pose notamment la question des modèles. Personnages réels lorsqu’il s’agit de princes ou de bourgeois, ils ont alors pu être peints d’après nature. En revanche, ce n’est pas le cas des dieux issus de la mythologie, que l’on connaît grâce aux écrits et qui sont souvent identifiables par le biais d’éléments extérieurs, animal, plante ou objet, attributs.

Avec une sélection des plus beaux tableaux du musée des Beaux-Arts de Dunkerque, enrichis par des prêts extérieurs, le talent des peintres flamands est mis en lumière. Réalisme poussé à l’extrême de Frans Pourbus le Jeune ou d’Adriaen Thomasz. Key, expressionisme avant l’heure avec La Rieuse de Jan van de Venne, toutes ces œuvres illustrent le talent des peintres flamands à sonder l’âme des personnages.

 

Des Lieux et Des Hommes – du 10 novembre au 18 décembre

Eduardo Chillida Juantegui. Eduardo Chillida Belzunce. Le père. Le fils. Un sculpteur et un peintre-sculpteur, histoire d’une filiation artistique.

Le père a fait les belles heures de la sculpture espagnole dans les années 1940-1950. Son nom a été associé à des artistes comme Miro ou Picasso.

Le fils, lui, fait rayonner sa culture et la ville de Saint-Sébastien où il réside, à l’international. Sujet de nombreuses de ses toiles, la cité, dans de longues perspectives, se pare de couleurs vibrantes pour refléter la chaleur qui y règne.

Eduardo Chillida Belzunce, le fils donc, a la spécificité d’être à la fois sculpteur et peintre. Pour lui, les deux disciplines sont complémentaires et permettent d’enrichir l’une l’autre. Sa première création, la sculpture d’une femme assise, les jambes croisées et les bras derrière la tête a été réalisée à l’âge de 4 ans et fut remarquée par un célèbre ami du père : Miro.

Eduardo est un autodidacte et a majoritairement appris en regardant son père, dans l’atelier familial.

En 1985, Eduardo est victime d’un terrible accident de moto qui le laissera dans le coma pendant plusieurs jours. A son réveil, il doit se battre pour regagner mobilité et indépendance. Si son côté droit reste affaibli, c’est de la main gauche que l’artiste doit réapprendre son art. Peindre et sculpter de la main gauche est une autre similitude qu’il partage avec son père – même si pour son père, il s’agissait plus d’un défi personnel que d’une véritable contrainte corporelle.

L’artiste basque exposera 6 sculptures monumentales devant Saint-Germain de l’Auxerrois et ses tableaux seront présentés à l’intérieur de la Mairie du 1er arrondissement. Un événement unique, puisqu’il n’avait jamais encore exposé à Paris. Toutefois, l’amour de la France et de Paris a toujours été un catalyseur pour lui. C’est pourquoi, il a choisi de rendre hommage à la ville qui l’accueille par une série de tableaux qui seront exposés pour la première fois.

(Homenaje a Paris I, 2017 – 180×150)

Jubilé Impérial de Rueil-Malmaison – 23 & 24 septembre

Depuis 2012, la ville de Rueil-Malmaison, à l’initiative de la marque « Ville impériale », propose de revivre l’histoire de Napoléon et Joséphine au travers du Jubilé impérial. Cette troisième édition célébrera le 210e anniversaire du traité de Tilsit entre l’Empereur Napoléon 1er et le Tsar Alexandre 1er.

Signé en secret le 7 juillet 1807, lors d’une rencontre sur un radeau au milieu du fleuve Niémen, cet accord mit fin à la guerre de la quatrième coalition européenne contre la France. Rueil-Malmaison reconstituera ce grand moment d’Histoire européenne grâce à une mise en scène spectaculaire sur l’étang de Saint-Cucufa.

Durant deux jours, grâce à la mobilisation de nombreux mécènes, plusieurs animations culturelles permettront de s’immerger à l’époque de Joséphine et Napoléon, couple mythique qui marqua l’histoire de la ville de Rueil-Malmaison. Ateliers, spectacles, reconstitutions, fanfares, expositions, stands, figurants et défilé… la ville battra au coeur du Premier Empire.

Plus de 600 soldats, 100 cavaliers, 500 musiciens, 150 animations, 4 espaces dans toute la ville et près de 100 000 visiteurs attendus.

LES NOUVEAUTÉS ET TEMPS FORTS DE CETTE 3ème ÉDITION :

Le plus grand concert de fanfares d’Europe : 6 fanfares se produiront ensemble à l’occasion du Jubilé, pour jouer les plus belles marches d’Empire :

  • Les Grenadiers Fribourgeois (fanfare de Fribourg)
  • La Garde Impériale de Genève
  • La fanfare de Villingen (Allemagne)
  • La Garde Impériale de Dijon
  • La fanfare d’Altkirch (Alsace)
  • Les Pipes & Drums (Pologne)

Samedi 23 septembre de 21h à 22h au Parc de Bois Préau. Suivi d’un feu d’artifice

La grande parade impériale :La grande parade impériale fera cette année défiler plus de 2 000 personnes, ce qui en fait la plus grande parade d’Europe. À cette occasion la départementale RD913 sera complètement fermée pour accueillir le défilé des 600 soldats, de Napoléon, Joséphine, le Tsar, le roi de Prusse, le roi de Saxe, des états-majors du Tsar et de Napoléon, de la Cour de Joséphine, de 100 cavaliers… sans oublier la présence exceptionnelle de la Garde Républicaine. Du jamais vu en Europe !

Dimanche 24 septembre à 11h30 sur la RD913

Une reconstitution spectaculaire du Traité de Tilsit :

Cette troisième édition célébrera le 210e anniversaire du traité de Tilsit entre l’Empereur Napoléon Ier et le Tsar Alexandre Ier. Signé en secret le 7 juillet 1807, lors d’une rencontre sur un radeau au milieu du fleuve Niémen, cet accord mit fin à la guerre de la quatrième coalition européenne contre la France. Rueil-Malmaison reconstituera ce grand moment d’Histoire européenne grâce à une mise en scène spectaculaire sur l’étang de Saint-Cucufa.

Samedi 23 septembre à 18H et dimanche 24 septembre à 15H

Étang de Saint-Cucufa – Espace Alexandre.

Concert exceptionnel de la Garde Républicaine

Dimanche 24 septembre à 16H30 au Parc de Bois Préau

Exposition PAUL KLEE à la Fondation Beyeler

Paul Klee

1er octobre 2017 – 21 janvier 2018

Cette exposition se consacre à un aspect encore presque inexploré de la création de Paul Klee – l’abstraction. Dans la première moitié du XXe siècle, le renoncement à la figuration et le développement de l’art abstrait deviennent un thème majeur pour de nombreux artistes européens. Paul Klee, artiste suisse, relève lui aussi le défi : son oeuvre riche de presque 10 000 travaux offre des exemples tout à fait passionnants – compositions de jeunesse aussi bien qu’oeuvres tardives – d’élaboration d’univers iconographiques abstraits et de processus d’abstraction picturale. Les aspects essentiels des oeuvres non figuratives de Klee présentent en l’occurrence une importance capitale dans toute sa création : nature, architecture, musique et signes graphiques.

Cette exposition au caractère rétrospectif comprend une centaine d’oeuvres de l’artiste issues de toutes les phases de sa création – à partir de 1913 – et rassemble de précieux prêts de nombreux établissements et collections particulières de renom d’Europe et d’ailleurs. Parallèlement aux oeuvres maîtresses, on pourra voir des travaux rarement exposés jusqu’à présent qui font découvrir Klee sous un jour aussi nouveau que surprenant.

Avec 20 oeuvres, Paul Klee est, avec Pablo Picasso, l’artiste le plus représenté dans la Collection Beyeler. À travers son activité de collectionneur et de galeriste, le fondateur de notre musée, Ernst Beyeler, a défendu de multiples manières l’oeuvre de Paul Klee. Près de 500 oeuvres de cet artiste sont ainsi passées entre les mains du collectionneur et galeriste. La passion de collectionneur de Beyeler portait principalement sur l’oeuvre tardive de Klee, qu’il appréciait tout particulièrement pour « sa qualité chromatique et sa force expressive ». Au fil des ans, Beyeler a réussi à constituer une collection de toute première qualité, comprenant notamment des oeuvres clés comme Une étoile se lève, 1931, 230 (V 10) et Signe en jaune, 1937, 210 (U 10)

ATELIERS D’ART DE FRANCE – SALON INTERNATIONAL DU PATRIMOINE CULTUREL – 2 au 5 novembre 2017 – Carrousel du Louvre

PATRIMOINE ET TOURISME CULTUREL :
DE NOUVEAUX ENJEUX AU SALON INTERNATIONAL DU PATRIMOINE CULTUREL

Après le thème des « chantiers remarquables du patrimoine » en 2016, le Salon International du Patrimoine Culturel aborde, pour sa 23ème édition, celui du « Tourisme Culturel ». Un sujet dans l’air du temps, au centre des préoccupations de nombreux exposants qui l’abordent de manière active et renouvelée.

Avec environ 83 millions de visiteurs en 2016, la France reste la destination préférée des touristes étrangers. En effet, le pays possède une offre culturelle diversifiée, au sein de laquelle les patrimoines naturel, matériel et immatériel du pays jouent un rôle déterminant. Ses paysages d’exception, ses innombrables monuments et sites de caractère, son art de vivre incomparable et l’histoire singulière de ses régions en font un territoire unique et envié. Grâce à leurs savoir-faire réputés et à leurs missions d’envergure, les 340 exposants – artisans d’art, institutions et collectivités – œuvrent naturellement à redynamiser l’attrait culturel du patrimoine hexagonal. Focus sur quatre acteurs ayant à cœur d’en valoriser les richesses, et ainsi de favoriser la croissance du « Tourisme Culturel ».

 

 

ATELIERS D’ART DE FRANCE OB’ART Paris et Bordeaux – 24-26 novembre 2017

EN 2017, LE SALON OB’ART BORDEAUX FÊTE SES 10 ANS ET A LIEU POUR LA PREMIÈRE FOIS EN MÊME TEMPS QUE LE SALON OB’ART PARIS!

À chaque édition, c’est un événement majeur pour la création d’art : les salons métiers d’art Ob’Art reviennent en automne à Bordeaux et Paris.
Rendez-vous les 24, 25 et 26 novembre 2017.

Organisé pour la première fois il y a exactement dix-huit ans par Ateliers d’Art de France, le syndicat professionnel des métiers d’art, le Salon des Créateurs et des Ateliers d’Art, rebaptisé Ob’Art, s’inscrit comme la vitrine du savoir-faire des artisans créateurs. Décliné trois fois par an à Paris, Bordeaux et Montpellier, l’événement Ob’Art est désormais le rendez-vous incontournable des professionnels et collectionneurs, mais aussi du grand public toujours plus nombreux. En 2016, Ob’Art Bordeaux accueillait dans les allées du Hangar 14 plus de 6 600 visiteurs et Ob’Art Paris ouvrait les portes de l’Espace des Blancs Manteaux à près de 17 000 personnes. Preuve de l’engouement pour ces salons annuels des métiers d’art qui se tiendront pour la première fois,
au même moment, du 24 au 26 novembre 2017.

OB’ART, CARREFOUR DES ARTISANS CRÉATEURS À PARIS, BORDEAUX ET MONTPELLIER

Avec plus de 80 exposants attendus pour cette 10ème édition, Ob’Art Bordeaux renouvelle son intention de mettre l’accent sur la création locale et régionale. Dorénavant le salon s’inscrit dans l’agenda culturel de la ville, mais aussi de la région Nouvelle-Aquitaine. Que ce soit à Bordeaux ou à Paris, des créateurs venus de la France entière et soigneusement sélectionnés par un jury d’experts pour leur créativité et l’originalité de leurs créations seront présents. Et par souci de diversité, de nombreux métiers de l’artisanat d’art seront représentés : céramistes, ébénistes, bijoutiers, maroquiniers, sculpteurs sur cuir, verriers, créateurs textiles, bottiers, couteliers, et tant d’autres…

DES SALONS PLACÉS SOUS LE SIGNE DE L’ÉCHANGE ET DE LA RENCONTRE

Au-delà de l’opportunité d’acquérir des pièces uniques ou en petites séries de qualité, façonnées à la main et disponibles dans une large gamme de prix, Ob’Art se veut aussi un lieu d’échanges et de rencontres entre artisans créateurs et visiteurs en quête d’authenticité. À Bordeaux, petits et grands venus en famille pourront découvrir dans une ambiance conviviale et chaleureuse, les savoir-faire des métiers d’art à travers de nombreuses animations, démonstrations et expositions. Des ateliers proposés gratuitement par des exposants soucieux de partager et transmettre leur passion et leurs techniques. De quoi susciter des vocations chez les plus jeunes et peut-être même des reconversions !

FONDATION ATELIERS D’ART DE FRANCE – Prix Le Créateur – Simone Pheulpin

UN MONDE DE PLIS

Une exposition de Simone Pheulpin,
lauréate du Prix Le Créateur de la Fondation Ateliers d’Art de France
à la Chapelle expiatoire, du 10 novembre au 16 décembre 2017

Pour simone pheulpin, artiste textile fondamentalement originale, le pli est un langage, son langage. ses bandes de tissu écru inlassablement empilées, pliées, font naître des sculptures organiques qui racontent le regard, intense, profond, émerveillé que simone pheulpin porte sur la nature et transcrivent avec une infinie poésie sa vision du monde.

en lui décernant, en sa seconde édition en 2015, son prix le Créateur, reflet d’une démarche et d’un savoir-faire emblématique, la Fondation Ateliers d’Art de France a pris le parti de mettre en lumière une technique personnelle inédite et sans équivalent, dont les possibilités de mise en œuvre semblent infinies, à la mesure de la créativité de l’artiste. L’exposition qui en découle, Un monde de plis, retraçant 30 ans de travail, aura pour écrin la Chapelle expiatoire à paris, dont l’espace et les décors viendront en écho des œuvres contemporaines de la sculptrice textile.

 

Musée de Flandre – Cassel

LA FIGURE OU LE REFLET DE L’ÂME
Du 7 octobre 2017 au 1 avril 2018

Depuis le Moyen Âge, l’économie flamande se distingue par une bourgeoisie extrêmement dynamique qui s’enrichit grâce à un commerce florissant. Pour affirmer son statut social, elle a recours au portrait. Attachés à retranscrire la réalité, les peintres flamands feront de ce genre une spécialité et ce dès le XVe siècle. Au-delà des apparences, le portrait offre aussi l’opportunité à l’artiste de capter des émotions plus intimes, de révéler une personnalité, de chercher dans les sillons des rides le reflet de l’âme.

Cette exposition est réalisée en co-production avec le musée des Beaux-Arts de Dunkerque, qui est fermé depuis avril 2015.

La Piscine. Musée d’art et d’industrie André Diligent

ROBERT POUGHEON (1886 – 1955). Un classicisme fantaisiste.

14 octobre 2017 – 7 janvier 2018

Artiste éclectique, peintre et dessinateur prolifique, Robert Pougheon (1886-1955) pratiqua aussi bien le paysage, le portrait, la nature morte que le grand décor, sacré ou profane, privé ou public. Fortement influencé par Ingres, Puvis de Chavannes mais aussi par les recherches cubistes, éminent représentant de l’Art déco, rattaché à l’école des néo-davidiens réunis autour de Dupas, Pougheon développe un style très personnel et aisément reconnaissable par son souci de la ligne et des volumes, mais surtout par sa manière de styliser, voire de géométriser, les formes et par la fantaisie de ses compositions qui l’inscrit dans une filiation surréaliste. Le musée de Roubaix conserve un fonds de référence sur l’artiste. Le pivot de cette collection est une grande toile intitulée Le Serpent (fantaisie), exposée au Salon de la Société des artistes français en 1930. Autour de ce dépôt consenti par le MNAM en 1990, La Piscine présente et publie une sélection des plus beaux dessins de cette exceptionnelle collection constituée de plus de 1050 œuvres sur papier.

MusVerre – Sars-Poteries

UNE PASSION PARTAGÉE, LA COLLECTION DE GIGI ET MARCEL BURG

Du 7 octobre 2017 au 4 mars 2018Marcel Burg et son épouse Germaine sont respectivement décédés, le 3 septembre 2016 et en décembre 2015. Dans un testament autographe, Monsieur Burg a fait prendre les dispositions nécessaires pour le legs particulier de sa collection au bénéfice du MusVerre, sans condition particulière.Le couple Burg a commencé à collectionner des oeuvres du Studio-Glass en 1983. Leur collection réunit 82 pièces en verre datant des années 1983 à 2007. Elle rassemble des oeuvres majeures d’artistes de renommée internationale tels que Libensky-Brychtova, Matous, Vanderstukken, Zembok, Mares, ou encore Tom Patti. Cet ensemble est très complémentaire de la collection du MusVerre tant par la période concernée que par les artistes représentés. On y trouve notamment des pièces d’artistes importants dont le musée ne possède encore aucune oeuvre. La collection Burg permet également de mieux appréhender le parcours d’artistes dont le musée possède déjà des oeuvres en les illustrant par des pièces d’époques différentes ou par des pièces d’époques similaires qui peuvent entrer en dialogue avec les oeuvres du MusVerre.

Musée départemental Matisse – Le Câteau Cambrésis

MATISSE GODON – NEW-YORK – TAHITI

L’architecture du rêve

14 octobre 2017 – 4 mars 2018

 

Le musée départemental Matisse du Cateau-Cambrésis invite régulièrement des artistes contemporains pour faire vivre ses collections et instaurer des regards croisés qui entrent en résonnance avec les œuvres de Matisse, Herbin, MirÓ, Chagall, Giacometti…

Cette année, le musée propose une carte blanche, sur l’idée et l’importance du voyage dans l’œuvre de Matisse, à Alain Godon. Le voyage peut prendre différentes formes. Il est bien entendu physique comme celui entrepris par Matisse en 1930, de New York à Tahiti, mais s’entend également comme un cheminement dans les pratiques et une déambulation dans ses rêveries, dans de «nouveaux espaces cosmiques». Le voyage à Tahiti qui sert de support à cette exposition joua un rôle essentiel pour Matisse, engendrant notamment la création des papiers découpés quelques années plus tard.

Alain Godon découvre le dessin auprès de son oncle architecte dans le Nord-Pas-de-Calais, avant de saisir sa chance sur les trottoirs parisiens en devenant grapheur, adepte du Street Art. Poursuivant son voyage pictural en Angleterre avant de revenir en France à la fin des années 80, il développe un goût certain pour l’architecture urbaine.

Tel un grand rêveur qui a conservé ses yeux d’enfant, Alain Godon nous livre des œuvres simples en apparence mais dont la construction est bien plus complexe, dévoilant pour qui veut bien s’y plonger un univers particulier habitant des petites histoires du quotidien, révélant un imaginaire singulier qui partage avec Matisse la volonté d’apporter la joie et le bonheur.

A partir de la découverte d’un périple initiatique, effectué 77 ans auparavant par le maître des lieux, Henri Matisse, Godon nous entraîne lui aussi dans son «architecture du rêve».

 

La Piscine. Musée d’art et d’industrie André Diligent – Carolyn Carlson. Writings on water

Carolyn Carlson. Writings on water

exposition à la Piscine – musée D’art et D’industrie André Diligent, Roubaix
1er juillet – 24 septembre 2017

Carolyn Carlson a toujours écrit, dessiné, peint. Pour danser et en dansant, pourrait-on dire de la chorégraphe qui qualifie sa danse de poésie visuelle.

« Writings on water » (écrits sur l’eau), de la pièce éponyme de Carolyn Carlson, donne son nom à cette exposition qui présente plus d’une centaine de dessins, croquis, traces, posés sur le papier tout au long de la vie de la danseuse et chorégraphe. Pour ce voyage graphique au bord du bassin roubaisien, La Piscine a l’honneur et le plaisir d’accueillir de nouveau la saltimbanque apatride, qui a maintes fois collaboré avec elle, en particulier pendant les neuf ans qu’elle a consacrés à la direction du Centre Chorégraphique National de Roubaix.

Carlson sourit en évoquant les millions de pages noircies et colorées de ses carnets qu’elle a donnés à la BnF en 2013. Comme autant de témoins précieux de sa pensée, de son rapport à la nature, de son processus de création, de sa folie et de son humour. L’artiste est plus secrète sur son œuvre graphique produit en parallèle. Un œuvre nécessaire, où le geste devient trace, où l’invisible devient visible, en contrepoint du geste éphémère de la danse.

Des premiers dessins sur de simples feuilles de papier aux encres abstraites sur papiers rapportés du Japon, c’est cette expression méconnue de la chorégraphe que La Piscine accueille cet été.

De ces feuilles se dégagent des séries de motifs inspirés des éléments (l’eau, l’air), du mouvement de la nature (la vague, l’oiseau), de figures de danse et d’autoportraits plus ou moins abstraites ramenant au mouvement à l’état pur. Un des motifs récurrent est l’ensŌ (le cercle), la recherche du mouvement parfait, perpétuel et spontané. Dans cette fascination pour l’art japonais, les dessins de Carlson se rattachent à la tradition du dessin abstrait de peintres contemporains comme Hans Hartung, Pierre Soulages ou encore Olivier Debré, qui avait créé pour elle les décors et les costumes de Signes en 1997 à l’Opéra de Paris.

Exposition « Hubert de Givenchy »

Dans le cadre de sa programmation culturelle 2017, la Cité de la dentelle et de la mode dévoile l’œuvre d’Hubert de Givenchy à travers quatre-vingts tenues et accessoires issus de prestigieuses garde-robes privées, des archives de la maison Givenchy ainsi que des collections de musées, dont l’important fonds Givenchy de la Cité de la dentelle et de la mode.

Placée sous la direction artistique de M. Hubert de Givenchy, l’exposition retrace l’ensemble de la carrière du couturier marquée par l’histoire des rencontres décisives ayant jalonné sa vie et façonné son œuvre de renommée internationale. Depuis le coup d’éclat de sa première collection en 1952 où il lance les «separates», pièces individuelles pouvant être mélangées, dont la fameuse «blouse Bettina» à manches volantées en shirting blanche et broderie anglaise noire, jusqu’aux dernières vitrines consacrées aux fastueuses robes de mariée, c’est un parcours thématique où l’œil du couturier nous guide pour nous dévoiler son univers créatif.

Exposition « Hubert de Givenchy » : du 15 juin au 31 décembre 2017 à la Cité de la dentelle et de la mode, Calais

À FLEUR D’ATELIERS parcours métiers d’art – Musée de la Vie romantique

En résonance avec l’exposition LE POUVOIR DES FLEURS, PIERRE-JOSEPH REDOUTÉ (1759 – 1840)

26 AVRIL – 1 OCTOBRE 2017

À l’occasion de la première rétrospective française consacrée à Pierre-Joseph Redouté, Ateliers d’Art de France et le musée de la Vie romantique co-présentent une exposition en deux volets célébrant le motif de la fleur.

Pierre-Joseph Redouté (1759-1849) est connu pour ses roses, liliacées et autres plantes exotiques dessinées sur de précieux vélins, avec une précision savante et des coloris éclatants. L’œuvre de celui que l’on surnomma le « Raphaël des Fleurs » témoigne de la préoccupation grandissante pour la classi cation, l’identi cation et la collection des plantes et il contribua à l’âge d’or des sciences naturelles.

L’engouement pour la fleur sublimée par Redouté atteint les particuliers et ses motifs sont largement diffusés dans les productions manufacturières. Les soyeux lyonnais créent de nouvelles étoffes aux lignes végétales, tandis que papiers peints, porcelaines, broderies et peintures rendent hommage à la botanique.

Dans les espaces temporaires du musée de la Vie romantique, l’exposition Le pouvoir des Fleurs, Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) présente 250 peintures, aquarelles, objets d’art et vélins, témoignant de l’influence de son œuvre à l’époque romantique.

Si la fleur est une source d’inspiration centrale pour les arts décoratifs au XIXe siècle, les artistes de la matière en sont toujours imprégnés aujourd’hui. Sous quelles formes revisitent-ils ce thème ?

Ateliers d’Art de France propose d’y répondre par un parcours de créations métiers d’art inédit.

Argent, bronze, coton, émaux sur cuivre, grès, laine, mosaïque, papier, plâtre, plume, porcelaine, silicone, soie, terre crue, verre… 26 créateurs façonnent la matière pour réaliser une quarantaine d’œuvres originales qui prendront vie dans le jardin et les salles de la collection permanente du Musée de la Vie romantique.

Alors qu’un certain nombre de créateurs s’inscrit dans la plus pure tradition des arts décoratifs français, tel Samuel Mazy, euriste-porcelainier, d’autres revisitent la fleur avec humour ou poésie.

Isabelle Poupinel, céramiste, réinterprète l’herbier, premier objet de collection des amateurs de promenades fleuries ; Christine Coste vient littéralement abattre avec ironie la fleur, symbole de l’histoire de l’art. D’autres privilégient la charge romantique de l’ancienne maison-atelier d’Ary Sche er. Ainsi, Kyoko Sugiura a créé spécialement une toile brodée de perles nes en hommage à la relation tumultueuse entre George Sand et Frédéric Chopin. Tzuri Gueta investit la rocaille du jardin d’hiver avec ses lianes de soie et de silicone, tandis que Sarah Radulescu redonne vie à un fauteuil des collections permanentes du musée.

Les créateurs : Alexandra Carron, Cécile Chareyron, Christine Coste, Agnès Debizet, Corinne Dorlencourt, Antonella Fadda Ha af, Ferri Garcès, Tzuri Gueta, Félicité L, Hélène Lathoumétie, Bruno Livrelli, Stéphanie Martin, Samuel Mazy, Laurence Oppermann, Brigitte Pénicaud, Fabienne Picaud, Martine Polisset, Isabelle Poupinel, Sarah Radulescu, Marie Rancillac, Lise Rathonie, Angèle Riguidel, Bertrand Secret, Kyoko Sugiura, Valérie Tan n, Françoise Tellier-Loumagne.

 

4 – Marie Rancillac, Hommage, 2011, ©DR

5 – Martine Polisset, Bouquet d’Arums, 2017, ©Edith Andréot

6 – Sarah Radulescu, Floraison, 2017 ©Cristian Radulescu

7 – Valérie Tanfin, La Rumeur du Monde (Détail), 2017 ©DR

8 – Kyoto Création, Chaos, 2017 ©Takeshi Sugiura

MUSVERRE – Alexander Ketele – Mémoire du paysage – 1 avril – 27 août 2017

Alexander Ketele fut invité en résidence à Sars-Poteries en 2014, suite à un appel à projet autour de la commémoration de la Première Guerre mondiale. Cette thématique a poussé l’artiste à s’intéresser de plus près aux paysages tru és de trous d’obus dans la région de Vimy (Hauts-de-France). Toutes les bosses et les cavités que l’on observe sont en fait les traces de bombes ou de tranchées, séquelles de ce conflit qui a ensanglanté le nord de la France. Cette période horrible a laissé des traces dans nos mémoires et aussi dans notre environnement. Ce sont justement ces cicatrices du passé qui intéressent l’artiste.

Alexander Ketele, sculpteur belge né en 1954, observe les interactions entre la matière, l’espace et la forme. Il trouve dans la nature un nombre illimité de formes et de rythmes divers grâce auxquels il peut enrichir son expérience de la connaissance des formes et nourrir son inspiration.
C’est ainsi qu’il transforme les plaies béantes que le temps a laissé dans la nature en une nouvelle dynamique. La nature devient pour lui un témoin silencieux du passé par les cratères de bombes ou les tranchées qui ont modi é le paysage en 1917. Les principes abstraits de la sculpture permettent à l’artiste d’exprimer ses idées et de donner une vitalité spirituelle qui est émouvante.

Très bon dessinateur, Alexander Ketele s’exprime d’abord au crayon, au pinceau. Il cherche la relation entre le mouvement, l’espace et puis la matière. Il dessine l’histoire, observe les formes naturelles, extrait les idées initiales avant de passer à la sculpture. Il fait ensuite dialoguer les matériaux, cherche l’harmonie et l’équilibre des formes.

Le sculpteur analyse la force de cette empreinte du passé, trouve le mouvement. Alexander Ketele réalise une composition avec des formes en tension dans une relation spatiale et il traduit cette dynamique dans sa sculpture avec un message d’espoir pour l’avenir.

Le verre a intrigué l’artiste par sa transparence et son pouvoir d’absorption et de ré exion. Il vient saisir toutes les nuances de l’empreinte de la terre dans le paysage et de l’histoire qui se dessine naturellement. Le mouvement généreux et ondulé donne l’envol vers le futur et la vitalité à la sculpture. Il est soutenu par la force et la rectitude du métal – brut, résistant, comme les lignes noircies dans les dessins. Ensemble, verre et métal donnent une nouvelle force et la sculpture entre en dialogue avec son environnement. Le sculpteur utilise le rapport entre les masses, le pouvoir de la lumière naturelle pour créer des formes éphémères dans un jeu d’ombres et de lumière inépuisé, donnant ainsi une dimension spatiale et temporelle renouvelée à l’œuvre.

Mémoire du paysage, mémoire de l’homme est une œuvre dont la forme est porteuse de mémoire, le verre permet de ger l’histoire et le métal vient souligner l’ensemble. Chaque matériau a ses qualités propres. La composition de pièces di érentes travaillant ensemble existe pleinement dans une réalité spatiale. Le format de la sculpture vient donner un sens émotionnel, lié à la vision de l’œuvre.

 

Antonin Mongin, lauréat du Prix de La Jeune Création Métiers d’Art

Découvrez l’univers surprenant d’Antonin MONGIN, Ennoblisseur textile cheveux

Lauréat 2017 du Prix de la Jeune Création Métiers d’Art

Découvrez la vidéo réalisée par Mai Hua : https://www.youtube.com/watch?v=3wj0_syI9XE

Dénicheur de talents, le Prix de la Jeune Création Métiers d’Art accompagne chaque année une nouvelle génération de créateurs.

Etudiant chercheur spécialisé en Soft Matters à l’EnsADLab – L’école Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD) Paris, Antonin Mongin se démarque grâce à un projet peu commun. Avec Relic’Hair, il a voulu faire renaître un artisanat disparu à la fin du XIXe siècle. Il consistait, en tant que particulier, à apporter à des « artistes en cheveux », ainsi nommés à cette époque, des mèches de cheveux d’une personne aimée, morte ou vivante, afin qu’ils puissent créer au moyen de ces fibres, des objets reliques sous forme de tableaux appelés camaïeux, ou des accessoires à porter sur soi ou à offrir.

Antonin a alors mis en place plusieurs protocoles créatifs d’ennoblissement du cheveu, en vue de l’associer à des matériaux et des savoir-faire techniques textiles contemporains pour créer une collection de pièces hybrides uniques.

Les formes et les principes restent simples. Une technique textile est mise en place pour la réalisation de chaque pièce. La sérigraphie textile à partir d’une poudre de cheveux, le tissage ou le tricotage donnent alors une seconde vie à cette matière.

Ce travail autour du médium textile, il le développe aussi graphiquement en puisant dans le répertoire de motifs classiques textiles comme le pois, le damier, ou encore le pied-de-poule pour créer un rappel visuel avec cette envie de considérer le cheveu comme protagoniste textile à part entière, au même titre que d’autre matières d’origine animale ou végétale.

Il va également plus loin dans le lien entre le monde de la coiffure et du textile, en mélangeant le cheveu à des matières synthétiques comme le nylon ou le polyester, couramment utilisées pour mimer le cheveu en perruques. Il tient à préserver le chromatisme originel de chacun des dons capillaires qui lui ont été donnés à travailler.

Pour l’édition 2017, 3 lauréats aux univers aussi surprenants qu’élégants ont été distingués :

– Marie Masson, artiste en bijoux contemporains

– Maxime Leroy, plumassier

– Antonin Mongin, ennoblisseur textile cheveux

Découvrez leurs pièces du Lundi 24 avril au Samedi 5 Août 2017 lors d’une exposition-vente chez EMPREINTES, le concept store des métiers d’art.

Retrouvez-les également sur des salons prestigieux, adaptés à leur marché de prédilection :

• Marie Masson et Maxime Leroy exposeront leurs pièces sur le salon Révélations, du 3 au 8 mai 2017 (aux côtés des lauréats 2016 : Camille Bellot & Paul Bouteiller, Yiyan Zhou et Marine Domniczak)

• Antonin Mongin aura un stand sur MAISON&OBJET*, du 8 au 12 septembre 2017

* MAISON&OBJET est un salon organisé par SAFI, filiale d’Ateliers d’Art de France et de Reed Expositions France.

Marie Masson, lauréate du Prix de la Jeune Création Métiers d’Art

Découvrez l’univers poétique de Marie Masson, Créatrice de bijoux contemporains

Lauréate 2017 du Prix de la Jeune Création Métiers d’Art

Dénicheur de talents, le Prix de la Jeune Création Métiers d’Art accompagne chaque année une nouvelle génération de créateurs.

Découvrez la vidéo réalisée par Mai Hua : https://www.youtube.com/watch?v=uIPg9bt_kSo

Après 5 années d’études à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Limoges, sous la direction de l’artiste-orfèvre, Monika Brugger, Marie Masson intègre en 2010 le département Ceramics, Jewellery and Furniture de la Central St Martin’s School à Londres, sous la direction de l’artiste-orfèvre, Caroline Broadhead. Actuellement établie en tant qu’artiste indépendante, elle participe à divers évènements et expositions en France et à l’étranger.

La jeune créatrice imagine des objets corporels qui réinventent les formes et les codes des accessoires de la parure féminine et masculine, de manière insolite et élégante. Ses créations se situent entre le bijou d’artiste, les arts décoratifs, la sculpture et la mode. Le corps paré, sculpté, performé, sont les trois axes qui constituent l’ensemble de son travail. En proposant des postures et gestuelles inattendues, ces bijoux invitent à avoir une nouvelle perception de son propre corps, de celui des autres et de l’espace.

Cuir, plumes, cheveux, métal, broderies…Marie Masson se consacre particulièrement au monde animal et à l’humain, notamment avec ses cravates en crin de cheval, ses broches emplumées ou ses objets de toilettes rehaussés de cheveux. Elle développe également tout un pan de sa démarche autour des décorations de l’armée, dont font partie les hommes de sa famille. Elle détourne ainsi avec poésie et délicatesse les médailles d’honneur et autres distinctions de la Grande Muette.

Pour l’édition 2017, 3 lauréats aux univers aussi surprenants qu’élégants ont été distingués :

– Marie Masson, artiste en bijoux contemporains

– Maxime Leroy, plumassier

– Antonin Mongin, ennoblisseur textile cheveux

Découvrez leurs pièces du Lundi 24 avril au Samedi 5 Août 2017 lors d’une exposition-vente chez EMPREINTES, le concept store des métiers d’art.

Retrouvez-les également sur des salons prestigieux, adaptés à leur marché de prédilection :

• Marie Masson et Maxime Leroy exposeront leurs pièces sur le salon Révélations, du 3 au 8 mai 2017 (aux côtés des lauréats 2016 : Camille Bellot & Paul Bouteiller, Yiyan Zhou et Marine Domniczak)

• Antonin Mongin aura un stand sur MAISON&OBJET*, du 8 au 12 septembre 2017

* MAISON&OBJET est un salon organisé par SAFI, filiale d’Ateliers d’Art de France et de Reed Expositions France.

Le pouvoir des fleurs, Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) + À fleur d’Ateliers – Parcours Métiers d’Art – Musée de la vie romantique

26 créateurs contemporains dialoguent avec l’œuvre florale du peintre naturaliste

Musée de la Vie romantique

Exposition du 26 avril au 1er octobre 2017

 

 

Cécile Chareyron, Herbier III (Détail), 2016 © Cécile Chareyron

 

À l’occasion de la première rétrospective française consacrée à Pierre-Joseph Redouté, Ateliers d’Art de France et le musée de la Vie romantique co-présentent une exposition en deux volets célébrant le motif de la fleur. Dans les espaces temporaires du musée de la Vie romantique, l’exposition « Le pouvoir des Fleurs, Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) » présente 250 peintures, aquarelles, objets d’art et vélins, témoignant de cette influence de l’œuvre de Redouté à l’époque romantique.Si la fleur est une source d’inspiration centrale pour les arts décoratifs au XIXème siècle, les artistes de la matière en sont toujours imprégnés aujourd’hui. Sous quelles formes revisitent-ils ce thème ? Ateliers d’Art de France propose d’y répondre par un parcours de créations métiers d’art inédit, déployé au sein des collections permanentes et des espaces extérieurs du musée de la Vie romantique. Argent, bronze, coton, émaux sur cuivre, grès, laine, mosaïque, papier, plâtre, plume, porcelaine, silicone, soie, terre crue, verre… 26 créateurs façonnent la matière pour réaliser une quarantaine d’œuvres originales prenant vie dans le jardin et les salles du musée.Les créateurs à découvrir : Alexandra Carron, Angèle Riguidel, Antonella Fadda-Haffaf, Bertrand Secret, Brigitte Pénicaud, Bruno Livrelli, Cécile Chareyron, Christine Coste, Corinne Dorlencourt, Fabienne Picaud, Félicité L, Ferri Garcès, Françoise Tellier-Loumagne, Hélène Lathoumétie, Isabelle Poupinel, Kyoko Création, Laurence Oppermann & Tzuri Gueta, Lise Rathonie, Marie Rancillac, Martine Polisset, Samuel Mazy, Sarah Radulescu, Stéphanie Martin, Tzuri Gueta, Valérie Tanfin

 

Maxime Leroy, Plumassier – lauréat 2017 du Prix de la Jeune Création Métiers d’Art

Découvrez l’univers délicat et original de Maxime LEROY, Plumassier

Lauréat 2017 du Prix de la Jeune Création Métiers d’Art

Vidéo réalisée par Mai Hua https://www.youtube.com/watch?v=Tm9vdX1BIoo

Dénicheur de talents, le Prix de la Jeune Création Métiers d’Art accompagne chaque année une nouvelle génération de créateurs.

Dix années d’expérience dans le monde de la plume, ont permis à Maxime Leroy de fonder sa marque M.Marceau en 2013. Il collabore avec des maisons de haute couture et Il signe également de nombreuses collaborations dans les domaines de la mode, de l’art, de la photographie, du cinéma et du design.

Sa connaissance de la plume est telle qu’aucun support ne l’effraie et qu’il se plaît au contraire à en exploiter le potentiel plastique pour mieux la sublimer. Maxime sélectionne ainsi minutieusement les plumes pour leurs formes, leurs aspects ainsi que leurs résistances aux produits chimiques. Elles prennent alors vie pour créer des volumes et des textures inattendues. Allant jusqu’à torturer sa matière fétiche, la plier, tel l’acier ou le papier, broder par-dessus ou encore la tresser, il crée des œuvres sculpturales, modernes et avant-gardistes, des arts décoratifs aux objets de design.

Proche de l’univers de la mode, il cofonde avec les designers Paul Baret et Jayma Sacco la marque Sacco-Baret, qui développe une ligne de produit haut de gamme, comprenant des chaussures, des sacs et tout récemment des parures associant cuir, plume et métal.

Invité d’honneur du salon Résonances, à Strasbourg, en 2015, le Palais de Tokyo lui commande en 2016 la pièce maîtresse de l’exposition Double Je, soutenue par la Fondation Bettencourt-Schueller : une moto hérissée de plumes.

Depuis plusieurs années, il enseigne également la plumasserie au Lycée Octave Feuillet, seul établissement spécialisé dans la formation dédiée à la plumasserie. Il souhaite à travers sa démarche « sensibiliser une nouvelle génération à cet art en voie d’extinction, tout en développant une approche très personnelle de ce métier, avec des créations graphiques et contemporaines. »

http://www.m-marceau.com

Pour l’édition 2017, 3 lauréats aux univers aussi surprenants qu’élégants ont été distingués :

– Marie Masson, artiste en bijoux contemporains

– Maxime Leroy, plumassier

– Antonin Mongin, ennoblisseur textile cheveux

Découvrez leurs pièces du Lundi 24 avril au Samedi 5 Août 2017 lors d’une exposition-vente chez EMPREINTES, le concept store des métiers d’art.

Retrouvez-les également sur des salons prestigieux, adaptés à leur marché de prédilection :

• Marie Masson et Maxime Leroy exposeront leurs pièces sur le salon Révélations, du 3 au 8 mai 2017 (aux côtés des lauréats 2016 : Camille Bellot & Paul Bouteiller, Yiyan Zhou et Marine Domniczak)

• Antonin Mongin aura un stand sur MAISON&OBJET*, du 8 au 12 septembre 2017

* MAISON&OBJET est un salon organisé par SAFI, filiale d’Ateliers d’Art de France et de Reed Expositions France.

Lauréats du Prix de la Jeune Création Métiers d’Art – Ateliers d’Art de France

Dénicheur de talents, le Prix de la Jeune Création Métiers d’Art accompagne chaque année une nouvelle génération de créateurs.

Pour l’édition 2017, 3 lauréats aux univers aussi surprenants qu’élégants ont été distingués.

Marie Masson imagine des objets corporels qui réinventent les formes et les codes des accessoires de la parure féminine et masculine, de manière insolite et élégante

Maxime Leroy travaille la plume de manière innovante pour créer des œuvres sculpturales, et avant-gardistes, des arts décoratifs aux objets de design, en passant par les vêtements.

Antonin Mongin associe la matière cheveu à des matériaux et des savoir-faire techniques textiles contemporains pour créer une collection de pièces hybrides uniques

Découvrez leurs pièces du Lundi 24 avril au Samedi 5 Août 2017 lors d’une exposition-vente chez EMPREINTES, le concept store des métiers d’art

Retrouvez-les également sur des salons prestigieux :

– Marie Masson et Maxime Leroy exposeront leurs pièces sur le salon Révélations, du 3 au 8 mai 2017

– Antonin Mongin aura un stand sur Maison&Objet, du 8 au 12 septembre 2017

 

Ouverture de l’exposition À poils et à plumes – Musée de Flandre – Cassel

Ce samedi 4 mars ouvrira l’exposition À poils et à plumes au musée de Flandre à Cassel, dans les hauts de France.

Cette exposition est dédiée à la création contemporaine en Belgique et fait suite à l’exposition L’Odyssée des animaux. Les peintres animaliers flamands du XVII° siècle.

L’exposition À poils et à plumes, par une mise en dialogue avec les collections du musée de Flandre et par une scénographie sur mesure donne un nouvel écrin aux surprenantes installations et photographies d’artistes de renommée internationale à l’instar de Jan Fabre, Wim Delvoye, Marie-Jo Lafontaine, Patrick Van Caeckenbergh, Berlinde de Bruyckeere, Thierry de Cordier, Michel Vanden Eeckhoudt, Koen Vanmechelen et Eric de Ville. C’est pratiquement l’ensemble du musée qui est revisité.

Au-delà du pouvoir émotionnel, les œuvres questionnent chacune à leur manière sur le rapport entre la forme, le sens et la codi cation. L’oiseau est-il symbole de liberté ou de mauvais présage ? L’animal incarne t-il un paradis perdu ou l’enfer sur terre ? Le représenter ne revient-il pas à nous confronter à notre réalité, à porter un regard critique sur notre société et à nous interroger sur le sens de notre existence ?

Les expressions et les messages sont pluriels. Demeure un point commun à tous ces artistes : la matière qui constitue le point de fusion et d’inspiration de leurs créations. Peau de cochon, carapace de tortue, scarabées, os, plumes, feuilles d’or, métal, verre, terre et cire… sont support, contenant ou contenu des idées. Le beau est transcendé par la fascination et la complexité de la pensée !

MUSVERRE – Alexander Ketele, mémoire du paysage

Une exposition présentée du 1er avril au 27 août 2017
Espace Grand-angle – MusVerre

Le MusVerre présente une exposition autour de l’œuvre Mémoire du paysage, mémoire de l’homme, créée entre 2014 et 2016 par l’artiste Alexander Ketele, pour le jardin de sculptures du musée.

Artiste sculpteur belge, Alexander Ketele s’intéresse depuis 1980 aux interactions changeantes entre l’espace, la matière et le mouvement. Le dialogue entre la pierre et le métal n’a cessé de faire évoluer son œuvre. Plus récemment, l’artiste, séduit par le verre, sa transparence, son pouvoir d’absorption et de réflexion l’a introduit dans ses œuvres en le combinant avec ces deux matériaux. Il recherche l’harmonie des formes et du mouvement et joue sur les contrastes de matières.

Invité en résidence à Sars-Poteries en 2014, A.Ketele a travaillé autour de la mémoire de la Première Guerre mondiale. Il s’est intéressé aux paysages truffés de trous d’obus autour de Vimy et dans son œuvre, Mémoire du paysage, mémoire de l’homme, a transformé les cicatrices du passé en un mouvement dynamique. L’exposition présente la genèse de ce travail (dessins, photographie, maquettes) et les confronte à d’autres œuvres de l’artiste telles que Walls qui mettent en tension le verre et le métal.

Forum des Sciences à Villeneuve d’Ascq – Hauts de France

Ouverture de 2 nouvelles expositions à partir de samedi 4 février 2017

Patate – 4 février / 3 septembre 2017

Rangée dans le panier à légumes, sur la table de la cuisine, la pomme de terre semble habituellement peu disposée à faire la conversation…
Et pourtant, elle en a des choses à nous raconter. De sa découverte à son arrivée dans nos assiettes, de ses origines sud-américaines aux enjeux de sa production industrielle, elle est la star d’une exposition inédite présentée au Forum des Sciences grâce au soutien de nombreux partenaires.

Sacrée Science – 4 février 2017 / 4 mars 2018

Pour fêter ses 20 ans, le Forum départemental des Sciences a choisi de proposer différentes activités au cours de cette nouvelle saison n’ayant ni plus ni moins comme fil rouge : C’est quoi la Science ? À cette occasion, le Forum départemental des Sciences présente une exposition consacrée à la science, ses méthodes et ses limites, entre savoirs et croyances. Sacrée science propose aux visiteurs près de 30 expériences étonnantes.

Musée départemental de Flandre – Cassel – Hauts de France

À poils et à plumes – second volet – 4 mars / 9 juillet 2017

Après les peintres animaliers dans la peinture flamande du XVIIe siècle, le musée de Flandre propose de poursuivre cette première odyssée avec un deuxième volet consacré à l’animal dans la création contemporaine en Belgique.

L’exposition À poils et à plumes, par une mise en dialogue avec les collections du musée de Flandre et par une scénographie sur mesure donne un nouvel écrin aux surprenantes installations et photographies d’artistes de renommée internationale à l’instar de Jan Fabre, Wim Delvoye, Marie-Jo Lafontaine, Patrick Van Caeckenbergh, Berlinde de Bruyckeere, Thierry de Cordier, Michel Vanden Eeckhoudt, Koen Vanmechelen et Eric de Ville. C’est pratiquement l’ensemble du musée qui est revisité.

 

Éditions Ulmer

Découvrez le programme du premier semestre 2017 des Éditions Ulmer.

De très beaux livres à découvrir, Tout se mange dans mon jardin, Tout est jardin, Le jardin plume, L’apiculture naturelle, La mémoire des étangs et des marais, Le cours du paysage et bien d’autres.

Fondation de l’Hermitage

En 2017, la Fondation de l’Hermitage a le privilège d’accueillir, pour une durée exceptionnelle de sept mois, les joyaux impressionnistes et postimpressionnistes de la collection Bührle. Composée de chefs-d’œuvre d’artistes incontournables des XIXe et XXe
siècles, comme Les coquelicots près de Vétheuil de Monet (vers 1879), Le garçon au gilet rouge de Cézanne (vers 1888), ou encore Le semeur au soleil couchant de Van Gogh (1888), cette collection particulière compte parmi les plus prestigieuses au monde.

En dévoilant les trésors de la Fondation E. G. Bührle, la Fondation de l’Hermitage poursuit l’exploration des grandes collections privées suisses qu’elle mène depuis une vingtaine d’années, avec notamment ses expositions dédiées aux collections Weinberg (1997), Jean Planque (2001), Arthur et Hedy Hahnloser (2011), Jean Bonna (2015).

[EVENEMENT] Salon International du Patrimoine Culturel par les Ateliers d’Art de France, 22e édition

Thème : Les chantiers remarquables du patrimoine Carrousel du Louvre, Paris

Du 03 au 06 novembre 2016

2016 : un Salon du patrimoine culturel remarquable
La 22e édition du Salon International du Patrimoine Culturel, évènement de référence des acteurs majeurs du secteur, se tiendra du 3 au 6 novembre 2016 au Carrousel du Louvre à Paris. 340 exposants français et étrangers seront présents, professionnels de la restauration et de la sauvegarde du patrimoine bâti ou non bâti, matériel ou immatériel représentant près de 40 métiers.
Cette année, le salon mettra à l’honneur les « Chantiers remarquables » Dynamisée par une session 2015 record, l’édition 2016 mise à nouveau sur la qualité, autour du thème des « Chantiers remarquables du patrimoine ». Ces travaux mettent en avant l’excellence et la singularité de savoir-faire des lieux, qu’ils soient publics ou privés. Ces chantiers nécessitent l’intervention de multiples corps de métiers, parfois rares. Architectes, entrepreneurs du bâti et maints métiers mêlent avec talent, respect de la tradition et volonté de repousser les limites de leurs technicités. Le thème prendra place sur le salon à travers des réalisations d’exposants présentées sur leur stand mais aussi par des conférences et des projections de films.

[DERNIERS JOURS] Exposition Anne Valérie Hash. Décrayonner à la Cité de la dentelle et de la mode, Calais

Jusqu’au 13 novembre 2016

La Cité internationale de la dentelle et de la mode invite Anne Valérie Hash, créatrice essentielle de la scène francaise. Anne Valérie Hash est une des rares maisons à avoir obtenu le prestigieux label de la Haute Couture.
Cette exposition, la première à lui être consacrée en France, explore ses 13 premières années de création. Depuis « fillemâle », sa première collection en 2001, Anne Valérie Hash affirme son style. Cette première expérience fait signature : un vestiaire masculin totalement débâti pour élaborer un vestiaire exclusivement féminin. Déconstruire pour mieux reconstruire, tel est le précepte qui lui sied le mieux. Elle équilibre les notions de modernité et de tradition. Elle déséquilibre les symétries et les volumes. En 2014, elle décide de marquer une « pause », pour mieux revenir sur les devants de la scène en 2016.
L’exposition « Anne Valérie Hash. Décrayonner » détaille le geste créatif. Une centaine de pièces et des documents exclusifs décodent cette harmonie des contraires.

[EXPOSITION] De la caricature à l’affiche, 1850-1918 au Palais Lumière, Evian

05 novembre 2016 – 08 janvier 2017

Le Palais Lumière d’Evian, après le musée des Arts décoratifs, propose de mettre en lumière l’apport des caricaturistes à l’histoire de l’affiche entre 1850 et 1918.
Le début du XXe siècle marque la fin d’une génération, Toulouse Lautrec, Chéret et Mucha. Leur absence crée alors un sentiment de vide d’autant plus fort que leurs images étaient devenues omniprésentes sur les murs de Paris. Un vide qui a pu laisser s’installer l’idée que l’art de l’affiche était resté moribond jusqu’en 1918. C’est mal connaître le rôle joué par les dessinateurs de presse et les caricaturistes durant cette période car, très vite, les annonceurs repèrent leur trait acerbe, leur maîtrise du raccourci, leur art de l’ellipse, qui rejoignent admirablement les premières théories publicitaires. Ces dessinateurs prennent le relais et renouvellent le genre en profondeur : parmi eux Jossot, Sem, Barrère, Guillaume Gus Bofa, Roubille ou Cappielo, autant d’artistes qui ont inspiré Cabu ou Wolinski.
Réalisée à partir des collections du musée des Arts décoratifs, l’exposition retrace ce moment de l’histoire de l’affiche intimement liée à l’histoire de la presse, aux contextes politiques et économiques depuis 1850, un moment clé de l’histoire de la publicité.

[EVENEMENT] PERFORMANCE : A CATALOGUE OF STEPS, DD DORVILLIER – Mona Bismarck American Center,

dans le cadre de FIAC PARADE

Vendredi 21 octobre à 19h
Gratuit

Débuté en 2012, A catalogue of steps de la chorégraphe DD Dorvillier est un ensemble de plus 300 fragments chorégraphiques tirés des vidéos de ses oeuvres créées à New York entre 1990 et 2004, classés en un catalogue selon une taxonomie inventée. Dans le cadre du Festival Parade de la FIAC, A catalogue of steps at the fair est une collection de fragments choisis spécialement pour trois lieux parisiens : les salons de réception et jardins du Mona Bismarck American Center, le Jardin des Tuileries, et les salles de l’Orangerie. La répétition en boucle des fragments dans chaque site, les différences entre les corps des danseurs et les lieux visités, permettent la création d’un espace de contemplation pour le visiteur.

[DERNIERS JOURS] Paysages contemporains, les 30 ans du parc de sculptures du Domaine de Kerguéhennec

[DERNIERS JOURS] “LEE Bae” au Domaine de Kerguéhennec, Chapelle

Jusqu’au 06 novembre 2016

L’artiste LEE Bae, largement reconnu en Corée, investit la chapelle du Domaine de Kerguéhennec pour une création in situ.

Les 30 ans du Parc de sculptures du Domaine de Kerguéhennec
Jusqu’au 06 novembre 2016

L’exposition présentée avec le Frac Bretagne questionne le paysage dans la diversité de ses dimensions – esthétique, économique, culturelle, politique… C’est l’un des axes forts de la collection du Frac Bretagne, depuis sa création, et de la programmation artistique du Domaine. L’exposition investit la totalité des espaces (château, écuries, orangerie, parc). On y trouve, entre autres, des œuvres des artistes présents dans la collection du parc (Richard Artschwager, Élisabeth Ballet, François Bouillon, Jean-Gabriel Coignet, Ian Hamilton Finlay, Toni Grand, Étienne Hajdu, François Morellet, Maria Nordman, Jean Pierre Raynaud, Carel Visser). Une occasion, souvent, de mettre en regard pratique d’atelier et pratique d’in situ et de vérifier, s’il le fallait, combien ces pratiques sont indissociables et se nourrissent l’une l’autre, dans le continuum, pas forcément linéaire, d’un processus de création toujours complexe.

[TABLE RONDE] CHERCHEZ LES FEMMES : recognizing women artists today – Dimanche 16 octobre à 17h au Mona Bismarck American Center

À l’occasion du 30e anniversaire du Mona Bismarck American Center

et du National Museum of Women in the Arts (Washington D.C), la directrice du NMWA Susan Fisher Sterling introduira la table ronde sur le rôle des artistes femmes dans l’histoire jusqu’à nos jours. Participeront à la discussion Fabrice Hergott, directeur du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Camille Morineau, co-fondatrice et présidente d’AWARE (Archives of Women Artists, Research & Exhibitions), Floriane de Saint Pierre, femme d’affaires et collectionneuse d’art, et l’artiste contemporaine Elsa Sahal. En comparant la situation des femmes artistes en France et aux États-Unis, ainsi que les initiatives récentes pour leur donner plus de visibilité dans les institutions publiques et les galeries, ce débat permettra de partager idées et opinions sur un sujet toujours autant d’actualité.

Tout savoir sur : http://www.monabismarck.org/?lang=fr

[JARDIN & PAYSAGE] Les nouveautés Jardin et Paysage aux éditions Ulmer.

[JARDIN & PAYSAGE] Les nouveautés Jardin et Paysage aux éditions Ulmer.

« JARDINS D’HIVER Une saison réinventée » par Cédric Pollet
Parution le 29 septembre 2016

« JEAN MUS : JARDINS MÉDITERRANÉENS CONTEMPORAINS »,
Photos : Philippe Perdereau Texte : Dane McDowell
Parution le 13 octobre 2016.

« LES NOUVEAUX PAYSAGES DE LA VIGNE » par Christiane Camou, Françoise Dubarry, Philippe Perdereau.
Parutions le 13 octobre 2016

[TABLE RONDE] CHERCHEZ LES FEMMES : recognizing women artists today

Dimanche 16 octobre à 17h

À l’occasion du 30e anniversaire du Mona Bismarck American Center et du National Museum of Women in the Arts (Washington D.C), la directrice du NMWA Susan Fisher Sterling introduira la table ronde sur le rôle des artistes femmes dans l’histoire jusqu’à nos jours. Participeront à la discussion Fabrice Hergott, directeur du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Camille Morineau, co-fondatrice et présidente d’AWARE (Archives of Women Artists, Research & Exhibitions), Floriane de Saint Pierre, femme d’affaires et collectionneuse d’art, et l’artiste contemporaine Elsa Sahal. En comparant la situation des femmes artistes en France et aux États-Unis, ainsi que les initiatives récentes pour leur donner plus de visibilité dans les institutions publiques et les galeries, ce débat permettra de partager idées et opinions sur un sujet toujours autant d’actualité.

[EXPOSITION] Carte blanche à Noé Duchaufour-Lawrance Mobilier national, Galerie des Gobelins, Paris 20 octobre 2016 – 04 janvier 2017

Imaginez-vous, seul(e), déambulant dans une grande demeure, passant de pièce en pièce, où chacune serait occupée par des meubles recouverts d’un drap blanc. C’est ce voyage que nous propose le jeune designer Noé Duchaufour-Lawrance dans sa Carte blanche de la Galerie des Gobelins. Les dernières créations du designer réalisées avec l’Atelier de Recherche et de Création (ARC) du Mobilier national (collection Transmissions) sont en effet inspirées par l’imagerie collective des silhouettes de meubles fantomatiques recouverts de tissus blancs qui sommeillent à l’abri des grandes maisons.

Tout savoir sur http://www.mobiliernational.culture.gouv.fr/fr/accueil

[EVENEMENT] Tombée de métier Mobilier national, Galerie des Gobelins, Paris 20 octobre 2016 – 04 janvier 2017

Le jour de la tombée de métier, moment où l’on détache l’oeuvre de son support, l’artiste et l’artisan découvrent ensemble la réalisation dans son intégralité. C’est un moment d’émotion intense. L’aventure, qui s’achève à cet instant, a débuté plusieurs années auparavant. Cette aventure est avant tout l’histoire d’une rencontre entre un artiste et des artisans d’art.

L’édition 2016 « Tombée de métier » présente les dernières créations de tapisserie, tapis et dentelle de 15 artistes venant d’horizons très divers : André-Pierre Arnal, Michel Aubry, Albert Ayme, Erik Boulatov, Daniel Chompré, Stephen Craig, Sheila Hicks, Nathalie Junod Ponsard, Klaus Rinke, Pierre Mabille, Claire Pichaud, Ghislaine Portalis, Frédéric Ruyant, Jana Sterbak, Jacques Vieille. L’exposition ambitionne également de montrer la vitalité, l’inventivité, la diversité des savoir-faire textiles, d’une part et de valoriser le processus créatif, d’autre part.

Tout savoir sur http://www.mobiliernational.culture.gouv.fr/fr/accueil

[PERFORMANCE HORS LES MURS] LYNDIA LUNCH & WEASEL WALTER à la Maison de la Poésie

Poésie

Jeudi 13 octobre à 19h

Le Mona Bismarck American Center et la Maison de la Poésie ont le plaisir d’inviter Lydia Lunch, reine de la no wave, muse du cinéma transgressif, écrivaine, musicienne, artiste du spoken word et photographe, pour interpréter Brutal Measures avec Weasel Walter, multi- instrumentaliste et compositeur originaire de New York. Cette dernière collaboration combine la dynamique du spoken word histrionique de Lydia Lunch et la virtuosité d’improvisation de Weasel Walter, pour créer une soirée de vérité musicale intime, provocatrice, voire hilarante, à la Maison de la Poésie.

[DERNIERES SEMAINES] FONDATION CLAUDE MONET, GIVERNY ouverte jusqu’au 1er novembre 2016

Quand il s’installe à Giverny, le 29 avril 1883, Claude Monet (Paris, 14 novembre 1840 – Giverny, 5 décembre 1926) se prendra de passion pour le jardinage. Le Clos Normand d’abord, puis à partir de 1890, le Jardin d’Eau, témoigneront de son engouement pour les plantes mais aussi pour leur « mise en scène » où il révélera une extrême originalité, réalisant deux jardins qui ne ressembleront à nul autre. S’entourant des conseils avisés d’un Georges Truffaut, échangeant ses expériences avec ses amis Gustave Caillebotte ou Octave Mirbeau, tous deux habiles jardiniers, fervent lecteur des catalogues des pépiniéristes, courant les expositions de plantes et les jardins botaniques, Claude Monet invente des jardins qui évoquent sa peinture, toujours en mouvement, où la lumière révèle les couleurs en vibrations continuelles. Peu à peu abandonnés à la mort du peintre, les jardins seront restaurés à partir de 1977 avant d’être ouverts au public le 1er juin 1980. De mars à octobre, les jardins offrent une succession de floraisons remarquables. Bulbes, annuelles, bisannuelles, vivaces de printemps et d’été, nymphéas, arbustes à fleurs, rosiers, pivoines, vivaces et feuillages d’automne, ce sont des milliers de variétés végétales qui rythment la vie de ces jardins extraordinaires. Ici, le visiteur est convié à une expérience unique, celle de pénétrer au cœur même de l’imaginaire du peintre.

Tout savoir sur http://fondation-monet.com

[LITTÉRATURE] “FORMES ET MOTIFS DANS LA NATURE. L’ordre caché du monde sous l’apparent chaos” par Philip Ball.

Editions Ulmer. Parution le 6 octobre 2016.

La nature utilise des principes simples pour créer « une infinité de belles et admirables formes », comme l’exprimait Darwin.
De la spirale des escargots à celle des galaxies, des nervures des feuilles aux méandres des rivières, des rayures du zèbre à celles des poissons-anges… certains types de formes et de motifs sont récurrents dans la nature à tous les niveaux d’organisation. En s’appuyant sur une incroyable galerie de photos, Philip Ball nous fait prendre conscience de la beauté de ces plans d’organisation récurrents et nous en révèle les causes.