CORNEILLE, Un COBRA dans le sillage de Gauguin

Au Musée de Pont-Aven
du 1er février au 24 mai 2020

Deux ans après la grande rétrospective Cobra, la couleur spontanée qui avait réuni les principaux membres danois, néerlandais, belges, français, islandais et anglais du groupe, le Musée de Pont- Aven met à l’honneur l’un des membres fondateurs de Cobra : Corneille.

L’exposition Corneille, un Cobra dans le sillage de Gauguin, présentée du 1er février au 24 mai 2020 au Musée de Pont-Aven, retrace le parcours de Corneille au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Elle revient pour la première fois sur la filiation qui lie son œuvre à celui de Paul Gauguin et à Pont-Aven, où Corneille se rendit à plusieurs reprises.

En 1950, alors qu’il fait partie des jeunes membres du groupe Cobra, Corneille (1922-2010) vient à Pont- Aven sur les traces de Paul Gauguin (1848-1903) dont il admire la peinture. Il revient en Bretagne en 1960 lors d’un séjour estival à Beg-Meil. Corneille aime les villages bretons qui lui rappellent la Hollande. Il apprécie tout particulièrement Pont-Aven où Gauguin a séjourné et où Corneille se rend à plu- sieurs reprises et notamment en 2002 à l’occasion d’une exposition qui lui est consacrée. Mais, c’est surtout la présence du souvenir du maître de l’École de Pont-Aven qui le fascine. En dédiant sa vie entière à la peinture et à son goût des voyages lointains, Gauguin fut pour Corneille un maître dont il n’oublia jamais l’héritage artistique.

À travers une sélection d’œuvres, parfois inédites, l’exposition présente le parcours de Corneille depuis le scandale fondateur des années Cobra jusqu’au renouveau de la figuration qui distingue son œuvre à partir des années soixante-dix. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Corneille incarne de manière singulière tous les enjeux du renouveau de la peinture. En 1945, il refuse l’opposition entre l’abstraction et la figuration. Au sein du groupe Cobra, il pratique une peinture inspirée des dessins d’enfants et fondée sur l’expression de la couleur et le pouvoir de l’imagination. Après une période dominée par l’abstraction, il renoue vers 1968 avec le thème de la figure humaine et participe à l’essor d’une nouvelle figuration. L’exposition au Musée de Pont-Aven porte un nouveau regard sur son œuvre et reconsidère l’ensemble de sa création à la lumière de ses nombreux voyages, de sa collection d’art africain, de ses collaborations artistiques et de ses écrits personnels.

Organisée sous le commissariat général d’Estelle Guille des Buttes et le commissariat scientifique de Victor Vanoosten, l’exposition réunit soixante- quatorze œuvres (32 peintures, 2 sculptures, 38 oeuvres d’art graphiques, 2 céramiques) pro- venant du Cobra Museum voor Moderne Kunst d’Amstelveen aux Pays-Bas, du Kunstmuseum de la Hague, du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, Paris, du Musée des Abattoirs, Toulouse, du Musée d’art moderne de Troyes, du musée du Touquet-Paris-Plage et de grandes col- lections privées européennes.

L’exposition est présentée à l’occasion du dixième anniversaire de la disparition de Corneille. Elle est conçue en étroite collaboration avec Arteos Expositions, Paris, et la Fondation Guillaume Corneille, Bruxelles.

Cet événement offre l’occasion d’une véritable redécouverte de l’œuvre de Corneille au fil de cinquante années de création au cœur du XXe siècle et de l’histoire de l’art moderne.

Peinture sur toile de 1950

Museum Connections – le rendez-vous international de l’équipement et de la valorisation des musées & sites culturels.

Il accompagne depuis 25 ans les sites culturels dans le développement de leurs ressources propres ainsi que dans leur transformation numérique à travers deux zones d’exposition :

Museum Shop : Produits – Tendances & Inspiration
Museum Tech : Équipement – Technologies et innovation

À ces deux zones d’exposition s’ajoute un programme de conférences internationales ainsi que des ateliers professionnels animés par des experts internationaux reconnus.

Après le succès de l’édition 2019 qui a accueilli 340 exposants et 4300 visiteurs sur 6 500m2, Museum Connections s’apprête à célébrer son 25ème anniversaire et affirme son positionnement de rendez-vous incontournable du secteur.

À l’heure où les visites de lieux culturels se font de plus en plus fréquentes, les sites culturels du monde entier ont entamé leur révolution digitale, et le numérique accompagne aujourd’hui fréquemment le visiteur dans son expérience de visite. Museum Connections cherche ainsi à s’adapter et

à répondre aux nouveaux besoins numériques du secteur culturel en développant et en identifiant la zone MuseumTech. Solutions digitales, équipements et innovations destinés aux lieux culturels seront proposés par la centaine d’exposants présents.

Les professionnels du secteur découvriront également les dernières tendances et les avant-gardes en matière de merchandising culturel au sein de la zone MuseumShop dont l’offre est encore renforcée.

Rendez-vous international, Museum Connections s’adresse aux professionnels du monde entier : 35% de visiteurs étrangers ont parcouru le salon en 2019 et 119 exposants étrangers sont venus présenter leurs produits et services.

De nombreuses conférences et ateliers menés par des experts internationaux autour des expériences immersives, des innovations dans le domaine de la médiation ou encore sur le futur des boutiques, permettront également de s’informer et d’échanger sur les pratiques et les tendances du secteur.

Focus conférence :
Le bien-être au musée et le lien avec les communautés locales

lors que les espaces manquent et que les individus sont à la recherche d’interactions humaines toujours plus significatives et transformatrices, les musées apportent inspiration, bien-être et soutien aux publics dans toutes leurs diversités.

Que ce soit à travers des séances de yoga ou de méditation, ou des programmes pour soigner les patients atteints de démence, les musées travaillent intensément avec les organismes locaux sociaux ou médicaux pour mettre leurs collections au service du bien-être.

À l’instar du Canada où pour la première fois au monde, des patients atteints de maladies men- tales ou physiques peuvent recevoir une prescription et ainsi aller voir gratuitement des exposi- tions au Musée des beaux-arts de Montréal depuis le 1er novembre 2019, d’autres initiatives de musées permettent aux visiteurs et aux communautés locales de tisser des liens plus ou moins forts avec les musées.

Conférence : La question du bien-être au musée et le lien social qu’il permet de tisser mercredi 15 janvier 2020 à 11h45
Animée par
Ronan Brindley de la Manchester Art Gallery, Royaume-Uni

Elisabeth Ioannides, Education curator & Art psychotherapist au musée national d’art moderne de Grèce
Estelle d’Almeida, chargée de projet «Art Detox» au Centre Pompidou, France

• Une fois par mois, le Centre Pompidou invite les visiteurs à une matinée « Art détox », pour expérimenter la création par les sens. Avant
l’ouverture au public, le musée propose
une visite détoxifiante, alliant expérience corporelle et contemplation, proposée par deux praticiens de l’école Zhiroujia qui initient aux postures du Qi-Gong face aux chefs-d’œuvre de la collection. Les pratiquants échangent ensuite sur les enjeux de l’art moderne et contemporain autour
d’une réinterprétation de l’œuvre-phare de la matinée sous forme d’un cocktail pensé et réalisé par le mixologue Maxime Potfer, en partenariat avec L’Experimental Cocktail Club. La matinée se poursuit par une conférence inédite conduite par un historien de l’art

  • Le Musée Départemental Matisse du Cateau-Cambrésis (59) offre aux communautés locales diverses façons de découvrir autrement son musée. Des cours de préparation à la naissance par les Sages-femmes de la Maternité du Cateau-Cambrésis sont par exemple dispensés dans les salles du musée. Sont également organisés des « salons de tétées » en groupe pour allaiter dans les salles du musée. De même, un tapis d’éveil à destination des bébés et des jeunes enfants a été réalisé sur la base d’un chef-d’oeuvre du musée « Fenêtre à Tahiti II ». En éveillant les sens par le toucher des différents tissus et textures, le musée essaye de raviver la mémoire des anciens, de susci- ter le plaisir chez les bébés et de faire comprendre le tableau aux plus jeunes.
  • Un vendredi par mois, La Piscine – Musée d’art et d’industrie André Diligent de Roubaix
    (59) et le service des sports de la Ville de Roubaix proposent de reproduire avec le corps une sélection d’œuvre d’art. Au cœur du musée, quelques œuvres sont observées puis reproduites avec trois disciplines de «Bien être» : Pilates, Qi Gong et Yoga.

L’IMPRESSIONNISME D’APRÈS PONT-AVEN

Exposition présentée au musée de Pont-Aven du 20 juin au 5 janvier 2019.

Cette nouvelle exposition conçue par le musée met en lumière l’importance de la Bretagne, et de Pont-Aven en particulier, dans les explorations artistiques de Paul Gauguin et des peintres qui l’accompagnent dans cette aventure. Certains d’entre eux adhèrent totalement à ses recherches novatrices imprégnées de synthétisme et de symbolisme, d’autres partagent leur orientation entre cette révolution esthétique et des approches impressionnistes. Au départ de Gauguin, malgré la dispersion du groupe de Pont-Aven, certains artistes choisissent de rester pour cultiver ces «impressions bretonnes».

L’exposition présente 87 œuvres avec notamment des prêts du musée d’Orsay, du musée de Reims, du musée d’Art moderne du Havre, du musée d’Arts de Nantes, du musée des Beaux-Arts de Rennes, du musée des Beaux-Arts de Quimper, du Petit Palais de Genève, du Museo Thyssen-Bornemisza de Madrid, ainsi que des œuvres rarement montrées, issues de collections particulières.

Gauguin à Pont-aven : la liberté de créer

Dans une première partie, l’exposition met en valeur l’importance de la période impressionniste comme premier jalon des réflexions artistiques de Paul Gauguin (1848-1903).

L’impressionnisme lui a apporté une certaine maîtrise de la variation de la lumière en plein air, un usage plus audacieux de l’éclat des couleurs et une liberté d’expression picturale.

Paul Gauguin, encore artiste amateur, rencontre Camille Pissarro (1830- 1903) en 1874. Dès lors, il suit les leçons de son «cher maître» et s’en- gage d’abord dans une voie d’initia- tion purement impressionniste, où prédomine l’observation du réel à travers les effets de la lumière. L’exposition présente en préambule, des œuvres impressionnistes de Paul Gauguin et de Camille Pis- sarro pour marquer leur lien de filiation.

En 1886, Paul Gauguin participe à la dernière exposition des Impression- nistes à Paris avant de séjourner pour la première fois à Pont-Aven, tandis que Claude Monet (1840-1926) est au même moment à Belle-Ile-en-mer. Entre 1886 et 1889, les réflexions de Gauguin aboutissent à l’éclosion du synthétisme, auquel vont adhérer d’autres artistes avant-gardistes.

En 1889, est organisée à Paris l’Ex- position du Groupe Impressionniste et Synthétiste au Café Volpini, à côté de la Tour Eiffel ; elle manque d’homogénéité artistique. Toutefois, sous le terme « Impressionniste », Gauguin évoque avant tout la liberté farouche de créer.

Dans ce contexte, notre exposition présente aussi des œuvres plus impressionnistes que synthétistes d’Émile Schuffenecker (1851- 1934).

Les influences visibles et parfois passagères du cloisonnisme et du synthétisme dans le groupe de Pont- Aven perdurent jusqu’au départ dé- finitif de Gauguin, à Tahiti, en 1895. Par la suite, les choix stylistiques de certains peintres de Pont-Aven oscillent entre impressionnisme et post-impressionnisme, parfois teintés de japonisme.

Pont-aven après Gauguin : la voie impressionniste

La seconde partie de l’exposition valorise les voies plus impression- nistes, au sens historique du terme, empruntées par certains artistes du groupe de Pont-Aven. Ces derniers n’ont jamais totalement succombé au symbolisme de Paul Gauguin. Délais- sant les aplats de couleurs, ils s’ins- crivent, chacun à leur manière, dans la veine développée par Claude Monet en Bretagne et tentent eux aussi d’ap- porter des réponses aux vibrations atmosphériques liées à l’océan, que le maître de Giverny a eu tant de mal à maîtriser pendant son séjour breton.

Après le départ de Paul Gauguin, des peintres du groupe de Pont- Aven rejoignent les ateliers parisiens ou regagnent leur pays d’origine. En revanche, d’autres décident de prolonger leur séjour en Bretagne, d’y revenir régulièrement ou tout

simplement de s’y installer. Parmi eux, certains approfondissent leur travail d’après la nature, en plein air, et reprennent ainsi le chevalet et les tubes de couleurs le long des côtes et à l’intérieur des terres. Ils se ré-appro- prient les reflets et les irisations de la lumière de manière personnelle, dans des lieux géographiques différents. Ces «Impressionnistes de Pont-Aven» ont pour noms Henry Moret (1856- 1913), Maxime Maufra (1861-1918), Ferdinand Loyen du Puigaudeau (1864- 1930), Gustave Loiseau (1865-1935).

L’exposition dévoile des séries théma- tiques composées d’œuvres significa- tives de ces peintres, où le public peut apprécier à quel point la Bretagne fut une grande source de captation de la lumière comme le fut la Normandie avec d’autres artistes majeurs du mouvement impressionniste.

Henry Moret finit par s’installer à Doëlan, près de Pont-Aven, Maxime Maufra à Kerhostin dans la presqu’île de Quiberon, Ferdinand Loyen du Puigaudeau dans le manoir de Kervaudu près de Batz-sur-Mer, Gustave Loiseau passe de nombreux séjours à Pont-Aven. Cette adhésion à la Bretagne démontre à quel point ces artistes souhaitent être au plus près des sujets traités afin de mieux les posséder. Leur talent ne passe pas inaperçu et la fameuse Galerie des Impressionnistes de Paul Durand- Ruel (1831-1922) offre un contrat d’exclusivité à Moret et Maufra dès 1895, puis à Puigaudeau et Loiseau.

L’exposition présente une large sélection de ces 4 artistes très appréciés des grandes collections anglo-saxonnes et étrangères du début du XXème siècle.

Michel Mousseau et Daniel Pontoreau au Domaine de Kerguéhennec

Ce printemps, le domaine départemental de Kerguéhennec, invite à découvrir deux artistes d’une très grande singularité. Expositions du 31 mars au 2 juin 2019.

Michel Mousseau, peintre abstrait, a réalisé une centaine de dessins sur le motif lors d’une résidence au domaine.

Daniel Pontoreau, sculpteur, investit les vastes volumes des écuries avec un ensemble d’œuvres choisies.

Michel Mousseau naît en 1934 en Anjou (France). Adolescent, il découvre Cézanne au lycée Lakanal à Sceaux. Il s’échappe souvent et peint seul dans la campagne. Un camarade l’introduit dans un atelier de peintre où sont accrochés d’authentiques Soutine et Modigliani.

En 1957, deux expositions personnelles marquent le début de sa carrière de peintre, à la Galerie Malaval à Lyon et à la Galerie Tooth de Londres. Suivront pendant plus de dix ans des expositions régulières rue Bona- parte à la Galerie Motte, qui le prend sous contrat. Il s’installe définitivement en 1975 dans le 20e arron- dissement de Paris où il aménage un ancien atelier de menuisier.

Il fait rapidement évoluer sa peinture, d’abord descrip- tive, vers une certaine abstraction, où la couleur prend toute la place. La source de son inspiration demeure ce regard à l’affût qu’il porte sur le monde. Aujourd’hui, il développe sur la toile de grandes plages de franches couleurs, rouges, bleues, jaunes, qu’il met en rapport avec des tons sombres, voire très sombres d’une ma- tière dense qui retient la lumière. Quel qu’en soit le for- mat, grand comme la main ou à la taille d’un homme debout, la composition se veut à la fois monumentale et intime. Par tempérament, il fait le choix d’exprimer le versant lumineux et dynamique de la vie.

A partir des années 1990, dans le Cotentin, il entreprend un projet d’épuisement du paysage par le dessin, à l’instar de Pérec. Chaque été, même papier, même crayon, il investit le même lieu circonscrit devenu un vé- ritable atelier-dehors.Avec pour enjeu de faire évoluer le dessin en travaillant sur la forme sans changer de motif. Depuis, sont nés là plusieurs milliers de dessins, baptisés Lisières.
En septembre-octobre 2017, cette méthode transposée au Domaine de Kerguéhennec lors de la résidence de Michel Mousseau a trouvé son plein épanouissement et produit 103 dessins baptisés Territoires des origines.

Le nouvel Espace Famille au musée de la Grande Guerre de Meaux vient d’ouvrir !

Depuis son ouverture en 2011, le musée s’est toujours attaché à être accessible au plus grand nombre et surtout à toutes les tranches d’âges, petits et grands.
Musée d’Histoire et de société, le musée de la Grande Guerre aborde à travers une scénographie immersive et de nombreuses pièces de collection, à la fois grandioses (avions, char, reconstitution de tranchées…) et au plus près de l’intime (gamelles des soldats, lettres, photographies, uniformes…), l’Histoire de l’humanité : celle de ces millions d’hommes et de femmes qui, en 14/18, ont subi cette douloureuse page de l’Histoire… nos parents, grands-parents, arrières grands-parents.

Ce nouvel espace Famille offre aux visiteurs la possibilité de faire une pause à l’arrière du front, au sein d’un cantonnement.
En 14-18, après avoir passé un moment plus ou moins long en première ligne, les soldats bénéficient d’un repos dans des zones de cantonnement. Comme eux, les visiteurs vont pouvoir profiter de cet instant pour lire, écrire à leur famille, essayer des uniformes, se photographier et découvrir des colis ! L’idée est de partager un moment de découverte et de convivialité.

En immersion dans un campement constitué de caisses et d’accessoires, les visiteurs sont plongés au sein d’une « parenthèse » de la vie du soldat, qui devient également une « parenthèse » dans leur parcours de visite, au cœur des 3000 m2 d’exposition du musée de la Grande Guerre.

Le visiteur, acteur de sa visite
Les manipulations à disposition du public au sein de cet espace :

Réconfort postal

Au cantonnement, les soldats recevaient des colis. Pendant les quatre années du conflit, énormément d’objets ont été expédiés : environ 10 milliards en 1918 ! Les soldats demandaient régulièrement à leurs proches de leur envoyer de quoi améliorer leur quotidien pour garder le moral.

Grâce à la lecture de lettres-témoignages et grâce à la diffusion de quelques odeurs clés, les visiteurs sont invités à découvrir de quoi pouvaient être composés ces colis.

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Je t’écris du front…

Pendant leurs moments de repos, les soldats écrivaient énormément de lettres pour garder le lien avec leur famille. Tout comme eux, les jeunes visiteurs sont invités à prendre place à table afin d’écrire une carte postale à l’un de leurs proches. Ils pourront ensuite l’envoyer en la glissant dans la boîte aux lettres présente dans l’espace, sans oublier de la timbrer au préalable (cartes et crayons mis à disposition).

“Dès que j’avais un instant de loisir, je prenais mon calepin pour noter mes observations. J’écrivais en ligne, j’écrivais au repos, j’écrivais partout ; mon crayon me quittait encore moins que mon fusil.” Roland Dorgelès, Les Croix de bois, 1919

Tous en uniforme !

Les jeunes visiteurs sont invités à se mettre dans la peau des soldats en enfilant les copies d’uniformes mises à leur disposition : tenue d’infirmière, uniformes français, britannique et allemand. Une fois habillés, ils peuvent se prendre en photo dans un décor pour partager le souvenir de leur expérience !

Le Parc Zoologique de Paris fête ses 5 ans de réouverture

Le 12 avril 2019, le Parc Zoologique de Paris aura 5 ans. Un week-end festif et l’annonce de l’arrivée de représentants de 5 nouvelles espèces, dans chacune des 5 zones géographiques que compte le Parc, marqueront cet anniversaire

5 ans, 5 nouvelles espèces

5 nouvelles espèces, faciles à acclimater, visibles tout le temps et par tous les temps, feront leur entrée au Parc Zoologique de Paris. 

Les arrivées s’échelonneront tout au long de l’année 2019. Au-delà de la symbolique du chiffre 5 (5 ans, 5 biozones, 5 espèces), l’introduction de nouvelles espèces par zone géographique est en accord avec l’un des principes fondateurs du Parc : la présentation des animaux dans leur milieu naturel. 

Le portrait des nouveaux arrivants est à découvrir dans le dossier de presse.

Un grand week-end festif les 12,13 et 14 avril 2019

Durant ces trois jours, l’entrée sera gratuite pour les enfants de moins de 13 ans.

Un grand jeu concours est organisé avec dix lots à gagner dont une nuit au zoo.  La remise de ce prix aussi original qu’inédit aura lieu le 12 avril. 

Les gagnants vivront ainsi une expérience unique : ils assisteront à la fermeture et à l’ouverture du Parc avec les équipes animalières puis passeront la nuit dans un site privilégié du Parc.

5 « Rendez-vous sauvages » durant les vacances scolaires

Les « Rendez-vous sauvages » se sont installés dans la programmation du Parc depuis 2016 et sont bien identifiés par public. Sans changer de nom, ni de concept, les « RVS » vont désormais présenter une offre plus large, aussi bien sur le contenu que sur la durée. 

Programmés lors des vacances scolaires et non plus sur un week-end, les nouveaux « Rendez- vous sauvages » mettront en valeur l’ensemble des caractéristiques d’une bizone avec un focus sur les nouveaux arrivants. L’objectif : valoriser l’environnement paysager, sensibiliser le public aux interactions au sein des différents milieux naturels et élargir la présentation à d’autres domaines.

Exposition Tal Coat au musée de Pont-Aven

Le Musée de Pont-Aven présente, en partenariat avec le Domaine départemental de Kerguéhennec en Morbihan, une exposition temporaire consacrée à l’artiste Pierre Tal Coat, intitulée Tal Coat (1905-1985) – En devenir, du 1er février au 10 juin 2019.

Le parcours permanent du nouveau Musée de Pont-Aven présente la révolution artistique initiée par les théories de Paul Gauguin et Émile Bernard à la fin du XIXe siècle. Cette étape majeure ouvre la voie à de nouvelles esthétiques et notamment à l’abstraction, au XXe siècle. Une exposition rétrospective sur l’oeuvre de Tal Coat est l’occasion de valoriser un travail artistique trop méconnu du grand public.

Né à Clohars-Carnoët, près de Pont-Aven, Pierre Tal Coat, né Jacob (1905-1985), dit « Tal Coat », est fils de pêcheur. D’abord apprenti forgeron, une bourse lui permet de devenir brièvement clerc de notaire, à Arzano (Finistère). En 1924, il est mouleur et peintre sur céramique à la faïencerie Henriot. À Paris, il travaille à la manufacture de Sèvres et comme modèle à l’Académie de la Grande Chaumière. Après ces divers métiers, il devient artiste autodidacte. Au Louvre, il étudie l’art des grands maîtres des écoles françaises et italiennes du XVIème siècle, ce qui influencera son approche de l’espace. Henri Bénézit, jeune collaborateur puis directeur de la Galerie Fabre, est séduit par ses dessins et pastels. Ce dernier organise une première exposition en 1927. C’est à cette occasion que Pierre Jacob choisit le nom de TAL COAT (“front de bois”), afin d’éviter la confusion avec Max Jacob. Dès lors, il s’installe à Paris et rencontre notamment Félix Fénéon, Ernest Hemingway, Francis Picabia, les frères Giacometti, Gertrude Stein. Le portrait de cette dernière remportera le prix Paul Guillaume, en 1936.

En 1940, démobilisé, il part en Provence avec des amis artistes sur les pas de Cézanne. Son expression artistique prend alors un tour plus concis et ses compositions se construisent sur de grands rythmes. En 1957, il se fixe à Forges-lesbains (Essonne). Ses expositions se multiplient à travers le monde : Paris, Londres, New York, Berlin, Tokyo, etc. Il accompagne de ses dessins les poèmes d’André du Bouchet et, en 1968, reçoit le Grand Prix National des Arts. Une importante rétrospective lui est consacrée, en 1976, à Paris, au Grand Palais. Au contact de la nature tumultueuse des progressivement incorporée au paysage comme en témoigne la suite des Profils sous l’eau. Dans les années 50, sa peinture se libère tout à fait des conventions de la composition classique et de l’espace pictural hérité de la Renaissance. Les éléments semblent fusionner dans un même mouvement, toujours en expansion. Au début des années 60, Tal Coat s’installe à Dormont, non loin de Giverny, dans la vallée de la Seine. C’est là qu’il accomplira pleinement son oeuvre, après de profondes remises en cause qui déconcertent souvent ses contemporains, y compris ses plus fervents admirateurs. La liberté de peindre est à ce prix. Dans cette dernière période, il produit un ensemble d’oeuvres (peintures, dessins, gravures) qui n’ont aucun équivalent dans l’histoire de l’art et qui font de lui l’égal des plus grands. Cette exposition est organisée en partenariat avec le Domaine départemental de Kerguéhennec, en Morbihan, qui conserve un fonds de 1200 oeuvres de Tal Coat dont plus de 400 gravures et 500 dessins.

Le Musée de Pont-Aven, par cette exposition, entend poursuivre son projet scientifique et culturel en approfondissant et diffusant la connaissance sur les artistes attachés à la Bretagne et imprégnés des théories modernes de l’art. Cette rétrospective permettra de présenter une sélection de 85 oeuvres (63 peintures, 19 oeuvres d’arts graphiques, 3 sculptures), certaines inédites, dont une grande partie provient du fonds conservé par le Conseil Départemental du Morbihan, de collections publiques et de particuliers. Un catalogue de 168 pages sera édité par Locus Solus pour l’occasion. Toutes les oeuvres de l’exposition y seront reproduites. La scénographie est réalisée par Éric Morin, auteur de nombreuses scénographies notamment au Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture et dans plusieurs musées et centre d’art de Bretagne.




Beaux-Livres de Noël des éditions Hazan

Les éditions Hazan viennent de publier plusieurs beaux-livres à offrir pour Noël ! 

BRUEGEL 
Par Reindert L. Falkenburg et Michel Weemans


Cet ouvrage paraît à l’occasion des nombreuses manifestations qui célèbrent en amont le 450e anniversaire de la mort du peintre.
Il met en lumière cette caractéristique fondamentale des œuvres de Bruegel et analyse les procédés visuels élaborés par le peintre pour troubler et défier notre regard. Déceler les traces des puissances divines et diaboliques cachées dans la trame du paysage et révéler la dichotomie sans cesse rejouée entre aveuglement moral et discernement spirituel est le propos central des deux auteurs. Au fil des détails, cet ouvrage richement illustré nous propose une plongée dans les œuvres de Bruegel : matière à spéculer et pièges à voir.

Volume : Relié avec jaquette + coffret
Format : 26 x 31 cm
Prix : 99 € TTC
Illustrations : 280
Pages : 200

CASSANDRE
Par Alain Weill


La première grande monographie consacrée à Cassandre, le plus important affichistefrançais du début du XXe siècle (1901-1968), publiée à l’occasion du cinquantenaire de sa mort. Une édition de luxe sous coffret. 
Un texte vivant, précis, enrichi par des documents rendus accessibles pour cet ouvrage. L’auteur, Alain Weill, a pu consulter non seulement aux archives familiales, mais aussi les correspondances d’amis proches et de collaborateurs qui permettent d’éclairer le destin extraordinaire de cet homme aux multiples talents.

Volume : Edition de luxe sous coffret
Format : 26 x 31 cm
Prix : 99 € TTC
Illustrations : 300
Pages : 280

ELUARD/PICASSO POUR LA PAIX
Par Michel Murat 

À travers une sélection d’une trentaine de poèmes de Paul Eluard, illustrés de dessins de Picasso, ce coffret rend hommage à ces deux immenses artistes du XXe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire.

Volume : Broché sous coffret
Format : 18,2 x 24 cm
Illustrations : 60
30 poèmes
Pages : 220
Prix : 29,95 € TTC

POMPON CHERCHE SA MAISON
Par Nicolas Piroux
En co-édition avec le musée d’Orsay


3ème album autour de l’ours Pompon en coédition avec le musée d’Orsay.
Un nouvel album autour de l’ours Pompon, publié en coédition avec le musée d’Orsay : ces albums permettent aux enfants de tous âges de découvrir et d’observer des chefs d’œuvre du musée d’Orsay en s’amusant à y retrouver le célèbre ours Pompon créé par le sculpteur François Pompon dans les années 20. Dans ce nouvel album, l’ours Pompon est à retrouver dans 24 chefs d’œuvres de Pierre Bonnard, Claude Monet, Vincent Van Gogh, Charles Nègre, Chaïm Soutine, etc.

Volume : Relié
Format : 26,5 x 27,5 cm
Prix : 14,90 € TTC
Pages : 48
Illustrations : 48