Lucio Fontana. Il y a bien eu un futur. Un futuro c’è stato

Musée Soulages, Rodez : jusqu’au 3 novembre 2024

Cette exposition propose un voyage dans l’ensemble de l’oeuvre de Fontana, avant et après la Guerre, en Argentine et en Italie, une évocation de sa variété créatrice : peintures, papiers, sculptures, céramiques et installations lumineuses et spatiales. Le public découvre ainsi au-delà des Concetti Spaziali (les concepts spatiaux), avec les Attese (les fentes) et les Buchi (les trous), un artiste figuratif et informel, un homme classique et futuriste.

Attachée de presse : Aurélie Cadot
aureliecadot@observatoire.fr
+33 6 80 61 04 17

Femmes chez les Nabis, de fil en aiguille

Musée de Pont-Aven : jusqu’au 3 novembre 2024

A la fin du XIXe siècle, le groupe des Nabis (prophètes en hébreu) forme une confrérie de jeunes artistes audacieux animée d’une même communauté de pensée et admirative de l’oeuvre de Gauguin. L’exposition propose de dévoiler une autre facette du groupe réunissant Sérusier, Denis, Vuillard, Bonnard, Vallotton, Ranson, Lacombe… En les étudiant par l’intermédiaire de leurs épouses, amantes, mères, belles-mères. Cet entourage peuplé de femmes se veut un point d’entrée pour regarder finement les conditions de réalisation, les logiques d’influences et les processus de création à l’oeuvre chez les Nabis. Alors que ces femmes remplissent majoritairement les rôles conventionnels d’hôtesses d’accueil, maîtresses de maison et gardiennes de la vie familiale, certaines se distinguent par leur contribution artistique concrète dans un système où prime toutefois une division sexuée des rôles : aux hommes reviennent l’invention du sujet et son exécution graphique première, aux femmes est confié le tissage. De leur place dans le couple, où la frontière entre compagnes, modèles et assistantes reste ténue, aux rôles dans le foyer, entre travaux d’aiguille et mise en scène de la vie domestique, l’exposition tire le fil de l’intimité dans la création artistique. Environ 80 oeuvres présentent l’esthétique nabie ouverte au décloisonnement des arts et des médiums (peintures, sculptures, mais aussi photographies, objets d’arts décoratifs, mobilier et textiles…).
Cette exposition bénéficie du partenariat exceptionnel du musée d’Orsay.

Attachée de presse : Vanessa Leroy
vanessaleroy@observatoire.fr
+33 7 68 83 67 73

Chefs-d’oeuvre du Musée Langmatt

Fondation de l’Hermitage, Lausanne : jusqu’au 3 novembre 2024

Exceptionnelles par son envergure et sa qualité, Chefs-d’oeuvre du Musée Langmatt présente pour la toute première fois hors de l’institution badenoise une septantaine de toiles de grands peintres impressionnistes et postimpressionnistes tels que Bonnard, Boudin, Corot, Cézanne, Degas, Fantin-Latour, Gauguin Renoir ou encore Matisse.
Sise dans une splendide demeure du XIXe siècle au coeur d’un parc centenaire offrant une vue unique sur le lac Léman et les Alpes, la Fondation de l’Hermitage célèbre ainsi son 40 ans anniversaire. Clin d’oeil aussi à son exposition inaugurale L’impressionnisme dans les collections romandes, qui allait donner sa ligne à une collection particulière constituée dans l’esprit des lieux.

Attachée de presse : Camille Faivre
camille@observatoire.fr
+33 7 82 28 80 94

Éthiopie, la vallée des stèles

Musée Fenaille, Rodez : jusqu’au 3 novembre 2024

Le mégalithisme de la Corne de l’Afrique est l’un des plus riches et exceptionnels du continent africain. Dans le sud de l’Éthiopie, sur les contreforts orientaux de la grande vallée du Rift, près de cent trente sites identifiés à ce jour rassemblent plusieurs milliers de stèles phalliques ou anthropomorphes. La densité des découvertes, répartie entre les zones Gedeo, Oromo Guji et Sidaama, est unique à l’échelle du continent africain et en fait un ensemble d’intérêt mondial. Le paysage mégalithique du pays Gedeo vient d’être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO lors de la 45e session, en septembre 2023.
L’exposition Éthiopie, la vallée des stèles vise à restituer le travail scientifique engagé depuis près d’un siècle autour de ces monuments comme les résultats les plus récents, fruits des nouvelles techniques d’investigation en archéologie. Elle ambitionne aussi de présenter les enjeux actuels de conservation d’un patrimoine fragile, soumis à une forte pression démographique, dans une région où prédomine une agroforesterie traditionnelle reconnue au titre du patrimoine mondial de l’UNESCO, associant la culture du café et de l’ensète, un proche cousin des bananiers.
Cette exposition s’appuiera sur un ensemble unique de stèles éthiopiennes conservées dans les collections du Weltkulturen museum de Francfort suite aux missions de l’ethnologue Adolf E. Jensen. Près d’une dizaine de monolithes provenant du site de Tuto Fela seront présentés pour la première fois en France, en association avec des dessins et aquarelles réalisées sur le terrain par l’artiste Alf Bayrle. Cette sélection sera complétée par un large choix de sculptures, objets, photographies et archives de fouilles provenant de collections publiques françaises et allemandes (musée du Quai Branly – Jacques Chirac, Paris ; Frobenius-Institut, Francfort ; musée des abattoirs, Toulouse …). Cet ensemble restituera le contexte culturel et politique de ces grandes missions archéologiques dans l’Éthiopie impériale comme l’aventure scientifique liée à la découverte de ces milliers de stèles.
Objets collectés sur le terrain, vidéos et entretiens réalisés lors des deux dernières missions (2022-2023) compléteront le dispositif pour donner à voir et à entendre les habitants vivant à proximité de ces sites, sources de récits renouvelés.

Cette exposition sera déclinée dans un deuxième temps en Éthiopie en s’appuyant sur les collections et la documentation conservée dans les différentes institutions, en collaboration avec le musée national d’Addis-Abeba et l’ARCCH (Ethiopian Authority for Research and Conservation of Cultural Heritage). Un important programme de sensibilisation et de formation des communautés locales accompagne ce projet en pays Gedeo. 

Attachée de presse : Aurélie Cadot
aureliecadot@observatoire.fr
+33 6 80 61 04 17

Quels beaux visages !

Nouvelles oeuvres

Musée des beaux-arts, Calais : jusqu’au 3 novembre 2024

L’exposition du musée des beaux-arts de Calais est construite à partir de plusieurs oeuvres et séries d’oeuvres qui toutes ont en commun la représentation de personnes, de visages. Ces créations ont été réalisées entre 1968 et 2019. La plupart d’entre elles sont donc récemment entrées dans les collections du musée et quelques-unes n’ont jamais été exposées. Elles appartiennent à différents champs artistiques, de la sculpture en bronze au street art et se découvrent au travers de trois approches contemporaines de la représentation des individus.
Les thèmes du portrait d’artiste, de la mémoire et de la représentation sociale transpirent de ces oeuvres qui interpellent le visiteur.

Attachée de presse : Aurélie Cadot
aureliecadot@observatoire.fr
+33 6 80 61 04 17

DES SAMOURAÏS AU KAWAII. Histoire croisée du Japon et de l’Occident

Abbaye de Daoulas : jusqu’au 1er décembre 2024

Cette exposition explore les relations tissées entre le Japon et l’Occident, du 16ème siècle jusqu’à nos jours. Elle évoque les influences réciproques, les ruptures et les métissages engendrés par cette histoire croisée.
Le parcours de l’exposition est l’occasion de montrer des oeuvres d’une rare beauté avec notamment le prêt de pièces exceptionnelles issues de la collection d’objets japonais d’Émile Guimet conservés par le Musée des Confluences. De l’armure de samouraï du Japon féodal aux figurines de Goldorak en passant par les oeuvres d’artistes japonisants du 19ème siècle, le public voyage à travers cinq siècles d’histoire. Il assiste à la rencontre entre Occidentaux et Japonais au milieu du 16ème siècle, puis au repli du pays du Soleil-Levant qui, échappant à l’influence occidentale, développe une société urbaine et raffinée.

Attachée de presse : Camille Faivre
camille@observatoire.fr
+33 7 82 28 80 94

Nouveau Parcours

Musée des beaux-arts, Calais
Depuis le 13 mai 2023

Le Musée des beaux-arts de Calais entame une période de transformation de ses volumes intérieurs. Il modifie ses espaces et présente de nouvelles galeries permanentes consacrées aux collections Beaux-Arts.
Plus de deux cent oeuvres sont à découvrir au travers d’un parcours qui nous plonge dans l’histoire de l’art du 16ème siècle à nos jours. Une dizaine de thématiques facilitent l’appréhension de l’évolution des pratiques et des goûts artistiques, notamment aux 19ème et 20ème siècles.
En plus des oeuvres sorties des réserves qui sont présentées, deux nouveaux ensembles d’oeuvres viennent d’être offerts au musée par des descendants d’artistes. Ces dons aussi importants en nombre et en qualité sont exceptionnels. Une partie de ces oeuvres est exposée dans les nouvelles salles : la collection Jeanne Thil en peinture (née à Calais en 1887) et une importante donation du sculpteur Henri Delcambre en sculpture (né à Marquise en 1911 et ayant grandi à Calais).

Attachée de presse : Aurélie Cadot
aureliecadot@observatoire.fr
+33 6 80 61 04 17

Combattre loin de chez soi. L’empire colonial français dans la Grande Guerre

Musée de la Grande Guerre, Meaux : jusqu’au 30 décembre 2024

Cette exposition du musée de la Grande Guerre s’attache à expliquer la portée et les particularités de la participation de l’Empire colonial français au premier conflit mondial dans les multiples registres de l’engagement, des conséquences et des héritages. Elle entend faire connaitre et comprendre le rôle des hommes de l’Empire engagés dans la guerre en mettant en avant une histoire partagée.
L’exposition permettra de livrer à tous les publics des clés de compréhension de l’histoire et des mémoires des anciennes colonies et territoires français. En effet, cette histoire entre la France et son Empire est à la fois ancienne et éminemment contemporaine dans le contexte particulièrement sensible de l’écriture de l’histoire coloniale.
L’exposition « Combattre loin de chez soi, l’Empire colonial dans la Grande Guerre » que présente le musée de la Grande Guerre adopte une position mesurée, rigoureuse qui s’inscrit dans la continuité de sa collection permanente, bâtie sur les aspects sociétaux et militaires de la Grande Guerre.
Dans une approche pluridisciplinaire, l’exposition donne à comprendre les enjeux des récits historiques à travers la présentation de figures, de données scientifiques, d’oeuvres, de documents et d’objets issus des collections du musée ou de celles de partenaires institutionnels.

Attachée de presse : Vanessa Ravenaux
vanessa@observatoire.fr
+33 7 82 46 31 19

Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn

Musée départemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourt : jusqu’au 31 décembre 2024

Après un cycle d’expositions consacré au voyage (Autour du Monde, puis Rio-Buenos Aires 1909), le musée poursuit sa déclinaison des « fondamentaux » du projet du célèbre banquier philanthrope avec sa grande exposition de l’année : Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn, qui illustre la passion du philanthrope pour le végétal à travers les milliers d’images réalisées dans ses jardins de Boulogne et du Cap-Martin, accompagnées d’œuvres d’artistes contemporains. Sur une proposition de l’historienne de l’art et commissaire d’exposition Luce Lebart, elle réunit près de 200 photographies autochromes pour la plupart présentées pour la première fois au public, accompagnées de films, objets, et d’une série de contributions d’artistes contemporains invités.

Attachée de presse : Camille Faivre
camille@observatoire.fr
+33 7 82 28 80 94

Roues libres. La grande histoire du vélo

Musée du Domaine départemental de Sceaux : jusqu’au 31 décembre 2024

À l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, qui se tiendront respectivement du 26 juillet au 11 août 2024 et du 28 août au 8 septembre 2024, le musée du Domaine départemental de Sceaux proposera dans l’Orangerie une grande exposition consacrée aux cycles, des origines de ce moyen de transport né avec la draisienne au début du XIXe siècle, aux pratiques sportives et ludiques actuelles. Le projet s’appuie sur la présence, dans les collections du MDDS, d’un ensemble de 25 cycles anciens ayant appartenu à Robert Grandseigne (1885-1961), pionnier de l’aviation et grand amateur de vélos. Ce fonds comprend notamment le vélocipède à vapeur (1870-1871) de Louis-Guillaume Perrault (1816-1889), considéré comme la première moto de l’histoire, statut qui confère à cet objet une place de premier ordre dans l’histoire des techniques et fait par conséquent du musée un acteur légitime sur ce thème.

Attachée de presse : Camille Faivre
camille@observatoire.fr
+33 7 82 28 80 94

Être peintre dans la France de l’Après-guerre, l’étonnant parcours de Denise Ferrier (1920-2011)

Musée des Ursulines, Mâcon : jusqu’au 31 décembre 2024

L’exposition présentée au musée des Ursulines de Mâcon met en lumière le parcours complexe d’une femme peintre dans la période complexe de la France de l’Après-guerre. C’est une invitation à découvrir une œuvre singulière se déployant de 1950 jusqu’en 2011.
Installée à Paris dès 1947, Denise Ferrier bénéficie du soutien de personnalités artistiques importantes telles André Lhote ou Henry Valensi, mais ne trouve pas la reconnaissance attendue. Ce n’est qu’en 2021 que plusieurs de ses toiles intègrent les collections du Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou à Paris.

Attachée de presse : Viviane Joessel
viviane@observatoire.fr
+33 7 66 42 12 30