Allez, Roubaix jeunesse !

La Piscine, Roubaix : jusqu’au 26 mai 2024

Depuis plusieurs années, notamment grâce au soutien des Amis du musée, d’artistes ou de collectionneurs, La Piscine s’est attachée à faire entrer dans ses collections des oeuvres d’artistes vivants liés, à un moment ou à un autre, à la scène artistique roubaisienne ou à la ville tout simplement.
Cet accrochage, forcément hétéroclite, fait un point sur ces enrichissements liés au territoire d’un musée qui tient beaucoup à ces regards de proximité et de connivence. Il intègre différents modes de création et d’expression et prend naturellement place dans les espaces identitaires de La Piscine,
son entrée historique, à proximité immédiate des collections du Groupe de Roubaix qu’il prolonge en quelque sorte comme un autre avatar de la ville industrielle aux mille facettes.
Inscrit dans le printemps des collections qui signe la programmation du début de l’année 2024, Allez, Roubaix jeunesse ! est à la fois le témoignage d’une veille forcément incomplète sur l’actualité créative de la cité et un appel à venir présenter les parcours oubliés au musée : chacun(e) son tour !

Attachée de presse : Vanessa Ravenaux
vanessa@observatoire.fr
+33 7 82 46 31 19
T @VanessaRavenaux

Compagnons d’une vie : une donation à La Piscine

La Piscine, Roubaix : jusqu’au 26 mai 2024

Suite à une donation qui fera date dans son histoire, La Piscine expose une remarquable collection particulière, élaborée au fil d’un demi-siècle de recherches et d’amitiés.
Les oeuvres qui la composent dévoilent le cheminement sensible par lequel les goûts, les intérêts intellectuels, les rêveries des collectionneurs en sont venus à former un ensemble harmonieux et singulier. Principalement consacrée aux dix-neuvième et vingtième siècles, la donation s’articule autour d’ensembles d’oeuvres de Victor Hugo, Cocteau, Desnoyer, Lapicque, Vieira Da Silva, Arikha ou encore Dezeuze. S’y ajoutent des créations de Vuillard, Sima, Valentine et Jean Hugo, Dali, Bérard, Szenes, Hajdu, Gilioli, Zao Wou-Ki, Alechinsky, Sarthou, Magdeleine Vessereau, Olivier Debré, Bruce Naumann… – pour ne citer que quelques-uns des artistes représentés.
De l’embrasement romantique à l’ascèse de Supports/Surfaces en passant par la palette radieuse d’un Desnoyer, c’est à une traversée de deux siècles de création artistique que convie Compagnons d’une vie : une donation à La Piscine.

Attachée de presse : Vanessa Ravenaux
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Jan et Joël Martel, Le monument à Debussy

La Piscine, Roubaix : jusqu’au 26 mai 2024

Durant le printemps 2024, La Piscine s’associe à la Villa Cavrois pour rendre hommage aux sculpteurs Jan et Joël Martel (1896-1966) qui furent très proches de l’architecte Robert Mallet-Stevens et qui participèrent au chantier de la grande demeure moderniste élevée à Croix, dans l’immédiate banlieue de Roubaix, pour un grand patron du textile local.
Inauguré en 1932, ce palais moderne est le strict contemporain de la piscine de Roubaix et de l’installation, à Paris, d’un Monument à Claude Debussy auquel travaillaient les jumeaux de la sculpture depuis la disparition du compositeur. D’abord prévu pour Saint-Germain-en-Laye, ville natale du musicien, cet hommage fut finalement installé boulevard Lannes, à Paris, près de l’emblématique rue Mallet-Stevens où les Martel avaient leur atelier et leurs appartements, également construits sur les plans de l’architecte. Des premières idées de 1919 jusqu’à l’aspect définitif de 1932, le monument évolue d’une complexe construction encore d’esprit très symboliste vers une expression manifeste du classicisme art-déco.
L’ensemble des sculptures et dessins relatifs à ce projet que conserve La Piscine permet de raconter ce chemin complexe et d’évoquer les aléas chaotiques qui sont le fait de nombreuses histoires de monuments publics de cette génération.
L’exposition dossier prévue par le musée met en valeur un fonds Martel très précieux dans la collection de sculpture moderne du musée. Quelques oeuvres en mains privées, empruntées pour l’occasion, complèteront utilement cette présentation patrimoniale.

Attachée de presse : Vanessa Ravenaux
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À l’invitation de La Petite Châtelaine : les enfants impressionnistes du musée d’Orsay

La Piscine, Roubaix : jusqu’au 26 mai 2024

À l’occasion du cent cinquantième anniversaire de l’Impressionnisme, le musée d’Orsay a proposé à plusieurs musées en région, de prêter des oeuvres emblématiques de sa prestigieuse collection pour créer une chaîne d’évènements et pour dialoguer avec les fonds des institutions intéressées par cette proposition.
Saisissant cette généreuse opportunité, La Piscine a émis l’idée de demander à sa « Joconde », La Petite Châtelaine de Camille Claudel, de convier quelques enfants impressionnistes des collections nationales. Trois tableaux, de Degas, Renoir et Pissarro, et une sculpture de Degas seront donc, durant trois mois, les invités de marque du marbre élaboré par Claudel dans l’esprit de l’Impressionnisme, au début des années 1890. Ce rendez-vous sera présenté dans la salle actuellement consacrée au thème de l’enfance au coeur du parcours permanent et dont l’accrochage sera profondément modifié pour permettre de vrais dialogues entre les oeuvres et les protagonistes.

Exposition présentée dans le cadre des 150 ans de l’impressionnisme avec le musée d’Orsay

Attachée de presse : Vanessa Ravenaux
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Pascal Barbe. La Fissure – Le Passage (1992-1995) : une donation

La Piscine, Roubaix : jusqu’au 26 mai 2024

Pascal Barbe (né en 1957 à Bruay-en-Artois) est un PPP, peintre-poète-penseur, qui, depuis les années 1970, construit un oeuvre fort et engagé. Son oeuvre pictural s’apparente souvent à l’expressionnisme contemporain, proche de ses sources allemandes ou d’échos flamands : une peinture à l’écoute du monde. Il expose notamment à la galerie Gondrom, Bayreuth, Allemagne en 1980, au musée de Poznań, Pologne en 1987, à la galerie Richard Demarco, Edimbourg, Écosse en 1991, au Carrousel du Louvre, Paris en 1997 (La Terre s’évapore) et en 2015 au Kunstmuseum de Thun, Suisse.
Dans son enfance marquée par une relation fusionnelle avec son grand-père, le futur artiste est fasciné par le jeu des ombres chinoises qui, dès 1974, investissent son travail sous la forme qu’il nomme ses « bonhommes ». À l’encre ou à l’huile, à plat ou en volume, ces personnages allumettes, qui fêtent leurs 50 ans en 2024, font intimement et durablement partie des univers de Pascal Barbe et s’affirment comme une expression graphique iconique de son message créatif, politique et humaniste. En 2000, ils prennent vie dans un film d’animation, La pomme et le papillon.
Après avoir « tatoué » sur les murs du FRAC à Dunkerque ses petits bonhommes indélébiles, il les expose en 1992 dans une église du Tarn. L’architecte Jean-Claude Burdèse les remarque et propose à l’artiste d’élaborer ensemble le projet pour la station de métro Charles De Gaulle à Roubaix. Cette installation pérenne est assurément l’intervention artistique la plus convaincante du vaste chantier de la construction d’une nouvelle ligne souterraine qui, en 1999, modifie considérablement le rapport de la métropole nordiste à son versant industriel.
Mieux qu’un décor, ce projet s’impose comme une véritable oeuvre plastique structurant le site auquel il est destiné et, dans l’espace public, il offre généreusement aux passagers un peuple miroir évoquant poétiquement leurs silhouettes, leurs attitudes, leurs états d’âme…
En 2019, Pascal Barbe propose à La Piscine de lui offrir l’intégralité des 141 dessins originaux pour cette création et les poèmes qui les accompagnent. 25 ans après l’inauguration de la station, c’est l’esprit de ce superbe ensemble qui est aujourd’hui révélé à La Piscine dans une singulière exposition-rétrospective mettant également en avant les premières oeuvres de Pascal Barbe réalisées dans les années 70.
Cette exposition est dédiée à Silver Hesse et à la famille Hermann Hesse.

Attachée de presse : Vanessa Ravenaux
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T’ang Haywen, Un peintre chinois à Paris (1927-1991)

Musée national des arts asiatiques – Guimet : jusqu’au 17 juin 2024

Une exposition exceptionnelle qui dévoile l’immense talent d’un grand artiste chinois, contemporain de Zao Wou-ki.
Arrivé à Paris en 1948, officiellement pour y suivre des études de médecine, T’ang Haywen ne quittera plus la France. Il découvre un pays où la création est en pleine effervescence. Comme d’autres artistes étrangers, il s’y confronte à la modernité occidentale et, à l’image des premiers artistes chinois venus à Paris pour se former, dont Zao Wou-Ki (1920-2013) ou Chu Teh-Chun (1920-2014), il devient une des figures marquantes de ce foyer bouillonnant de vie artistique qu’est alors Montparnasse.
Artiste discret, T’ang Haywen s’affirme pourtant progressivement comme une figure majeure de la création contemporaine et de la modernité chinoise. Il expose de son vivant dans de nombreuses galeries d’art en France et à l’étranger, ainsi qu’au Centre Pompidou en 1989. Il bénéficie à partir de la fin des années 1990 d’une reconnaissance internationale.
À travers une sélection d’une centaine d’œuvres majeures, l’exposition présente un panorama des grandes étapes de sa carrière, ainsi que l’essentiel des facettes du travail d’un artiste qui recherchait, selon ses propres mots, « une peinture idéale, unissant le monde visible et le monde de la pensée ».

Attachée de presse : Viviane Joessel
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Le Printemps du dessin, 7e édition

Partout en France : jusqu’au 21 juin 2024

Crée en 2017, en parallèle de Drawing Now Art Fair , la première foire d’art contemporain exclusivement dédiée au dessin, le Printemps du dessin célèbre la diversité du dessin contemporain partout en France.

Du 20 mars au 21 juin, le Printemps du dessin rassemble les institutions culturelles, publiques et privées, ainsi que les centres d’art pour faire rayonner le dessin au niveau national. À travers des
expositions, des workshops, des ateliers, des conférences et des rencontres entre artistes et public, le médium du dessin se déploie sous toutes ses formes, offrant au public une immersion au plus près de la création artistique. C’est par ces rencontres privilégiées et ces moments de partage que les structures permettent à chacun de découvrir le dessin contemporain sous un angle nouveau.

Ce qui débuta avec une dizaine de participants, c’est aujourd’hui près de 70 structures qui oeuvrent pour faire du printemps une grande fête du dessin !

En cette année particulière, alors que la France se prépare à accueillir les Jeux Olympiques, nous avons choisi de placer le sport au coeur de la 7e édition du Printemps du dessin. L’art et le sport, deux disciplines qui nous rassemblent, nous inspirent et nous poussent à repousser nos limites, se rejoignent dans une exploration passionnante.
Alors, que vous soyez artistes ou sportifs, on se donne rendez-vous à partir du 20 mars 2024 pour une édition du Printemps du dessin aussi sportive qu’artistique.
À vos marques… Prêt ? Partez !

Attachée de presse : Aurélie Cadot
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Peindre la nature. Paysages impressionnistes du musée d’Orsay

MUba Eugène Leroy, Tourcoing : jusqu’au 24 juin 2024

Investis dans une dynamique politique de démocratisation culturelle, le MUba Eugène Leroy de Tourcoing et le musée d’Orsay s’associent pour imaginer une ambitieuse exposition sur le thème du paysage impressionniste, du 16 mars au 24 juin 2024.

Pour la première fois, 58 chefs-d’œuvre des collections nationales signés Monet, Sisley, Renoir, Pissarro, Cézanne, Caillebotte, Signac, Gauguin ou Bonnard, seront prêtés à une exposition en région, faisant de cette manifestation l’évènement majeur des « 150 ans de l’impressionnisme ».

Comment est né le paysage impressionniste ? Quels est la spécificité du regard posé par Monet et ses amis sur les paysages de leur époque ? Comment ces peintures traduisent les mutations du rapport des hommes et des femmes à leur environnement au XIXe siècle et comment entrent-elles en résonance avec nos préoccupations actuelles ? De quelle manière le paysage impressionniste a-t-il ouvert la voie à d’autres audaces picturales ? Pour répondre à ces questions, le parcours est organisé en cinq sections.

Exposition présentée dans le cadre des 150 ans de l’impressionnisme avec le musée d’Orsay

Attachée de presse : Vanessa Ravenaux
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Sacrilège ! L’État, les religions et le sacré

Archives nationales, Hôtel de Soubise, Paris : jusqu’au 1er juillet 2024

Pourquoi les rois de France poursuivaient-ils le blasphème au même titre que le crime de lèse-majesté ? Comment l’État, monarchique ou républicain, compose-t-il avec le pouvoir religieux ? Même laïc, l’État peut-il se passer de toute forme de sacré ? Autant de questions au coeur de l’exposition « Sacrilège ! L’État, les religions et le sacré », présentée par les Archives nationales du 20 mars au 1er juillet 2024 à l’Hôtel de Soubise.
Dans une ambiance solennelle – qui n’est pas sans rappeler celle d’un lieu de culte ! –, plus d’une centaine d’oeuvres et de documents d’archives inédits illustrent l’histoire du sacrilège. De Socrate (399 av. J.-C.) au chevalier de La Barre (1766), de l’attentat de Damiens contre Louis XV (1757) à l’affaire du « Casse-toi, pov’ con ! », les commissaires de l’exposition ont eu à coeur de rendre au sacrilège et au blasphème leur dimension politique.
Pédagogique, l’exposition raconte ainsi l’histoire des rapports que le pouvoir entretient – non sans ambiguïté – avec les religions. Les visiteurs pourront ainsi se plonger dans la lente montée en puissance (à partir du XIIe siècle) et le déclin d’une « religion royale », ébranlée par la Réforme protestante et les guerres de Religion (1562-1598), éradiquée par la Révolution, mais à laquelle la République a longtemps cherché un substitut. République elle-même mise sous pression par le récent retour en force du fait religieux. Par un subtil jeu de miroirs, l’exposition bouscule les frontières entre le spirituel et le temporel, le religieux et le laïc, le sacré et le profane.

Attachée de presse : Camille Faivre
camille@observatoire.fr
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Constant Pape (1865-1920), la banlieue post-impressionniste

Musée Français de la Carte à Jouer, Issy-les-Moulineaux : jusqu’au 13 juillet 2024

Le Musée Français de la Carte à Jouer organise avec le Musée d’art et d’histoire de Meudon une exposition de l’artiste Constant Pape. Cet important paysagiste francilien, inspiré par l’École de Barbizon et les Impressionnistes, a consacré sa vie aux paysages alto-séquanais au tournant du siècle, livrant une image fidèle de la banlieue entre sous-bois, paysages de carrières et fêtes champêtres.
L’exposition a été rendue possible par une campagne de restauration d’envergure des oeuvres de l’artiste conservées dans plusieurs musées et mairies d’Ile-de-France, menée par le Musée Français de la Carte à Jouer.

Attachée de presse : Margot Spanneut
margot@observatoire.fr
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