La Chine des Tang (titre provisoire)

Musée national des arts asiatiques – Guimet : du 20 novembre 2024 au 3 mars 2025

Passez les portes de la majestueuse cité de Chang’an, capitale impériale et cosmopolite de la dynastie des Tang.
Un matin de l’an 700, les portes de la plus grande ville du monde s’ouvrent au son d’une cloche qui raisonne 300 fois. Venant de tout l’empire et au-delà, des milliers de marchands, musiciens, artistes, lettrés, poêtes, fonctionnaires, aristocrates et dames de cour vaquent à leurs affaires. Les rues sont bordées de centaines de temples, pagodes, monastères, restaurants, magasins et marchés vendant de tout : soies, épices, poteries, pierres précieuses…
Nous sommes à Chang’an (“Longue paix”), capitale de la dynastie des Tang (618-907). Dans une Asie en pleine métamorphose géopolitique, la puissance des Tang parvient au 7e siècle à se distinguer par une prospérité matérielle, artistique et culturelle, et un niveau de tolérance sans précédent à l’égard des cultures et des religions étrangères. Carrefour des Routes de la Soie, Chang’an est une véritable ville-monde. Son plan est conçu pour servir la gloire des empereurs. Tout est gigantesque dans ses proportions : d’une surface intérieure d’environ 77 km2, comptant plus d’un million et demi de personnes, elle est alors la ville la plus densément peuplée du monde devant Bagdad et Constantinople. Le palais impérial lui-même est alors trois fois plus grand que le sera la Cité interdite de la dynastie des Ming (1368-1644).

Attachée de presse : Viviane Joessel
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