La Piscine – Musée d’art et d’industrie André Diligent de Roubaix
« Des images et des hommes, Bamiyan 20 ans après » au Musée national des arts asiatiques – Guimet
Anne Horel – Le Lavoir Numérique
« Les tarots enluminés du XVème siècle, chefs-d’oeuvre de la Renaissance italienne » au Musée Français de la Carte à Jouer
Save The Date : « L’arc et le sabre, imaginaire guerrier du Japon » – MNAAG, Musée national des arts asiatiques – Guimet
Regards Croisés – Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq
Ouverture du « cabinet de curiosités » au MusVerre
Vue des cuisines du Château de Vaux-le-Vicomte
Johan Creten, Bestiarium – La Piscine, de Roubaix
Christian Bérard au théâtre de la vie – Palais Lumière, Évian
Des collégiens lodévois et Bboy Khalil ont tourné un clip au Musée de Lodève.
Soirée Love – Musée Rodin
« Sous le signe du serpent. Chaissac & CoBrA » au Musée Soulages Rodez
Le Chiffre Noir. Nicolas Daubanes – Drawing Lab Paris
Ouverture de l’exposition d’@Anne Horel
Yoga : Ascètes, yogis, soufis – Musée national des arts asiatiques – Guimet
Arts de l’Islam. Un passé pour un présent » au Musée Paul Dupuy
La Chine des porcelaines du 9è au 18è siècle – musée Guimet
Tranchées
Museum Connections
Georges Bruyer – Graver la guerre
[CHIFFRES] – Musée des Confluences
Le Chiffre Noir. Nicolas Daubanes
Anne Horel
[CHIFFRES] – Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux
Vivian Maier
Challenge relevé pour Moderne Art Fair
Après une année encore impactée par la Covid 19, les organisateurs de Moderne Art Fair ont su tirer leur épingle du jeu, au milieu d’autres événements annulés ou reportés depuis 2020. 54 galeries participantes, près de 18 000 visiteurs en 6 jours.
C’était l’un des événements artistiques très attendus par de nombreuses galeries, professionnels et collectionneurs après deux ans d’absence événements artistiques pendant la semaine historique dédiée à l’art à Paris. La foire signait le retour des galeristes et des visiteurs, venus nombreux pour se rencontrer et par le nombre conséquent de ventes réalisées pendant les 6 jours d’ouverture et de nombreuses promesses également. Moderne Art Fair a accueilli 54 exposants qui avaient fait le déplacement. En majorité parisiennes, mais aussi de province, de Suisse, d’Italie, de Belgique, d’Espagne, du Liban, du Canada, du Maroc et d’Allemagne, venues pour retrouver leurs acheteurs et en rencontrer de nouveaux. Au total, ce sont près de 18 000 visiteurs qui se sont pressés pour admirer chefs d’œuvres d’art moderne et autres créations contemporaines et de design. Un véritable succès compte tenu des obstacles imposés par cette crise sanitaire depuis 2020.
Une « Foire est née »
Pour les organisateurs de Moderne Art Fair, c’est un challenge relevé.
« Nous sommes ravis, de l’ensemble de la qualité des expositions des galeries participantes, ainsi que l’enthousiasme et l’accueil réservé par le public et les acheteurs qui étaient au rendez-vous ». Adeline Keit, Directrice de Moderne Art Fair.
« Moderne Art Fair, c’est un mélange de galeristes établies, qui montrent aussi de l’art émergent. Cela donne quelque chose d’intéressant et de différent de certaines foires qui montrent que de l’art très contemporain, parfois compliqué à accrocher chez soi ». Jacqueline Hoffman, directrice de la Galerie Jeanne.
« Les foires d’art contemporain existent, Moderne Art Fair a la spécificité de marier art contemporain et les compositions plus classiques du XXe siècle, cela nous convient parfaitement ». Vincent Amiaux, co-directeur avec Philippe Bismuth
de la Galerie des Modernes.
« J’ai toujours aimé les aventures, et Moderne Art Fair d’une certaine manière, en est une. Les organisateurs ont fait d’ailleurs un très beau et courageux travail » . Baudoin Lebon, directeur de la Galerie baudoin lebon.
Grand succès pour l’exposition « hommage à Iolas » en collaboration avec Alexandre Skinas et David Nahmad, qui a trouvé son public, charmé par son histoire et par les œuvres exposées.
Parmi les artistes les plus présentés, Picasso, Miró, Brauner, César, Seguí, Combas, Dubuffet, Warhol, Mathieu, Vasarely, Viallat, etc. de la sérigraphie à 600 euros au tableau d’art moderne à plus 3 millions d’euros, Moderne Art Fair offre un large choix de qualité.
Les organisateurs de Moderne Art Fair ont su conjuguer les grandes références de l’art du XXe siècle, de l’art contemporain et du design. Les professionnels, amateurs et collectionneurs, en quête de pépites et de valeurs sûres, ont pu admirer un univers riche et foisonnant. Foire de connaisseurs à la recherche d’excellence, Moderne Art Fair s’adresse à un public avisé et aux collectionneurs de demain. Française et cosmopolite, Moderne Art Fair participe au rayonnement de l’art, du patrimoine créatif, et à la transmission de valeurs artistiques et culturelles. Plus qu’une simple foire, elle s’engage tout au long de l’année à soutenir, à valoriser et à mettre en lumière le travail de ses partenaires, de ses galeries et de leurs artistes.
Idéalement situé au cœur de Paris, Moderne Art Fair incarne la qualité, le beau, l’élégance et la modernité. La foire offre un parcours fluide qui offre une vue d’ensemble claire et assure la même visibilité à toutes les galeries et qui séduit les visiteurs. De la place Clemenceau à la Concorde, les visiteurs traversent les époques, les courants du XXe siècle, et les styles dans une atmosphère claire et agréable. Prendre le temps de découvrir des œuvres, acquérir un tableau, un dessin, une sculpture, un objet d’art, tout en faisant confiance aux conseils avisés des exposants.
Toute l’équipe de Moderne Art Fair remercie chaleureusement les visiteurs et acquéreurs d’avoir été au rendez-vous ; leurs exposants pour leur confiance ainsi que l’ensemble de leurs partenaires pour leur soutien et leur collaboration au succès de cette première édition. Un remerciement particulier à Monsieur David Nahmad d’avoir été le parrain pour le lancement de nouvel événement automnal.
Rendez-vous du 22-26 octobre 2022 pour la seconde édition de Moderne Art Fair.
1ère édition de Moderne Art Fair, avenue des Champs Elysées
MODERNE ART FAIR
LE RENDEZ-VOUS DE L’ART MODERNE & CONTEMPORAIN, ET DU DESIGN – 21-25 OCTOBRE 2021 – PARIS
Foire d’art moderne et contemporain, Moderne Art Fair est le nouveau rendez-vous parisien de la scène artistique française et internationale. Du 21 au 25 octobre 2021, pendant la « semaine de l’art contemporain », un rendez-vous majeur dans le calendrier annuel des événements artistiques. Conjuguant les grandes références de l’art du XXe siècle et l’art contemporain, les professionnels, amateurs et collectionneurs, en quête de pépites et de valeurs sûres, peuvent explorer un univers riche et foisonnant. Pendant 6 jours, la foire réunit, dans une ambiance conviviale, les acteurs du marché de l’art et du design. Foire de connaisseurs la recherche d’excellence, Moderne Art Fair propose un choix d’oeuvres et d’objets d’exception. Si elle s’adresse à un public avisé, elle aspire également à susciter des vocations auprès des collectionneurs de demain. Française et cosmopolite, Moderne Art Fair participe au rayonnement de l’art, du patrimoine créatif, et à la transmission de valeurs artistiques et culturelles. Plus qu’une simple foire, Moderne Art Fair s’engage tout au long de l’année à sou- tenir, valoriser et mettre en lumière le travail de ses partenaires, de ses galeries et de leurs artistes.
Créée en 2021, résolument tournée vers l’art moderne, l’art contemporain et le design, cette première édition met en commun l’expertise et l’expérience d’une équipe de professionnels du monde de l’art et de la promotion d’événements artistiques parisiens, spécialisés en art moderne et en design contemporain. Moderne Art Fair, positionnée au coeur de la vague artistique du XXe siècle, est alors née d’une longue réflexion joignant connaissance et indépendance à un esprit résolument familial, créant ainsi un univers de choix : c’est la plus belle des réponses artistiques pour un public, vaste et de plus en plus exigeant. Cette première édition, très attendue auprès des férus d’art, réunit près de 55 galeries qui présentent un choix d’artistes consacrés du XXe et XXIe siècle. Au delà d’un engagement sans faille et d’une passion lumineuse pour l’Art avec un grand A, c’est toute l’équipe Moderne Art Fair qui s’est investie pour un développement artistique et humain durable, avec pour seul but de créer une relation qui ait du sens : avec les artistes, les galeristes, les professionnels et le grand public. Moderne Art Fair – ce sont six jours d’exception à ne rater sous aucun prétexte !« Tout artiste est précieux, car il apaise le monde humain et enrichit le cœur des Hommes. »,comme le disait, le célèbre écrivain japonais, Natsume Soseki.
Des structures éphémères avenue des Champs Élysées, dédiées aux arts et au design du XXe et XXIe siècles.
Idéalement situé au coeur de Paris, Moderne Art Fair incarne la qualité, le beau, l’élégance et la modernité. La foire offre un parcours fluide, au sein de ses grandes structures, où les stands se succèdent dans une lecture cohérente et proposent une belle sélection d’œuvres. Une seule allée centrale, offre une vue d’ensemble claire et assure la même visibilité à toutes les galeries. De la place Clemenceau à la Concorde, les visiteurs traversent les époques, les courants du XXe siècle, et les styles dans une atmosphère claire et agréable. Prendre le temps de découvrir des œuvres historiques, acquérir un tableau, un dessin, une sculpture, un objet d’art, tout en confiance grâce aux conseils des marchands de chaque discipline présents sur place.
Théodule Ribot, un peintre libre et autodidacte.
Le musée des Augustins de Toulouse présente, depuis samedi 16 octobre, une exposition centrée sur l’œuvre de Théodule Ribot, peintre du XIXe siècle, libre et autodidacte.
Peu connu du grand public mais très présent dans les collections publiques en France et à l’étranger, Ribot fut admiré par ses amis artistes tels que Fantin-Latour, Boudin ou Rodin.
Inspiré par la peinture ancienne, de Rembrandt à Ribera, et en phase avec certains de ses contemporains, l’artiste développe un talent tout à fait original, généreux et émouvant.
Co-organisée avec les musées des beaux-arts de Marseille et de Caen, elle sera ensuite présentée à Marseille du 10 février au 15 mai 2022 puis à Caen du 11 juin au 2 octobre 2022.
À Toulouse, cette exposition présente environ 80 tableaux provenant de France, dont de nombreux prêts accordés par le musée d’Orsay, d’Espagne, d’Italie, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, des États-Unis et du Canada.
Le goût pour la sociabilité, l’attention portée aux petites gens, la simplicité austère des objets et des lieux représentés, le choix d’une peinture ténébriste au puissant clair-obscur, sont quelques-unes des caractéristiques de la peinture de Théodule Ribot, peintre original et solitaire. Le peintre, tout comme d’autres artistes de cette période, refuse la théâtralisation, et cultive une forme de réserve bien caractéristique, qui dessine un point d’accord remarquable entre son œuvre et sa vie, toutes deux également discrètes. Pour autant, la peinture réaliste, tout en se voulant ouverte à la réalité sociale et politique de son temps, ne rejette pas l’étude des maîtres anciens.
L’exposition met en lumière ce lien si particulier qui relie les peintres réalistes à la tradition, à travers quelques œuvres emblématiques des XVIIe et XVIIIe siècles (Ribera, Chardin…), sources d’inspiration pour Ribot et ses contemporains (Bonvin, Vollon…).
À découvrir jusqu’au 10 janvier !
Création de la Drawing Society
Depuis septembre l’ensemble des entités créées par le duo mère-fille, Christine Phal et Carine Tissot pour faire rayonner le dessin contemporain tout au long de l’année, sont désormais rassemblées au sein de la Drawing Society qui développe deux axes : le premier est exclusivement dédié aux déploiement des activités artistiques, le second développe les activités hôtelières avec une collection d’hôtels autour du dessin contemporain.
Le département art
Drawing Now Art Fair
Drawing Now Art Fair est la première foire d’art contemporain exclusivement dédiée au dessin en Europe, créée en 2007 par Christine Phal, présidente et fondatrice. Chaque année au mois de mars, cette foire de référence sur la scène mondiale accueille plus de 70 galeries internationales sélectionnées par un comité indépendant, composé de professionnels du monde de l’art. Ces galeries présentent plus de 400 artistes et près de 2 000 œuvres, représentatives de la diversité du dessin de ces 50 dernières années à aujourd’hui. Collectionneurs et amateurs d’art sont invités à découvrir les œuvres d’artistes émergents et plus établis.
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Drawing Now Art Fair, 15e édition du 24 au 27 mars 2022
au Carreau du Temple, 4, rue Eugène Spuller — 75003 Paris
drawingnowartfair.com
Drawing Lab
Drawing Lab est un centre d’art privé dédié au dessin contemporain imaginé et mécéné par Christine Phal, il est piloté par Steven Vandeporta.
La programmation de ce lieu à but non lucratif est définie par un comité artistique. Depuis son ouverture en février 2017, il a soutenu plus de 20 artistes et produit 11 expositions. Keita Mori, Debora Bolsoni, Pia Rondé et Fabien Saleil, Valentin van der Meulen, Christian Lhopital, Lek & Sowat, Gaëlle Chotard, Michail Michailov, Nikolaus Gansterer, Naomi B Cook, William Cordova, Lionel Favre, Sara Flores, Brigitte Mahlknecht, Kunihiko Moriguchi, Raha Raissnia, Judith Saupper, Leopold Strobl, Alexandre & Florentine Lamarche-Ovize, Lucy + Jorge Orta, Daniel Otero Torres, tous ont pu s’approprier l’espace du Drawing Lab et penser le lieu à leur manière, tel un véritable laboratoire de création. Ouvert tous les jours gratuitement, la vocation du lieu est d’assurer la diffu- sion du dessin contemporain auprès de tous les publics.
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Exposition RESOUNDING SONGS de Vannessa Enríquez, Commissariat : Frida Robles – Du 16 octobre 2021 au 12 janvier 2022
drawinglabparis.com
Drawing On Demand
Drawing On Demand est une entreprise d’ingénierie culturelle spécialisée dans la conception, la mise en œuvre et la réalisation de projets artistiques. Pilotée par les équipes de la Drawing Society, Drawing On Demand réalise depuis 20 ans pour les professionnels de l’évènementiel, de l’hôtellerie ou encore de l’immobilier des projets avec des artistes contemporains dessinateurs. Foires d’art contemporain, commandes d’œuvres publiques, interventions dans le cadre d’1 immeuble – 1 œuvre, bâches et palissades de chantier, occupations temporaires d’espaces (Drawing Factory) ou encore évènements ponctuels, Drawing On Demand met du dessin à la demande et sur mesure dans tous types de projets.
Drawing Collection
Drawing Hotel
Le Drawing Hotel est un boutique hôtel 4 étoiles de 48 chambres proche du Palais Royal, au 17 rue de Richelieu, créé en 2017 par Carine Tissot.
Passionnée de dessin contemporain et collectionneuse, elle a donné carte blanche à 6 artistes pour faire de chaque couloir une œuvre d’art pérenne : Thomas Broomé, Françoise Pétrovitch, Clément Bagot, Abdelkader Benchamma et Lek & Sowat.
Ce lieu de vie chaleureux est ouvert sur la ville et ses habitants par son bar et son patio. Il héberge le Drawing Lab et sa boutique. Le Drawing Hotel est une destination unique pensée comme une invitation à découvrir le dessin contemporain.
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17, rue de Richelieu — 75001 Paris
drawinghotel.com
Drawing House
Le Drawing House est un hôtel de 143 chambres, pensé comme un boutique hôtel qui ouvrira ses portes au printemps prochain. Il est situé non loin de la Gare Montpar- nasse en plein coeur du quartier en pleine renaissance de la Gaîté-Montparnasse. Carine Tissot, accompagnée de l’agence NIDO, a invité 6 artistes à investir les chambres ou les espaces communs. Un espace d’exposition dédié au dessin contemporain viendra compléter le volet artistique avec des invitations auprès de galeries ou d’institutions. Le speakeasy donnera carte blanche à des artistes de manière plus éphémère. Tout au long de l’année, l’hôtel vivra au rythme d’une programmation culturelle riche et invitera la communauté artistique à prendre possession de ce nouveau lieu de vies. —
Ouverture en avril 2022
21, rue de Vercingétorix — 75014 Paris
drawinghouse.com
Un peintre de la nature au musée de Lodève : Jean-Francis Auburtin
Cet automne, le Musée de Lodève invite à découvrir un artiste sensible, coloriste exceptionnel, et à l’univers très personnel, au travers d’une exposition rétrospective riche d’une centaine d’œuvres.
Exposition « Jean-Francis Auburtin, Un âge d’or » présentée au musée de Lodève du 25 septembre 2021 au 27 mars 2022
Né dans le tourbillon d’un siècle finissant parsemé de contradictions et de fortes personnalités, Jean-Francis Auburtin (1866-1930) est à la fois perméable à de multiples influences tout en entretenant sa liberté qu’une facilité matérielle lui permet. Très attiré par l’impressionnisme et l’école de Pont-Aven, il accepte volontiers des commandes officielles académiques. Tout en flirtant avec l’orientalisme, il s’inspire du symbolisme auquel il emprunte un vocabulaire de sirènes et de faunes, de cyclopes et de centaures.
Inspirées par son maître Puvis de Chavannes, ses grandes décorations murales, versant officiel de l’art d’Auburtin, ne l’ont pas empêché de mener parallèlement une carrière, plus intime, de paysagiste. Ainsi, le Jean-Francis Auburtin auquel le musée de Lodève rend hommage aujourd’hui, s’inscrit dans la longue procession des peintres sur le motif : Delacroix, Courbet, Boudin, Jongkind, Monet…
En véritable « portraitiste de la nature » , Auburtin décèle dans chaque paysage le caractère intime du lieu. Lors de ses marches, il traque le motif, le capture dans ses carnets et amasse ainsi un riche répertoire de formes picturales.
Dans le Sud, obéissant aux injonctions de la lumière, l’artiste exalte couleurs et contrastes. En Normandie, il privilégie la douceur du ton, le dégradé progressif des valeurs. En Bretagne et dans les Pyrénées, il s’inspire des thèmes et compositions des estampes japonaises, dont il est un fervent collectionneur. Cette influence est perceptible dans ses paysages dans une période allant de 1894 à 1914.
Parfois, le paysage est également pour Auburtin le théâtre d’une sorte d’Arcadie moderne, dans laquelle nymphes, sirènes et faunes communient avec la nature. Dans ces scènes s’opère la confrontation entre les mondes terrestre et marin, l’élément narratif restant le plus souvent allusif afin de laisser toute leur résonance, à des moments suspendus. L’appel, l’écoute, qui figent les figures dans une immobilité attentive, intemporelle, constituent les thèmes principaux de la plupart de ses toiles.
L’impression d’une nature avant l’humanité, intacte et pure, transparaît également dans la série que consacre l’artiste aux Pyrénées, notamment aux vues du pic de Béhorléguy (Pyrénées Atlantiques). Opérant à une ascension physique des montagnes, le peintre va au plus près des aigles dont il capte les nids sur les crêtes d’Iparla, tandis que ses vues du pic de Béhorléguy, toujours saisies sous un angle identique, retracent le passage du temps et des saisons sur ces monts, symboles d’une nature puissante et fascinante qui n’est pas sans rappeler la série des « Trente-six vues du mont Fuji » d’Hokusai (1760-1849) dont Auburtin possédait un certain nombre d’estampes également présentées à Lodève.
Un été en France /1 – Les expositions et événements de cet été à Paris et en Ile de France
Les Nocturnes – Parc Zoologique de Paris – Jusqu’au 12 août 2021, tous les jeudis, de 19h à 23h30
Du 17 juin au 12 août, les cinq biozones du Parc zoologique se dévoileront à la tombée de la nuit tous les jeudis soir. Une balade nocturne à faire en famille ou entre amis pour profiter d’un moment privilégié en plein air et observer l’activité des animaux le soir. Des animations et un espace dédié à la détente sur le parvis rendront l’expérience totalement immersive pour les visiteurs ! Et pour encore plus d’évasion et de découverte, trois soirées thématiques seront organisées, sur la biodiversité locale, les étoiles ou encore les chauves-souris !
Requiem pour les Barthélemy. Peintures et dessins d’Henri Landier – Musée de la Grande Guerre à Meaux – Jusqu’au 30 août 2021
Né en 1935, Henri Landier est un peintre-graveur figuratif au parcours artistique éloigné des tendances et des modes. Requiem pour les Barthélemy présente le travail de Landier inspiré par la Grande Guerre et le souvenir des récits de son ami Pierre Mac Orlan (2020 marque notamment le cinquantenaire de la mort de l’artiste Mac Orlan). Une trentaine d’œuvres de Landier, grands dessins au fusain à la simplicité tragique, mais également des peintures aux couleurs vives posées en aplat, seront présentées dans le parcours permanent du musée de la Grande Guerre.
Rendez-vous sauvage d’été : portrait d’une nature fascinante – Parc Zoologique de Paris – Jusqu’au 1er septembre 2021
Les vacances d’été se vivront en couleurs grâce à l’illustration qui en sera le thème principal. Parmi les invités de ce rendez-vous sauvage, Laurent Verron, qui a réalisé l’ensemble des visuels pour cette saison fascinante, et qui viendra à la rencontre des visiteurs pour dessiner en direct et échanger avec eux sur son travail et sa passion. Des ateliers créatifs et de nombreuses animations pour petits et grands seront proposés durant tout l’été (jauge limitée de participants).
Marc Riboud. Histoires possibles – Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris – Jusqu’au 6 septembre 2021
Réalisée pour marquer l’entrée de l’œuvre de Marc Riboud dans les collections nationales, l’exposition présente environ 300 photographies de l’artiste. Elle montre pour la première fois un parcours complet de l’ensemble de son
œuvre, depuis son arrivée à Paris au début des années 50 jusqu’à ses dernières photographies en Chine vers 2005. L’exposition suit le photographe tout au long de cette deuxième moitié du 20e siècle. Ce sont 50 années pendant lesquelles il n’a cessé d’être habité par la passion de voir, de comprendre les êtres et le monde qu’il découvrait dans ses crises. Ce long parcours, dont une grande partie se déroule en Asie, permet aussi d’admirer son art de la composition, un art fait de juste distance, d’équilibre des lignes et des formes, qui font de chacune de ses images une invention visuelle.
Jardins d’Asie – Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris – Jusqu’au 20 septembre 2021
L’exposition se propose d’explorer la thématique importante du jardin de l’Inde moghole au Japon en passant par la Chine. Chacun de ces pays a apporté une contribution particulièrement signifiante à l’art des jardins. Jardins princiers ou impériaux, jardins de temples, jardins de lettrés, jardins de thé, jardins imaginaires rêvés par les poètes, de Lahore à Kyoto, les distinctions typologiques et esthétiques ne manquent pas. Par-delà les impératifs climatiques, les singularités culturelles et les évolutions historiques, bien des éléments invitent cependant au jeu d’une approche synoptique des jardins d’Asie.
DRAWING POWER – Children of Compost – Drawing Lab Paris – Jusqu’au 30 septembre 2021
L’exposition Drawing Power – Children of Compost, imaginée par Joana P. R. Neves, directrice artistique de DRAWING NOW Art Fair, et réalisée en partenariat avec le Frac Picardie, explore la façon dont les artistes se saisissent du dessin pour représenter, agir et réfléchir sur les enjeux écologiques actuels. Du rassemblement de données à des interventions sur des sites, le dessin prend le rôle d’interface pour nous sensibiliser aux questions climatiques, pour proposer de nouvelles façons de vivre ensemble et même pour construire des philosophies d’interaction au sein d’écosystèmes.
Pierre Gatier (1878-1944). De l’élégance parisienne aux rives de l’Oise – Musée d’art et d’histoire Louis-Senlecq, L’Isle-Adam – Jusqu’au 3 octobre 2021
Le musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq de L’Isle-Adam, en partenariat avec l’Institut national d’histoire de l’art (Inha), présente une exposition consacrée à l’œuvre gravé foisonnant et multiple de Pierre Gatier (1878-1944). Il s’agit ici de rendre hommage à un artiste en prise avec l’Histoire (la Belle Époque, la Première Guerre mondiale…) mais aussi un artisan passionné qui parvint à révéler toutes les potentialités expressives des différents procédés de gravure qu’il aborda. Trois périodes, illustrant aussi trois techniques dominantes et différents centres d’intérêts iconographiques, seront mises en lumière : de 1900 à 1914, les eaux-fortes et aquatintes en couleurs qui ont pour thème principal la vie élégante parisienne ; de 1915 à 1918, les linoléums qui traduisent la dureté des temps et marquent une rupture stylistique avec les œuvres précédentes (gravures en noir et blanc, trait plus dur), et enfin de 1922 à 1931, les pointes sèches et burins gravés uniquement au trait et en noir dans un style plus graphique, où l’on retrouve pour un temps les sujets de la vie parisienne, mais aussi et surtout les paysages du Val-d’Oise où Pierre Gatier réside de 1920 à 1929. Cette exposition rassemble environ 130 œuvres provenant de la collection du musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, du fonds ayant appartenu à Jacques Doucet (grand couturier et collectionneur avec lequel Pierre Gatier entretint des liens étroits), conservé à l’Inha et présenté pour la première fois au grand public, ainsi que des pièces en possession de la famille de l’artiste.
Carte blanche à Toshimasa Kikushi – Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris – Jusqu’au 4 octobre 2021
Toshimasa Kikuchi est né en 1979 à Ehime au Japon. La carte blanche qui lui est dédiée présentera environ 20 œuvres sculptées en laque japonaise de l’artiste, ainsi que des objets mathématiques empruntés à l’Institut Poincarré et des photographies de Man Ray (MAM Centre culturel Georges Pompidou). Ayant d’abord copié les objets mathématiques obtenus à partir des équations shakespeariennes, dont ceux conservés à la Fondation Henri Poincaré à Paris, Toshimasa Kikuchi créé désormais des sculptures en laque traditionnelle japonaise défiant la pesanteur. Ses œuvres interrogent la notion de continuité entre les sciences dures et l’art dans un langage universel : les mathématiques.
Écrans partagés – La photographie après 31 ans de web, collectif Diaph 8 – Lavoir Numérique, Gentilly – Jusqu’au 10 octobre 2021
Exposition d’inauguration du Lavoir Numérique, Écrans partagés ouvre ainsi une première porte : celle de la photographie. Médium technologique inventé il y a presque 200 ans, la photographie est-elle toujours la même après 31 ans de Web ? Quelles nouvelles images naissent du Net ? Comment regardons-nous le monde à présent ? Pour tenter de répondre à ces questions, l’équipe du Lavoir Numérique s’est tournée vers Diaph 8, collectif d’artistes, penseurs et praticien.ne.s de la photographie, tous issu.e.s de la formation Photographie et Art Contemporain de l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.
Des images et des hommes, Bamiyan 20 ans après – Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris – Jusqu’au 18 octobre 2021
20 ans après la destruction par les Talibans des deux bouddhas monumentaux de 38 et 55 m de haut (le 11 mars 2001) sculptés dans les roches des hautes falaises de Bamiyan en Afghanistan, le Musée Guimet a choisi de commémorer la destruction du site à travers une exposition présentant des œuvres archéologiques majeures retrouvées sur cette falaise afghane. Des photographies panoramiques du plasticien Pascal Convert éclairent la richesse de ce patrimoine de façon contemporaine. L’exposition rend hommage à Joseph et Ria Hackin, archéologues de Bamiyan et conservateurs du musée, disparus il y a 80 ans.
A table ! Le repas, tout un art – Musée National de la Céramique à Sèvres – Jusqu’au 24 octobre 2021
Il y a 10 ans, l’UNESCO classait au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité « le repas gastronomique des Français ». En effet, notre pays demeure, aux yeux du monde entier, celui où les habitants aiment se réunir tout au long de leur vie autour de tables joliment dressées pour pratiquer l’art de la conversation, du bien boire et du bien manger. L’exposition « A table ! Le repas, tout un art » invite le visiteur à découvrir l’histoire de cette pratique dans laquelle l’ensemble des Français se reconnaissent. Autour d’objets remarquables, aux formes et usages divers, l’exposition A table ! invite les visiteurs, à un voyage temporel gourmand, aussi beau que surprenant. Près de 1000 objets seront offerts à l’appétit des visiteurs dont environ 500 proviennent des collections de la Cité de la céramique.
Georges Bruyer. Graver la guerre – Musée de la Grande Guerre, Meaux – Jusqu’au 3 janvier 2022
Pour sa prochaine exposition temporaire, le musée propose une découverte de l’œuvre de Georges Bruyer (1883-1962) en traitant de ses orientations artistiques durant la Première Guerre mondiale. Peintre, graveur et céramiste, Bruyer a déjà acquis une certaine notoriété lorsque la guerre éclate. Mobilisé, il devient alors l’un de ces milliers de soldats-artistes jetés dans la guerre, combattant sur le front jusqu’en juillet 1915, blessé et évacué puis peintre missionné aux armées en 1917. L’évolution du travail de Bruyer en parallèle de son parcours d’homme et de combattant au cœur du conflit, est un exemple de la façon dont un artiste, tout en restant descriptif s’éloigne du simple récit du quotidien des soldats pour proposer une recherche plus importante d’effets décoratifs et une volonté plus marquée pour la construction graphique.
Domaine de Vaux-le-Vicomte, château et jardins
Vaux le Vicomte est le fruit de l’esprit créatif et passionné de Nicolas Fouquet, Surintendant des Finances du Roi Soleil. Trois des plus grands artistes du Grand Siècle : l’architecte Louis Le Vau, le jardinier André Le Nôtre et le peintre-décorateur Charles Le Brun, unirent leur génie pour bâtir un modèle dont la majesté et l’équilibre inspirèrent l’Europe entière pendant plus d’un siècle et reste inégalé. En 2021, Vaux-le-Vicomte célèbre le 400ème anniversaire de Jean de la Fontaine, en résidence pendant plusieurs mois pendant lesquels il a composé diverses pièces. L’année sera également marquée par le retour des soirées aux Chandelles, de la Journée Grand Siècle, et la mise en lumière du château pour les fêtes de fin d’année, bref tous les événements qui ont fait et font la renommée du château.
Ouverture de l’exposition DRAWING POWER – Children of Compost au Drawing Lab Paris
À l’occasion de DRAWING NOW Alternative qui a eu lieu du 10 au 13 juin 2021 au 42 rue du Faubourg Saint-Antoine, à Paris 12e, le salon s’est associé au Frac Picardie pour présenter l’exposition DRAWING POWER – Children of Compost.
L’exposition DRAWING POWER – Children of Compost, imaginée par Joana P. R. Neves, directrice artistique de DRAWING NOW Art Fair, marque un début de collaboration avec le Frac Picardie, dont la collection et les expositions sont consacrés au dessin.
Ainsi l’exposition DRAWING POWER – Children of Compost, qui explore la façon dont les artistes se saisissent du dessin pour représenter, agir et réfléchir sur les enjeux écologiques actuels, connaît plusieurs échos : d’abord au Frac Picardie à Amiens, du 10 juin au 3 juillet 2021, pendant DRAWING NOW Alternative, du 10 au 13 juin 2021, puis au Drawing Lab à Paris, du 26 juin au 30 septembre 2021.
Du rassemblement de données à des interventions sur des sites, le dessin prend le rôle d’interface pour nous sensibiliser aux questions climatiques, pour proposer de nouvelles façons de vivre ensemble et même pour construire des philosophies d’interaction au sein d’écosystèmes…..
Une exposition à découvrir jusqu’au 30 septembre au Drawing Lab Paris, 17 rue de Richelieu, Paris 1er.
Le 25 juin, le Frac Picardie et DRAWING NOW Art Fair signent une convention de partenariat pour 3 ans
Cette initiative singulière et originale permet à 2 entités, l’une publique, l’autre privée, motivées par l’intérêt commun porté au dessin contemporain, de s’associer dans une collaboration à long terme.
Ce partenariat novateur a pour objectif d’imaginer des projets artistiques et culturels autour du dessin contemporain en s’adressant à tous les publics : artistes, étudiants, familles, collectionneurs, critiques d’art, universitaires, milieu scolaire, social, sanitaire, culturel, etc.
Un programme protéïforme et évolutif se déclinera sur 3 années, articulant présentations d’œuvres, médiation culturelle, projets éditoriaux, ateliers et workshops artistiques :
- activation du réseau des acteurs culturels amiénois dans le cadre du printemps du dessin :Maison de la Culture d’Amiens, Safran, Musée de Picardie, Ecole supérieure d’art et de design(ESAD), On a Marché sur la Bulle, Cathédrale d’Amiens…
- mise en place d’une saison du dessin à l’échelle d’Amiens Métropole
- prêts d’œuvres pour des expositions portées par DRAWING NOW à Paris
- commissariat artistique porté par DRAWING NOW pour une exposition accueillie par le Frac
- co-conception d’outils et de dispositifs de médiation
- projets d’expositions accueillies par le Frac
- co-conception de dispositifs pédagogiques nomades
- création d’ateliers et workshops artistiques
- projets d’éditions et de publications
- organisation de rencontres et journées professionnelles à Amiens ou à Paris
Idoles, une exposition à découvrir au musée Fenaille, Rodez
L’art des Cyclades et de l’Anatolie à l’âge du bronze
Cette exposition organisée avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre réunit pour la première fois un ensemble unique de statuettes originaires des Cyclades (Grèce) et d’Anatolie (Turquie); des œuvres contemporaines des énigmatiques statues-menhirs du musée Fenaille.
Les expositions consacrées à l’art cycladique n’ont pas eu lieu en France depuis 1984 et l’approche croisée entre ces deux cultures est inédite. Le parcours s’attache aussi à révéler l’influence féconde de leur découverte dans la production artistique de la première moitié du XXe siècle (Brancusi, Giacometti, Zadkine…).
Près de 65 pièces du musée du Louvre, dont la célèbre tête de Kéros et plus de 30 objets provenant de musées français et européens (Allemagne, Belgique) sont réunies exceptionnellement au musée Fenaille. Cette sélection donne à voir des pièces iconiques et un ensemble d’œuvres aux formes singulières encore largement méconnu du grand public.
Le musée Fenaille, musée d’histoire et d’archéologie, conserve une collection emblématique de statues-menhirs – premières représentations de l’Homme en grand en Europe occidentale. Ces monuments, sculptés il y a près de 5 000 ans, occupent une place singulière dans l’histoire de la statuaire. Autour de cet ensemble unique de sculptures, le musée nourrit depuis plusieurs années une réflexion sur la représentation de la figure humaine et les conditions de son expression dans les sociétés préhistoriques, protohistoriques ou extra-européennes. L’exposition Guerriers celtes du midi en 2016 ou plus récemment L’île de Pâques, l’ombre des dieux en 2018 se proposaient de renouveler le regard porté sur l’émergence de la sculpture anthropomorphe.
L’exposition Idoles prolonge cette réflexion en portant un regard croisé sur les statuettes anatoliennes et cycladiques au tournant du Chalcolithique et de l’Âge du bronze. Les idoles cycladiques sont bien connues pour leur beauté qualifiée de moderne ; celles d’Anatolie partagent le même goût pour une représentation synthétique de la figure humaine. L’exposition propose de mettre en avant les points communs et les spécificités, les rapports d’échanges et d’influences culturelles complexes entre ces deux régions voisines tout en interrogeant la notion « d’idole ». Ce type de démarche n’a jamais fait l’objet d’expositions dédiées. Dans le prolongement de ces comparaisons, l’exposition évoque l’influence féconde des idoles cycladiques sur la production artistique des années 1900- 1950 grâce à quelques confrontations avec des oeuvres iconiques de Brancusi, Giacometti, Zadkine…
Les expositions consacrées à l’art cycladique n’ont pas eu lieu en France depuis 1984 (Mer Egée, Grèce des îles, musée du Louvre 1979 – une section sur le sujet – et L’art des Cyclades dans la collection N.P. Goulandris, Petit Palais, 1984). Depuis lors, seules quelques figurines cycladiques ont été montrées dans des expositions consacrées à des artistes du XXe siècle à titre de comparaison (Formes simples, Pompidou Metz, 2015). Concernant les œuvres anatoliennes de la même période, aucune exposition n’a abordé le sujet en France. Le musée du Louvre prête plus de la moitié des pièces exposées dont ses œuvres les plus insignes dans ce domaine comme la tête de Kéros et l’idole du maître de Goulandris. Parmi les prêts sollicités à l’étranger figurent plusieurs pièces majeures de musées allemands ou belges.
Une exposition à découvrir jusqu’au 17 octobre !
Une exposition pop et rock à découvrir à Calais : Libres figurations, années 80
Le Musée des beaux-arts et la Cité de la dentelle et de la mode de Calais, en association avec le Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture, proposent Libres Figurations années 80, une exposition temporaire qui se déploiera dans les vastes espaces des deux musées dès le 11 juin 2021.
Art non académique, le mouvement des Libres Figurations se dévoile à travers plus de 200 œuvres de 50 artistes et groupes d’artistes internationaux ayant marqué ces années emblématiques (1979-1986) par leurs créations effervescentes, vitales, qui ont bousculé les codes de l’art.
À Calais, ce nouveau volet de l’exposition produite à Landerneau en 2018 s’enrichit d’œuvres inédites, notamment en matière de mode et de design, tout en rassemblant peintures, sculptures, films, vidéos, affiches, musiques et documents d’archives, de ce courant artistique original et provocant, inspiré de la culture populaire, né dans la rue, dans les clubs, dans les revues autant que dans les ateliers.
S’y retrouvent les représentants de la Figuration libre en France (Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas, Hervé Di Rosa, Richard Di Rosa, Catherine Viollet…), du Graffiti aux États-Unis (Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Kenny Scharf…), de la Neue Wilde Malerei en Allemagne (Elvira Bach, Luciano Castelli, Milan Kunc, Salomé…), des Nouveaux artistes en URSS (Afrika, Timour Novikov, Oleg Kotelnikov…) et des Média peintres (Frères Ripoulin, Musulmans fumants,
Roberto Cabot…).
Tout en célébrant les 40 ans du mouvement, Libres Figurations années 80, dont le commissariat est assuré par Pascale Le Thorel, constitue la première exposition mondiale à porter un regard rétrospectif et historique sur
la période, en réunissant les stars de tous les continents, et s’inscrit dans la volonté des musées de Calais de programmer des expositions à destination du grand public.
Une exposition au Musée des beaux-arts et à La Cité de la dentelle et de la mode de Calais, à découvrir jusqu’au 2 janvier 2022 !
Nicolas Daubanes, lauréat 2021 du Prix Drawing Now
LE PRIX DRAWING NOW : 10 ANS !
Le Prix DRAWING NOW, qui n’avait pas pu être décerné en 2020, a été remis le mercredi 9 juin 2021, à l’artiste Nicolas Daubanes, représenté par la Galerie Maubert.
NICOLAS DAUBANES. Né en 1983 en France. Vit et travaille à Perpignan, France.
Nicolas Daubanes réalise un travail autour du monde carcéral (dessins, installations, vidéos) issu de résidences immersives dans les maisons d’arrêt, depuis près de 10 ans. Depuis ses dessins à la limaille de fer aux monumentales installations de béton saboté au sucre, Nicolas Daubanes s’intéresse au moment combiné de la suspension et de la chute : il s’agit de voir avant la chute, avant la ruine, l’élan vital.
Le Prix DRAWING NOW a pour but d’accompagner la création émergente et de souligner le rôle dénicheur des galeries, il récompense le travail d’un artiste à l’occasion de DRAWING NOW Art Fair. Ce prix est soutenu financièrement par SOFERIM, mécène principal de la foire depuis sa création. Le lauréat reçoit une dotation de 5 000 euros et bénéficiera d’une exposition au Drawing Lab en février 2022, grâce au soutien de SOFERIM, mécène principal de DRAWING NOW Art Fair. Comme chaque année, 5 artistes ont été choisis en amont par le comité de sélection, parmi les 100 artistes éligibles qui devaient être présentés sur le salon en 2020 : Nicolas Daubanes, français, né en 1983, représenté par la Galerie Maubert / Odonchimeg Davaadorj, mongole, née en 1990, représentée par la Galerie Backslash / Mathieu Dufois, français, né en 1984, représenté par la Galerie C / Delphine Gigoux-Martin, française, née en 1973, représentée par la Galerie Claire Gastaud / Julien Tiberi, français, né en 1979, représenté par la Galerie Semiose.
Un herbier géant composé de tapisseries du XVe au XXIe siècle, à découvrir dans les 5 établissements du réseau TRAME[S]
Les cinq établissements du réseau TRAME[S] ont rassemblé pour vous un herbier géant composé de tapisseries du XVe au XXIe siècle. En vous promenant parmi ces œuvres monumentales (jusqu’à 7 mètres de long), vous voyagerez visuellement du mille-fleurs à l’abstraction.
Tisser la nature : une exposition, cinq lieux
Le réseau TRAME[S] a imaginé un projet commun sur la représentation du végétal dans l’art tissé, parcourant six siècles d’histoire de la tapisserie, du XVe au XXIe siècle. Entre 2021 et 2022, quatre expositions croisées voient le jour, auxquelles s’adjoint la collection permanente de l’Abbaye de La Chaise- Dieu. L’exposition Tisser la nature instaure un dialogue entre les œuvres par des correspondances stylistiques et techniques. Ainsi voyage-t-on visuellement du mille-fleurs à l’abstraction la plus radicale sans que la chronologie s’impose dans le parcours proposé : les accrochages privilégient les rapports de thèmes, de tons et de compositions ou bien s’appuient sur des ruptures volontaires quant aux regards portés sur la nature. Le choix des œuvres favorise aussi un lien avec les collections permanentes de chacun des sites. Au cours de la promenade, des sentiers étranges s’ouvrent, à partir d’un détail ou au détour d’un procédé technique choisi pour interpréter une fleur, une feuille, un arbre. L’abstraction n’est pas nécessairement là où on penserait la trouver. Elle se fait jour parfois dans les tapisseries les plus anciennes. Le parcours invite à la flânerie dans une nature toujours réinventée à travers les siècles.
Plus de 60 tapisseries et tapis ont été sélectionnés pour cette exposition au long cours. La moitié d’entre elles provient des collections des sites du réseau TRAME[S]. Pièces anciennes ou contemporaines, elles ont été tissées pour la plupart dans des ateliers d’Aubusson. L’autre moitié est issue de prêts. Le Mobilier national a mis à disposition 32 tapisseries et tapis remarquables. Se sont également associés à l’entreprise le musée Goya de Castres et des collectionneurs privés.
Les dates et lieux de l’exposition
1er avril – 3 octobre 2021 : Atelier-Musée Jean Lurçat, Saint-Laurent- les-Tours (Lot | Occitanie)
3 avril – 22 août 2021 : Musée de Lodève – Hôtel du cardinal de Fleury, Lodève (Hérault | Occitanie)
17 avril – 3 octobre 2021 : Cité de Sorèze – musée Dom Robert, Sorèze (Tarn | Occitanie)
10 avril – 1er novembre 2021 et été 2022 : Abbaye de La Chaise-Dieu (Haute-Loire | Auvergne-Rhône-Alpes)
1er juillet au 25 septembre 2022 : Cité internationale de la tapisserie, Aubusson (Creuse | Nouvelle Aquitaine)
En attendant la réouverture des lieux culturels… visite au domaine de Trévarez
Au cœur d’un parc de 85 hectares, le « château rose » de Trévarez domine la vallée de l’Aulne depuis plus d’un siècle. Site incontournable du Centre-Finistère, labellisé « Patrimoine du XXe siècle », l’histoire du Domaine de Trévarez témoigne du rêve d’un homme, James de Kerjégu, qui entreprend en 1893 la construction d’une résidence prestigieuse, à la pointe de la modernité. Le domaine est également labellisé Jardin remarquable pour son parc créé à la Belle Époque, dans le « style mélangé » et ses collections de camélias, d’hortensias et de rhododendrons labellisées Collection nationale.
Pour la 10e édition de Regard d’artiste, rendez-vous majeur de l’art contemporain en Bretagne, le Domaine de Trévarez invite François Royet et Charles Belle, deux artistes et complices de longue date qui proposent ici un parcours invitant à évoluer au centre du mystère de la création artistique. Charles Belle, peintre reconnu pour ses œuvres souvent monumentales de la nature et François Royet, cinéaste et réalisateur, signent ici leur retour à Trévarez eux qui avaient déjà participé à la toute première édition de Regard d’artiste. Ce nouveau projet qui prend la forme d’un parcours artistique, à la fois sensible, intime et immersif se déploie aux écuries et au château et fait la part belle aux peintures, photographies et films des deux artistes.
À découvrir jusqu’au 3 octobre !
Une nouvelle formule pour DRAWING NOW Art Fair, le salon du dessin contemporain
En réaction à la situation sanitaire, l’équipe de DRAWING NOW Art Fair propose une version inédite de ce rendez-vous du dessin avec : DRAWING NOW Alternative qui aura lieu du 10 au 13 juin 2021 au 42 rue du Faubourg Saint-Antoine, à Paris 12e.
Afin de pouvoir proposer une 14e édition en présentiel DRAWING NOW se repense en événement alternatif, dynamique et convivial pour renouer avec ses publics.
Environ 45 galeries investiront un ancien grand magasin au cœur du Faubourg Saint-Antoine, une formule souple qui permettra de recevoir les visiteurs sur réservation, en respectant les consignes sanitaires en vigueur au mois de juin. Une manière de renouer avec la formule des débuts qui avait fait son succès !
La liste définitive des galeries participantes sera confirmée début avril. À ce jour les premières galeries se sont montrées enthousiastes à l’idée de retrouver leurs collectionneurs avec ce nouveau format.
Si le lieu de cette édition change avec cette adresse événementielle le contenu de la foire reste dense avec des propositions couvrant les 50 dernières années du dessin contemporain et saura combler les attentes des visiteurs en attente de nouvelles découvertes, redécouvertes et rencontres.
LE PRIX DRAWING NOW. Le Prix DRAWING NOW qui n’avait pas pu être décerné en 2020 sera annoncé lors de l’ouverture du salon.
Pour rappel, les 5 artistes nommés : Delphine Gigoux Martin, avec la galerie Claire Gastaud, Odonchimeg Davadoorj avec la galerie Backslash, Mathieu Dufois avec la galerie C, Nicolas Daubanne avec la galerie Maubert, Julien Tiberi avec la galerie Semiose. Le lauréat recevra une dotation de 5 000 euros et bénéficiera d’une exposition au Drawing Lab en février 2022, grâce au soutien de SOFERIM, mécène principal de DRAWING NOW Art Fair.
L’EXPOSITION DRAWING POWER. L’exposition qui accompagnera cette édition, intitulée Drawing Power – Children of Compost, a été imaginée par Joana P. R. Neves, directrice artistique de la foire. Réalisée en partenariat avec le Frac Picardie, elle se déroulera en parallèle à Amiens puis au Drawing Lab Paris sur la période estivale. Cette double temporalité permettra à un plus grand nombre de visiteurs de découvrir l’implication des artistes engagés pour la planète. Drawing Power – Children of Compost explore la façon dont les artistes se saisissent du dessin
pour représenter, agir et réfléchir sur les enjeux écologiques actuels. Du rassemblement de données à des interventions sur des sites, le dessin prend le rôle d’interface pour nous sensibiliser aux questions climatiques, pour proposer de nouvelles façons de vivre ensemble et même pour construire des philosophies d’interaction au sein d’écosystèmes.
Enfin, LE PRINTEMPS DU DESSIN qui remplace le Mois du dessin pour s’adapter aux possibilités d’ouverture des lieux culturels se développera jusqu’au 21 juin. Il rassemblera des écoles d’art, des monuments nationaux, des Fracs et des centres d’art. À noter un Focus Amiens avec la participation de tous les lieux amiénois réunis autour du Frac Picardie ! La programmation détaillée est à retrouver sur le site www.printempsdudessin.com.
Visite en avant-première de l’exposition Tierradentro au Drawing Lab Paris
À partir de ce samedi 13 mars et jusqu’au 17 juin, le Drawing Lab Paris présente l’exposition TIERRADENTRO du duo artiste/ commissaire : Daniel Otero Torres / Anaïs Lepage.
Tierradentro, en français ”la terre de l’intérieur”, est le nom d’un site archéologique situé dans une zone montagneuse et escarpée de la vallée du Cauca en Colombie sur la côte Pacifique. Célèbre pour ses tombeaux dissimulés et ses sculptures monolithiques monumentales, il abrite les vestiges de la culture précolombienne du même nom. S’inspirant de l’architecture et de l’emplacement du Drawing Lab, Daniel Otero Torres a conçu une exposition reprenant les espaces d’un tombeau souterrain.
Intégrant l’architecture aux accents brutalistes du bâtiment dans son dispositif – comme il le fait d’usage dans ces dessins – il crée un tombeau des luttes oubliées. Il réactualise des savoirs et des légendes de diverses régions d’Amérique Latine et imagine des correspondances avec des cultures archaïques du bassin méditérannéen ; ou encore entremêle des mythologies polythéistes avec des expériences et des évènements contemporains. À travers des photographies et des dessins déployés sur différents supports, l’exposition explore les thèmes du voyage entre les mondes, des liens entre sacré et profane, entre formes vernaculaires et légendaires, entre histoire intime et récits collectifs.
À découvrir jusqu’au 17 juin !
Clap de fin pour l’exposition Derniers impressionnistes, le temps de l’intimité au musée de Lodève… mais on peut encore en profiter en ligne !
L’ exposition du Musée de Lodève Derniers impressionnistes, le temps de l’intimité, inaugurée le 26 septembre 2020 a pris fin le 28 février dernier. En raison de l’épidémie et de la fermeture nationale des musées, l’exposition n’aura malheureusement été ouverte au public que pendant cinq semaines. C’est pourquoi le Musée de Lodève a imaginé plusieurs manières de profiter de l’exposition malgré tout, depuis chez soi :
Une visite virtuelle gratuite. Les salles de l’exposition en 360°, les commentaires audio des œuvres… visitez l’exposition comme si vous y étiez sur votre ordinateur ou votre smartphone.La visite virtuelle est accessible gratuitement, depuis le site internet du Musée de Lodève et sans limite de temps. Visiter l’exposition
10 œuvres commentées en vidéo. Vous n’avez qu’une minute ? Nous avons pensé à vous ! La Table bleue d’Henri Le Sidaner, les portraits et nus d’Ernest Laurent, Les Paveurs d’Henri Martin, La plage à Cabourg de René-Xavier Prinet… dix œuvres ou thèmes majeurs de l’exposition sont commentés par une guide du musée.Ces vidéos sont visibles sur le site internet du musée, sa chaine YouTube, ainsi que Facebook et Instagram. Voir les vidéos
Le catalogue de l’exposition. Et pour ceux qui souhaitent un souvenir durable de cette exposition, la boutique en ligne du musée propose une offre spéciale jusqu’au 28 mars : pour l’achat d’un catalogue, les 12 cartes postales de l’exposition sont offertes ainsi qu’un élégant carnet de note avec en couverture, une des œuvres de l’exposition. Lien direct vers la boutique en ligne
PROLONGATION DE L’EXPOSITION-ÉVÉNEMENT « PHARAON, OSIRIS ET LA MOMIE »
Le musée Granet modifie son calendrier estival en raison des conditions sanitaires et des incertitudes qui pèsent sur la programmation des musées, en prolongeant dès la réouverture du musée et jusqu’au 26 septembre 2021, la grande exposition « Pharaon, Osiris et la momie ».
Le musée Granet, en partenariat avec la Tate de Londres, avait programmé pour l’été 2021 une grande rétrospective de l’artiste contemporain David Hockney. Cette exposition est donc reportée à une date ultérieure car les conditions ne sont plus réunies pour que cette exposition prestigieuse remporte, dans le climat actuel, le succès qu’elle mérite. La ville d’Aix-en-Provence, les équipes du musée Granet et de la Tate de Londres cherchent actuellement une nouvelle date pour la reprogrammer.
L’exposition « Pharaon, Osiris et la momie » planifiée à l’origine du 17 avril au 20 septembre 2020, a été présentée en raison du premier confinement, du 19 septembre au 29 octobre 2020 avant que les musées français ne soient obligés de fermer. La veille de la fermeture, cette exposition – malgré les restriction de jauge – recevait encore près de 1000 visiteurs par jour dans le respect des règles sanitaires, faisant de cet évènement qui présente, avec l’apport du musée du Louvre, le fonds égyptien inestimable du musée Granet, un très grand succès auprès de tous les publics.
L’engouement pour le thème de l’Égypte, la demande répétée du public et la qualité des œuvres présentées venant du fonds du musée Granet, du Louvre, de prêteurs français et de musées européens, conduit la ville d’Aix-en-Provence et le musée Granet à prolonger cette exposition jusqu’au 26 septembre 2021, en attendant une date de reprogrammation de la rétrospective consacrée à David Hockney.
DRAWING FACTORY : 30 ATELIERS D’ARTISTES POUR LE DESSIN CONTEMPORAIN OUVRENT À PARIS !
Sur une initiative de Christine Phal, fondatrice du Drawing Lab Paris, de Carine Tissot, directrice de DRAWING NOW Art Fair et du Drawing Hotel, avec le Centre national des arts plastiques (Cnap) et en partenariat avec SOFERIM, promoteur immobilier, la DRAWING FACTORY ouvre dans un ancien hôtel du 22 mars au 20 septembre 2021.
La DRAWING FACTORY est un lieu de dialogues, d’expérimentations et de réalisations de projets. Les équipes du Drawing Lab Paris favoriseront les rencontres avec les collectionneurs, les amateurs et les professionnels à travers des événements ponctuels faisant de la DRAWING FACTORY le lieu de création du dessin à Paris des prochains mois.
Le Cnap donne aux artistes l’accès gratuit à un espace de travail afin de leur permettre de poursuivre des projets en cours ou d’en développer de nouveaux et la possibilité d’y travailler avec une bourse mensuelle. Ouvert à la diversité des pratiques du dessin, cet appel à candidature s’adresse aux artistes vivant en France métropolitaine comme d’outremer qui pratiquent, développent et expérimentent le dessin y compris au delà de la feuille et du crayon. Le candidat devra justifier d’un diplôme ou de la preuve d’une pratique déjà repérée. Cette initiative vise à accompagner les artistes, leur permettre d’enrichir leurs inspirations, leurs réseaux et d’occuper un lieu de travail au cœur de la capitale.
L’accompagnement des artistes par le Cnap s’inscrit dans le plan de relance du ministère de la Culture.
Vernissage presse ce soir de l’exposition Tout un film ! au Drawing Lab Paris
Une exposition en partenariat avec La Cinémathèque française, à découvrir jusqu’au 25 février au Drawing Lab Paris, 17 rue de Richelieu Paris 1er.
Alors que les restrictions continuent de peser sur les lieux culturels, le Drawing Lab s’apprête à rouvrir ses portes et accueille l’exposition Tout un film ! qui devait avoir lieu en mars 2020 pendant la 14ème édition de DRAWING NOW Art Fair, annulée suite à la pandémie de Covid-19.
L’exposition Tout un Film ! présente un ensemble de spécimens sélectionnés parmi les collections de La Cinémathèque française, qui viennent se mêler aux œuvres issues des ateliers des artistes ainsi que des fonds de leurs galeries. La sélection, effectuée par Joana P.R. Neves, directrice artistique de DRAWING NOW Art Fair, permet de mettre en lumière l’influence croisée de ces deux arts, du storyboard à la matière même de la réalisation du film, le celluloïd.
Commissaire d’exposition : Joana P. R. Neves, directrice artistique de DRAWING NOW Art Fair, en collaboration avec Françoise Lémerige, chargée du traitement de la collection des dessins et des œuvres plastiques à La Cinémathèque française.
Artistes invités : Mathieu Dufois, Camille Lavaud, Antoine Marquis, Elsa Werth / Dessins de : Paul Grimault, Akira Kurosawa, Alejandro Jodorowsky, Alex Tavoularis, Sébastien Laudenbach / Projection : Présentation du film Tide Table (2013, 8,02 min), 9e film de la série des Drawings for Projection de William Kentridge, en collaboration avec le LaM.
Bonne année !
Toute l’équipe de l’agence Observatoire vous présente ses meilleurs voeux pour une année 2021 cultivée !
La culture au temps du confinement #4
Chaque semaine, l’agence Observatoire vous propose sa sélection d’expositions en ligne, visites virtuelles, conférences, ateliers et activités,… pour continuer, malgré tout, à faire le plein de culture !
Deux nouveaux Gauguin au musée de Pont-Aven
Nouvelles acquisitions pour le Musée de Pont-Aven : deux nouveaux Gauguin entrent dans la collection grâce aux dons de l’Association des Amis du musée. Le Musée de Pont-Aven enrichit régulièrement ses collections d’œuvres consacrées aux artistes de l’école de Pont-Aven et plus largement ceux venus à Pont-Aven entre 1860 et 1960. « Un musée qui n’acquiert pas est un musée qui se meurt » : la vitalité de la politique d’acquisition du musée est rendue possible grâce notamment à l’association des Amis du Musée de Pont-Aven qui a particulièrement été active en 2020 en faisant entrer dans les collections du musée un Gauguin, un Seguin et un Clairin !
Report du salon Museum Connection au 18 et 19 mai 2020
Depuis le début de la crise sanitaire nombre de lieux ont inventé de nouvelles solutions pour poursuivre leur mission et continuer à émerveiller leurs publics. Événement de référence pour les lieux culturels et touristiques, Museum Connections 2021 représente la formidable occasion de faire le point sur les enjeux du secteur culturel et touristique. Pour s’adapter aux enjeux actuels du secteur, Museum Connections – initialement prévu en janvier 2021 – aura lieu les 18 et 19 mai à Paris Porte de Versailles.
Prolongation de l’exposition Réserve, ouvre toi ! jusqu’au 30 mai au musée de Pont-Aven
L’exposition participative pour fêter les 35 ans du musée de Pont-Aven, Réserve, ouvre toi ! est prolongée jusqu’au 30 mai 2021. Le Musée de Pont-Aven a lancé une opération originale d’exposition participative : du 1er mai au 7 juin 2020 le public a pu voter, via le site internet du musée, pour les œuvres conservées dans les réserves qu’il souhaitait voir présentées lors de l’exposition « Réserve, ouvre-toi ! ». Avec près de 2000 votes comptabilisés sur l’ensemble de l’opération, 35 œuvres sur les 50 proposées ont été choisies parmi 5 thématiques : « le noir et blanc », « les personnages », « l’architecture », « les costumes » et les « variations colorées ». Ce projet participatif se présente comme un moyen original de valorisation des collections. Le public devient commissaire d’exposition en offrant de nouvelles perspectives et une vision renouvelée des œuvres qu’il souhaite voir accrochées sur les cimaises.
Et en attendant de la voir en vrai, l’exposition vit en ligne : Chaque jour le musée poste sur Instagram une vidéo d’œuvre commentée par des enfants, friands du musée. L’exposition réelle, dans la deuxième salle, a pour but de faire comprendre par des expériences, les métiers des musées. La salle étant inaccessible pour le moment, le musée diffuse chaque samedi une vidéo expliquant les différents métiers des musées. Enfin, la galerie des 35 œuvres de l’exposition est visible depuis le site Internet.
Préparer Noël avec le Musée de la Pêche à Concarneau et le Musée de Pont-Aven
Musée de la Pêche, Concarneau : https://www.facebook.com/museepeche
L’heure du conte : postés chaque mercredi à partir du 2 décembre, en partenariat avec le RAM de CCA et les médiathèques de l’agglomération, le musée propose des vidéos de lectures de contes en lien avec le monde maritime et Noël.
Le jeu calendrier de l’Avent : du 1er au 24 décembre, participer au jeu calendrier de l’Avent afin de découvrir la phrase mystère qui vous permettra de remporter le gros lot : des entrées gratuites et des cadeaux de la boutique du musée, en exclusivité !
Musée de Pont-Aven : https://www.facebook.com/museedepontaven
L’heure du conte : postés à partir du 2 décembre, en partenariat avec le RAM de CCA et les médiathèques de l’agglomération, les musées proposent des vidéos de lectures de contes en lien avec les thèmes du Musée de Pont-Aven et de Noël.
La culture au temps du confinement #3
Chaque semaine, l’agence Observatoire vous propose sa sélection d’expositions en ligne, visites virtuelles, conférences, ateliers et activités,… pour continuer, malgré tout, à faire le plein de culture !
Pour ne pas oublier
Du Jour au lendemain… Exposition photographique en plein air, grilles du jardin May-Picqueray : du 13 novembre 2020 au 3 janvier 2021
À l’occasion de l’anniversaire des cinq ans des attentats du 13 novembre 2015, l’association 13onze15 présentera une exposition photographique en plein air au Jardin May-Picqueray. Réalisée en partenariat avec la Ville de Paris et la mairie du XIe, cette exposition réunit 42 artistes (français et internationaux) qui étaient présents à Paris ce jour-là. Il leur a été demandé de chercher dans leurs archives une photographie qu’ils auraient prise dans la journée du 13 (avec un appareil photo ou un smartphone), avant les attentats afin de constituer leur « Journal du 13 ». Et, en parallèle, de sélectionner une de leurs photographies comme « réponse aux attentats », un acte de résistance à la logique de mort et de destruction, une image métaphore de ces moments tragiques, écho de peines, de peurs, mais aussi d’espoir, de révolte et de résilience. Chaque artiste a accompagné ces images d’un texte, qui explique son choix ou encore son expérience du 13 novembre 2015. Il s’agit à travers cette campagne de créer un espace virtuel de mémoire collective et photographique en hommage aux victimes.
La Piscine en mode confiné
Visitez le musée dans votre canapé. Grâce aux compétences de la jeune start-up Immerseeve, La Piscine propose aux amoureux fidèles du musée et aux curieux plus éloignés une découverte virtuelle de la quasi-totalité des espaces du musée. En bonus, des lieux inédits à la visite sont mêmes accessibles ! https:// my.matterport.com/
Des vidéos pour découvrir l’œuvre de Marcel Gromaire. Avant de pouvoir découvrir l’exposition Marcel Gromaire : L’élégance de la force « en vrai », certaines œuvres vous sont présentées grâce à une petite série de vidéos. Rendez-vous chaque mardi et chaque samedi sur la chaine Youtube du musée ou sur les comptes Twitter et Instagram.
Des activités récréatives pour petits et grands. Puzzle, Memory et autres jeux permettent de redécouvrir les œuvres du musée en s’amusant ! Chaque mercredi, de nouveaux contenus sont mis en ligne pour permettre aux petits et grands un peu de distraction pendant le confinement ! https://roubaix-lapiscine.yunow.app/756-les-defis-du-mercredi/
Approfondissez vos connaissances sur les collections. Il y a plusieurs manières de devenir incollable sur les collections de La Piscine. Première mine d’or, la base de données des collections en ligne : https://www.navigart.fr/lapiscine/#/artworks De la même manière, vous pouvez avoir un aperçu de la riche collection textile du musée, source d’inspiration inépuisable, dont une partie est accessible librement ici : http://tissutheque.roubaix-lapiscine.com/
Découvrez l’histoire du Panorama de l’Hôtel de ville de Roubaix depuis chez vous ! Pour tout savoir sur l’histoire de Roubaix et plus particulièrement sur son incroyable hôtel de ville, prenez le temps de consulter la version web du dispositif numérique consacré au spectaculaire Panorama de la Grand’Place : https://panoramagrandplace.roubaix-lapiscine.com/
Tout savoir sur le MusVerre
Toute l’équipe du MusVerre s’active pour faire vivre le musée et ses collections d’une autre manière, en attendant la réouverture. Le mercredi, « On Fabrique ensemble » : un tuto artistique piloté de main de maître par les médiateurs, depuis les salles d’atelier du musée. Le jeudi, on fait le plein d' »Insolite en réserve » avec les archives, les pièces de verrerie industrielle et bien d’autres surprises… Le vendredi, place aux émotions avec les « Coups de ❤ « , ceux de l’équipe et aussi, pourquoi pas, les vôtres! Le « Samedi Shopping » : à la découverte des talentueux artisans français de la boutique, profitez-en pour préparer vos cadeaux de Noël… Le dimanche enfin, retour des textes poétiques proclamant la « Beauté en réserve » des collections. https://www.facebook.com/musverre
La culture au temps du confinement #2
Chaque semaine, l’agence Observatoire vous propose sa sélection d’expositions en ligne, visites virtuelles, conférences, ateliers et activités,… pour continuer, malgré tout, à faire le plein de culture !
S’immerger dans l’univers poétique de Stéphane Guiran
« Les mers rêvent encore » est une recherche d’œuvre totale, rassemblant des écrits, des installations, des sculptures, des vidéos et des pièces sonores dont la plupart ont été créées par Stéphane Guiran pendant la période de confinement. Cette création, construite autour d’un récit poétique, édité par l’artiste sous la forme d’un livre, invite à une réflexion sur la transformation, tant de nous-mêmes que de nos habitudes de consommation. —> Entretien téléphonique avec l’artiste, ressources vidéos et sonores de ses œuvres et envoi de son ouvrage poétique possibles sur demande.
Mon musée à la maison ! Pour apprendre et s’amuser chez vous entre petits et grands !
Le service de la médiation du Musée Granet, Aix-en-Provence propose chaque semaine des tutos et activités autour des collections du musée. LES TUTOS DU MUSÉE, APPRENDRE EN S’AMUSANT : Pourquoi ne pas passer un bon moment créatif et récréatif en famille avec une activité à réaliser avec ce que vous avez sous la main, en s’inspirant des artistes présentés au musée Granet ? / MUSÉE SURPRISE : Au gré de l’inspiration, une activité vous est proposée chaque semaine. / LES MOTS S’EMMÊLENT AU MUSÉE : Mots mêlés sur un artiste des collections qui permet de découvrir un peu mieux son œuvre et le vocabulaire de sa peinture. / UNE HISTOIRE DE DÉTAILS : Un tableau à regarder à la loupe, car certains détails ont changé… / MUSÉE EN COULEURS ! : Avec des crayons, des feutres ou de la peinture amusez-vous à redonner de la couleur à l’un de nos tableaux emblématiques. http://www.museegranet-aixenprovence.fr/visites-et-activites/mon-musee-a-la-maison.html
Le musée de Flandre comme vous ne l’avez encore jamais vu… Puisque vous ne pouvez venir au musée, celui-ci vient à vous et vous donne rendez-vous chaque jour sur Facebook. Lundi : La Dynastie Francken, en avant-première. Faîtes plus ample connaissance avec la fameuse dynastie Francken qui a profondément marqué le monde artistique flamand de la fin du XVIe siècle jusqu’au milieu du XVIIe siècle. / Mardi : J’ai dix ans… Le musée continue à fêter ses dix ans d’ouverture et donne la parole aux acteurs de cette belle aventure. / Mercredi : Ensemble, restons créatifs ! C’est le retour du tuto d’arts plastiques à faire en famille, initié en mars dernier. En s’inspirant d’une œuvre de la collection permanente, les plasticien(ne)s du musée expliquent en images comment créer chez soi avec peu de matériel des objets artistiques. / Jeudi : Laissez-vous surprendre par l’art flamand ! Pour chasser les idées reçues, nous vous apporterons la preuve par l’image de la subtilité de cet art qui n’en demeure pas moins inclassable ! / Vendredi : Inspirer, respirer… méditer l’art… À défaut de pouvoir vous accueillir dans ses murs, le musée vous offre un quart d’heure de méditation à domicile. Une lecture méditative d’une œuvre écrite sur mesure rien que pour vous. / Samedi : Une histoire à savourer en famille. Quand le soir tombe, quoi de plus agréable que d’écouter ensemble une histoire ou un conte imaginé à partir d’une œuvre du musée ? / Dimanche : Évadez-vous avec le musée ! Rendez-vous dans le musée avec une visite virtuelle pour découvrir en bonne compagnie le nouvel accrochage de la collection à l’occasion des 10 ans du musée. https://www.facebook.com/Musée-de-Flandre-847993448554074/
Visitez à distance l’exposition Pharaon, Osiris et la momie
Prêts pour la visite de l’exposition « Pharaon, Osiris et la momie » ? Le Musée Granet, Aix-en-Provence propose jusqu’au 14 février 2021 la grande exposition égyptienne Pharaon, Osiris Et La Momie. En attendant de pouvoir rouvrir ses portes et durant cette nouvelle période de confinement, le musée propose régulièrement une visite « à distance » des chefs-d’oeuvre de la collection égyptienne du musée, par Bruno Ely, Conservateur en chef du musée. Chaque semaine, une pastille d’1 mn30 permet de découvrir une nouvelle séquence de l’exposition. http://www.museegranet-aixenprovence.fr/visites-et-activites/mon-musee-a-la-maison/a-la-decouverte-de-legypte-antique.html
La culture au temps du confinement #1
Chaque semaine, l’agence Observatoire vous propose sa sélection d’expositions en ligne, visites virtuelles, conférences, ateliers et activités,… pour continuer, malgré tout, à faire le plein de culture !
Découvrir la diversité des métiers d’art avec Ateliers d’Art de France
Le Prix de la Jeune Création Métiers d’Art (PJCMA) organisé par Ateliers d’Art de France, fête sa 60ème édition consécutive, et dévoile ses 4 nouveaux lauréats. Une occasion de rappeler l’importance de ce concours dans le développement économique des lauréats, mais aussi de mettre en avant le rôle de la jeunesse dans la relève des métiers d’art. Sélectionnés par un jury d’experts sur des critères de qualité artistique et de maîtrise technique d’un savoir-faire associée à un regard innovant, cette nouvelle génération de créateurs est ainsi accompagnée et bénéficie d’un tremplin vers la professionnalisation.
Pour la 9ème année consécutive, le Concours Ateliers d’Art de France met en lumière la vitalité artistique des savoir-faire en révélant, dans chacune des régions de France, le grand talent et la diversité des professionnels de métiers d’art. Ce sont près de 300 candidatures qui ont été reçues cette année. En 2020, un jury sélectionne pour chacune des 13 régions les lauréats dans les catégories « Création » et « Patrimoine ».
Pour occuper les enfants
Des livres d’art pour les enfants : En chemin avec Matisse & En chemin avec Arcimboldo, parus aux Éditions Hazan. La nouvelle collection des éditions Hazan, En chemin avec…, propose de partir à la découverte de la vie et de l’oeuvre de l’artiste, au travers de ses oeuvres emblématiques… Pour les enfants à partir de 8 ans
Se rappeler combien l’art est important
L’art qui guérit, par Pierre Lemarquis et Boris Cyrulnik. Editions Hazan. Un livre qui permet de mieux comprendre l’impact de l’art (et de la culture en général) sur notre santé et notre capacité à surmonter la vie à tous les âges. Désormais confirmé par les neurosciences, notre cerveau – et par là notre corps – entrent en résonance avec la création artistique sous toutes ses formes. Fort de ce constat, le neurologue Pierre Lemarquis, nous invite à visiter à travers cet ouvrage préfacé par Boris Cyrulnik, une exposition imaginaire de la préhistoire à nos jours, afin de faire partager leur expérience de « l’art qui guérit ».
S’évader
Un Art amoureux de nature. Le Land Art et ses mutations, par Muriel Berthou Crestey. Editions Ides et Calendes. Lorsqu’un dialogue s’établit entre l’artiste et la nature, cela donne lieu à la création d’œuvres dont la beauté sert souvent la profondeur des idées des créateurs. En intervenant dans la nature, les Land artistes – ou artistes environnementaux – avaient amorcé une réflexion sur l’écologie dès la fin des années 1960-1970. A cette époque était apparue la volonté d’échapper au marché de l’art et aux lieux d’exposition. Ce livre, dont l’originalité est d’être composé notamment d’entretiens exclusifs avec des artistes contemporains internationaux, propose à la fois d’analyser certaines œuvres et de recueillir les pensées et les propos inédits des créateurs afin de comprendre pourquoi ils ont assimilé les pratiques originelles du Land Art tout en explorant de nouvelles pistes.
Une plongée dans l’intimité des peintres de la Société Nouvelle à Lodève
Venez découvrir dès ce week end l’exposition « Derniers impressionnistes, le temps de l’intimité » présentée au Musée de Lodève du 26 septembre 2020 au 28 février 2021
L’exposition invite à découvrir les artistes de la Société nouvelle de peintres et sculpteurs, confrérie artistique la plus célèbre et la plus caractéristique de la Belle Époque et de l’entre-deux-guerres.
Issus de la génération symboliste, les membres de la Société nouvelle de peintres et sculpteurs ont tous respiré le parfum de l’impressionnisme. Chacun d’entre eux a son propre style, mais tous partagent une vision sentimentale de la nature. En respectant la véracité des apparences, ils perpétuent les valeurs permanentes de l’art européen, le souci de l’évocation et de la psychologie. C’est ainsi qu’ils furent qualifiés d’intimistes. L’intimisme est le dernier courant majeur de l’art français à être dévoué à la nature. Les mouvements successifs de l’art contemporain s’en sont depuis écartés. Pour cela, nos artistes furent considérés à la fin de leur carrière comme les derniers représentants de l’impressionnisme. De 1895 à 1939, ils font l’unanimité auprès du public et de la critique et figurent dans toutes les grandes expositions internationales.
Riche de plus de 70 peintures et d’une trentaine de dessins ou estampes, l’exposition qui fait étape à Lodève est la première en France à rendre à ce courant l’importance qui lui revient.
A l’occasion de sa réouverture au public, le musée Soulages présente une nouvelle oeuvre majeure, Peinture 324 x181 cm, 19 janvier 1997, donnée par Karsten Greve
Mardi 22 septembre, le musée Soulages rouvre ses portes au public. En effet, suite à plusieurs cas de COVID-19, contracté en dehors du musée par des agents d’accueil et de surveillance, le musée Soulages de Rodez a dû fermer ses portes le 6 septembre dernier. La période de quatorzaine étant terminée, le musée rouvre au public ce mardi 22 septembre. La réouverture du musée au public coïncide avec la présentation d’une nouvelle oeuvre du peintre, Peinture 324 x 181 cm, 19 janvier 1997, donnée au musée Soulages par M. Karsten Greve. Karsten Greve, galeriste et ami du peintre, a donné à titre personnel une œuvre majeure au musée Soulages, Rodez. Il s’agit du premier don d’une œuvre de Soulages par un particulier depuis l’ouverture en mai 2014. Cette oeuvre, d’une grande valeur, a rejoint la salle des Outrenoir, qui connaît son nouvel accrochage. Peinture 324 x 181 cm, 19 janvier 1997 est un polyptyque de vastes dimensions, composé de quatre panneaux distincts de 81 x 181 cm. Il appartient à une série très prisée d’Outrenoir avec une grande subtilité dans les jeux de stries, plus ou moins fines, et dans la profondeur de la matière noire.
» Peinture 324 x 181 cm, 19 janvier 1997 complète à merveille la collection du musée avec les deux pièces d’envergure Peinture 324 x 362 cm, 1986 – polyptyque I (première donation du couple Soulages en 2005) et Peinture 390 x 130, 17 mars 2019 (troisième donation du couple Soulages juillet 2020 – accrochage à venir) : cette dernière, monumentale, célèbre l’énergie du peintre puisque réalisée l’année de ses cent ans. Karsten Greve est un galeriste important de Pierre Soulages, ce don témoignant de sa fidélité à son œuvre et au musée qui le représente. Karsten Greve a organisé notamment dans ses galeries de Paris et Cologne trois expositions personnelles de Pierre Soulages, 2002, 2015, 2018. Depuis deux décennies, il a largement contribué à la notoriété internationale du peintre. Depuis 1979 plus de 1700 tableaux Outrenoir ont été peints par Soulages et Peinture 324 x 181 cm, 19 janvier 1997 en est un exemple remarquable. Pierre Encrevé, le biographe du peintre, la compte parmi un ensemble de quatre polyptyques de cette année-là, les considérant comme des chefs d’œuvre pour leur verticalité, pour les effets propres à la lumière, pour la pureté de l’idée.
Les quatre châssis du polyptique sont assemblés sans baguettes intermédiaires pour accentuer l’effet du rythme. « Soulages utilise dans chacun de ces tableaux la variation entre deux sortes de stries les unes d’écartement moyen, les autres d’une extrême finesse (ayant exigé un très grand nombre de passages de la brosse) … ». Ces stries très fines installent comme une profondeur dans la composition, particulièrement en haut et en bas, tandis que l’effet du noir se fait plus « suave » dans la partie centrale, offre un champ plu apaisé.
Cette œuvre de Soulages est l’exemple remarquable des délicates variation des noirs, dans les plis et dans les aplats, des jeux onsubstantiels de la lumière… Cette peinture « mono-pigmentaire » n’a rien à voir avec la littéralité du monochrome qui ne s’attache qu’ à un seul pigment. »
Benoît Decron, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Soulages, Rodez
Visite en avant-première de l’exposition « Pharaon, Osiris et la momie » au Musée Granet
Aujourd’hui avait lieu la présentation de l’exposition « Pharaon, Osiris et la momie » au Musée Granet, Aix-en-Provence ! Cette exposition exceptionnelle sur l’art de l’Egypte ancienne permet de découvrir ou redécouvrir le fonds égyptien du musée Granet, grâce à une collaboration exceptionnelle avec le musée du Louvre. En compagnie de Christophe Barbotin, commissaire scientifique, conservateur général au département des antiquités égyptiennes du Louvre et de Bruno Ely, commissaire général, conservateur en chef du musée Granet, nous avons pu découvrir l’intégralité du fonds égyptien ancien du musée Granet, merveilleusement complété par de nombreux prêts du Louvre du Louvre et de musées de région et d’Europe.
Les pharaons s’installent à Aix-en-Provence jusqu’au 14 février, c’est le moment d’y découvrir des oeuvres majeures dont deux magnifiques bas-reliefs contemporains de la grande pyramide de Khéops, plusieurs stèles de premier ordre, un sarcophage et sa momie, l’extraordinaire momie de varan du Nil, dont on peut voir la tomographie (vue en coupe de l’objet) réalisée pour enfin connaître précisément comment les égyptiens l’ont embaumée. Cette curiosité constitue une rareté dans l’histoire de l’Égypte ancienne. Un objet majeur et monumental, propriété du Louvre, est également exposé : il s’agit du colosse de 2m représentant une statue royale de la lignée des Ramessides (1292 > 1070 av. J.-C.). Cette exposition se poursuit enfin au 1er étage dans un esprit plus pédagogique, ludique et de vulgarisation en direction de tous les publics grâce à des dispositifs numériques réalisés spécialement pour cette exposition.
Une exposition pour tous les publics à découvrir du 19 septembre 2020 au 14 février 2021 !
DRAWING LAB PARIS ROUVRE AU PUBLIC MARDI 8 SEPTEMBRE !
Devant la crise sanitaire et afin de pouvoir continuer à financer ses expositions, le Drawing Lab Paris a revu sa programmation 2020 et 2021. L’exposition « Orta Drawing Lab » qui avait fermé le lendemain de son vernissage reprend ainsi le 8 septembre en même temps que le Drawing Hôtel rouvre ses portes. Elle durera jusqu’au 29 octobre afin de pouvoir accueillir le public en toute sécurité et en petits groupes. Les ateliers, rencontres et visites seront assurés en respectant les règles sanitaires en vigueur.
Nouvelle programmation 2020 / 2021
DU 8 SEPTEMBRE AU 29 OCTOBRE 2020 : LUCY + JORGE ORTA, ORTA DRAWING LAB, LABORATOIRE DU DESSIN / Commissaire d’exposition : Blandine Roselle
DU 5 NOVEMBRE 2020 AU 14 JANVIER 2021 : TOUT UN FILM ! / Commissaire d’exposition : Joana P. R. Neves, directrice artistique de DRAWING NOW Art Fair, en collaboration avec Françoise Lémerige, chargée du traitement de la collection des dessins et des œuvres plastiques à La Cinémathèque française.
PRINTEMPS 2021 : DANIEL OTERO TORRES, TIERRADENTRO / Commissaire d’exposition : Anaïs Lepage
ÉTÉ 2021 : VANESSA ENRIQUEZ, ARIADNE’S TAPE / Commissaire d’exposition : Ece Pazarbaši
Sur les traces de Jeanne Thil en Méditerranée
L’exposition « Peintures des lointains. Voyages de Jeanne Thil » présentée au Musée des beaux-arts de Calais du 15 juillet 2020 au 28 février 2021 est l’occasion de montrer pour la première fois au public une sélection d’œuvres de l’artiste d’origine calaisienne (1887 – 1968), à qui aucune exposition monographique n’a été consacrée depuis sa disparition.
En 2016, la ville de Calais a reçu en legs un ensemble exceptionnel de plus de 170 œuvres et documents représentatifs de toute la carrière de Jeanne Thil. Si l’artiste a peint des décors historiques pour sa ville natale et d’autres villes du Pas-de-Calais, elle est surtout connue pour ses toiles inspirées de ses voyages de part et d’autre de la Méditerranée, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Grèce et surtout en Tunisie.
L’exposition se focalise sur la signification du voyage lointain chez une peintre française de la première moitié du XXe siècle. Vecteurs de nouveaux sujets d’inspirations, les voyages de Jeanne Thil en Méditerranée lui donnent accès à un répertoire élargi de motifs et de sujets, mais transforment également en profondeur sa manière de peindre, en termes de couleurs et de lumière.
Les toiles de Jeanne Thil rencontrent un grand succès en France dans l’entre-deux-guerres. Elles révèlent l’importance, à cette période, d’un art figuratif attaché à la représentation de sujets géographiquement éloignés. Cet art s’épanouit avec l’essor du tourisme outre-mer et la célébration d’un imaginaire exotique de l’Empire colonial français qui culmine lors de l’Exposition coloniale internationale à Paris en 1931.
Le parcours et l’œuvre de Jeanne Thil doivent être appréhendés dans ce cadre : l’artiste voyage en Tunisie, alors sous protectorat français, et répond à des commandes pour les compagnies de transport maritime ainsi que pour les expositions coloniales.
L’exposition se décline en six sections : voyages dans le temps ; vers la lumière du sud ; Jeanne Thil et la Tunisie ; le tourisme et les compagnies de transport maritime ; les grands décors célébrant l’Empire colonial ; Jeanne Thil et les femmes voyageuses de l’entre-deux-guerres. Le visiteur peut y découvrir une trentaine de peintures de l’artiste, une trentaine d’oeuvres graphiques ainsi que divers documents et objets.
Une donation exceptionnelle de Colette et Pierre Soulages au musée Soulages, Rodez
Un an après la création de l’Etablissement public de coopération culturelle « Musée Soulages », qui réunit l’Etat, la région Occitanie, Rodez Agglomération et le département de l’Aveyron, Pierre Soulages vient d’annoncer une nouvelle et importante donation au musée de Rodez, présidé par Alfred Pacquement et dirigé par Benoit Decron.
Selon les termes de la lettre de donation que Pierre Soulages vient d’adresser au préfet de région Etienne Guyot, le musée recevra cinq peintures sur toile marquant leur époque depuis 1949 jusqu’à la plus récente : « Peinture 390×130 cm, 17 mars 2019 », ainsi que 17 peintures sur papier. Leur est adjoint le vase réalisé par la Manufacture de Sèvres et présenté au musée dès ce mois de juillet, unique intervention du Maitre Soulages dans le champ de la céramique.
Les cinq peintures sur toile sont toutes des œuvres de très grande importance et de très grand format : les quatre premières sont en dépôt au Musée Soulages de Rodez et la cinquième est à ce jour, inédite. C’est une des grandes peintures verticales de l’année 2019 (trois autres étaient présentées au Louvre). L’ensemble très important de rares peintures sur papier des années 1940-1950 est en dépôt au musée depuis 2014. C’est un ensemble extraordinaire qui complète parfaitement la donation précédente et qui fait du Musée Soulages le musée de référence pour cette période fondatrice.
En novembre 2019, Pierre Soulages disait » Ce qui surprend beaucoup, c’est que dans ma centième année j’ai toujours du plaisir à peindre. (…) Peindre demande de la concentration, de la réflexion, des tentatives, et ensuite, peut-être, surgit une peinture. Ce genre de choses me convient toujours. Je vis comme cela et tant mieux puisque je suis encore en vie. »
Profitez de cet été pour venir découvrir l’histoire extraordinaire de la dentelle à la Cité de la dentelle et de la mode de Calais !
Installée dans l’ancienne fabrique de dentelle Boulart, fondée dans les années 1870 et en activité jusqu’en 2000, la Cité de la dentelle et de la mode est le musée de référence de la dentelle tissée sur métiers Leavers.
À la fois musée de mode et d’industrie et site patrimonial, la Cité propose plusieurs thématiques de visite :
– Ses vastes galeries présentent l’épopée de la dentelle, seul textile d’invention européenne, depuis des pièces anciennes exceptionnelles jusqu’aux créations contemporaines pour la mode : vêtements, textiles, iconographie, bornes audio et vidéo offrent un panorama de l’histoire de la dentelle depuis ses origines à la Renaissance jusqu’à aujourd’hui.
– Le point d’orgue de la visite est la mise en fonctionnement des métiers à tisser la dentelle, monumentales machines de fonte de plus de 10 tonnes qui produisent cette étoffe d’exception. https://www.facebook.com/citedentelle/videos/10156458582728516/
– Enfin le bâtiment en lui-même : l’écrin du musée est l’une des dernières usines collectives de dentelle typique de la fin du XIXème siècle à Calais. Elle est située dans le quartier Saint-Pierre, cœur historique de l’activité dentellière calaisienne. Le cabinet d’architectes Moatti & Rivière associe à l’usine de briques une extension contemporaine faite de verre et d’acier. La muséographie, confiée à Pascal Payeur, lie l’ancien et le moderne dans un esprit sobre et élégant.
La Cité accueille de nouveau le public individuel le 15 juin aux horaires habituels, tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 18h00.
LES CAHIERS DRAWING NOW ART FAIR 2020 : VENTE EN LIGNE / ONLINE SALES
DRAWING NOW Art Fair 2020 propose une version online des projets soutenus par les galeries, à travers un condensé de dessins disponibles à la vente.
« Nous sommes ravis de constater le caractère primordial que prend le dessin ces derniers temps, et n’avons pas souhaité proposer une version digitale du salon mais plutôt de donner la part belle au dessin, en le plaçant au coeur de nos cahiers, dans sa nature la plus essentielle. Nous souhaitons tous ensemble soutenir le dessin contemporain, ses galeries et ses artistes ! Notre édition 2020 a subi quelques modifications substantielles mais nous proposons, au-delà du rendez vous pris en 2021 pour célébrer à nouveau ensemble le dessin, une sélection pointue des propositions que les artistes et leurs galeries ont mises en avant. En parcourant nos dessins choisis, chaque collectionneur aura le plaisir de découvrir les oeuvres virtuellement dans le détail, et d’en sortir peut-être avec quelques nouvelles acquisitions, le prix des oeuvres allant de 500 à 60 000 €. DRAWING NOW souhaite avant tout célébrer l’art en général et le dessin en particulier, d’autant plus importants dans des périodes de transition comme celle que nous vivons à présent. »
Les Cahiers sont consultables via le lien : https://www.drawingnowartfair.com/les-cahiers-de-drawing-now-art-fair/
Réouvertures ! Découvrez les dates d’ouverture de nos musées
Avec la fin du confinement, les musées commencent à rouvrir leurs portes…. Découvrez les musées de nouveau accessibles et prêts à accueillir le public :
- Fondation Beyeler, Bâle : depuis le 11 mai
- Palais Lumière, Evian : depuis le 11 mai
- MEG, Genève : depuis le 11 mai
- Musée Matisse, Le Cateau Cambrésis : depuis le 18 mai
- Musée de Flandre, Cassel : depuis le 19 mai
- MusVerre, Sars-Poteries : depuis le 19 mai
- Musée Soulages, Rodez : depuis le 21 mai
- Les jardins et le parc du Château de Vaux-le-Vicomte : depuis le 23 mai
- Musée des Confluences, Lyon : depuis le 2 juin
- Musée Granet, Aix-en-Provence : depuis le 2 juin
- Musée de Lodève : le 5 juin
- Fondation Claude Monet, Giverny : le 8 juin
- Parc Zoologique de Paris : le 8 juin
- La Piscine, Roubaix : le 9 juin
- Musée de Pont-Aven : le 9 juin
- Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, L’Isle-Adam : le 10 juin
- Musée des beaux-arts de Calais : le 15 juin (sous réserve)
- Cité de la dentelle et de la mode, Calais : le 15 juin (sous réserve)
- Musée de la Grande Guerre de Meaux : le 22 juin
- Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris : le 8 juillet
Bonnes visites !
La galerie Didier Claes lance une plateforme dédiée aux jeunes collectionneurs d’art africain
Installée à Bruxelles depuis plus de 25 ans, la galerie Didier Claes a décidé d’élargir ses compétences et de proposer une plateforme dédiée aux collectionneurs émergents qui souhaitent acquérir de belles pièces, de qualité et authentiques. Dans un marché en constante évolution, la galerie Didier Claes vise à fournir une réponse appropriée et personnalisée à toute personne souhaitant découvrir le monde de l’art. Afin de rendre accessible l’art pour tous, YOUNG COLLECTOR propose des œuvres évaluées pour leur beauté esthétique et leur signification historique à des prix plus accessibles pour un acquéreur encore frileux ou novice dans le domaine. Didier Claes YOUNG COLLECTOR garantit l’authenticité et la provenance de chaque pièce par le biais d’un certificat d’authenticité. Le site offre une sélection d’oeuvres continuellement renouvelée et permet de demander des renseignements ou de télécharger une fiche descriptive sur une pièce.
La plateforme se veut ouverte à la discussion et au partage sur le monde de l’art. La galerie reste ouverte pour découvrir les pièces aperçues éventuellement sur le site et l’équipe reste à l’écoute pour la moindre question. Toutes les demandes et tous les budgets seront traités de la même manière, que vous soyez un collectionneur débutant ou un expert de longue date. Parmi les œuvres, il y aura d’anciens coups de cœur, mais aussi des découvertes inattendues, toujours avec l’engagement sous-jacent à l’excellence. Partager notre passion pour l’art et pour ces œuvres exquises si riches en histoire est notre principale préoccupation, car nous savons combien il est merveilleux d’être entouré de si beaux trésors.
Rendez vous sur : https://www.youngcollector.art
Spécial Kids ! Découvrez les offres des musées à destination des enfants
UNE BALEINE AU MUSÉE DES CONFLUENCES ! Il y a un an, le 31 mars 2019, le musée des Confluences célébrait les retrouvailles de la baleine avec le public. Comme en apesanteur, la baleine baptisée Céleste plonge désormais entre les deux niveaux d’expositions au cœur du musée. Visionnez son montage exceptionnel en time laps : https://bit.ly/3dN8yoV Retrouvé en Corse à la fin du 19e siècle et exposé jusqu’en 2002 au musée Guimet, boulevard des Belges à Lyon, ce squelette de rorqual commun (Balénoptère) nécessitait d’importantes restaurations. Durant 7 mois, de multiples corps de métiers ont redonné couleurs et solidité au cétacé, puis ont conçu et testé son nouveau soclage pour une présentation inédite. Ecoutez avec les enfants le « conte à gigoter » : https://bit.ly/2WDZZXE – Ecrit et lu par Angelina Galvani, auteur, interprète et directrice artistique de la compagnie La Parlote. Dessinez votre baleine dans ce coloriage de la vie sous-marine : https://bit.ly/3adL36w – llustration de Romane Torrè, issue du livret de visite des enfants au musée.
Mon musée à la maison ! Chaque mercredi le Musée Granet d’Aix-en-Provence met à disposition sur son site internet, de quoi s’amuser et se cultiver autour de ses chefs-d’œuvre ! Mots mêlés sur un artiste de leurs collections, coloriages inspirés de tableaux, activités surprises, jeu des 7 erreurs à partir d’oeuvres… à découvrir sur : http://www.museegranet-aixenprovence.fr/visites-et-activites/mon-musee-a-la-maison.html
Pour tout savoir sur les animaux ! Dossiers, vidéos, MOOC sur les animaux… découvrez la sélection de ressources pour continuer à profiter du Parc zoologique de Paris à la maison et embarquez pour un véritable tour du monde de la biodiversité animale : https://www.parczoologiquedeparis.fr/fr/actualites/decouvrez-le-zoo-depuis-chez-vous-3201
Les défis du mercredi proposés par La Piscine, Roubaix ! Des activités récréatives pour petits et grands, puzzle, Memory et autres jeux permettent de redécouvrir les oeuvres du musée en s’amusant. Chaque mercredi, de nouveaux contenus sont mis en ligne pour permettre aux petits et grands un peu de distraction pendant le confinement ! https://roubaix-lapiscine.yunow.app/756-les-defis-du-mercredi/2760-les-defis-de-la-piscine
Le musée de Flandre vient à vous via Facebook avec un programme journalier de rubriques conçues pour divertir et occuper vos enfants intelligemment ! Lundi on révise son orthographe avec des histoires tarabiscotées, le mardi une énigme, le mercredi un atelier créatif, le jeudi c’est poésie, le vendredi observation, samedi et dimanche on en apprend plus sur les oeuvres du musée…. https://www.facebook.com/Musée-de-Flandre-847993448554074/
Le Forum des Sciences de Villeneuve d’Ascq lance un jeu de piste en ligne sous forme d’énigmes mathématiques à résoudre : Enigma – Les énigmes d’I.Lusio. Mazette ! Le célèbre magicien Isidor Lusio a disparu! L’agence d’investigation d’Enigma, ayant déjà beaucoup de dossiers sur le feu, aurait bien besoin d’un peu d’aide pour récolter des indices et lever le mystère sur son étrange disparition. Huit indices au total disséminés au domicile de notre illusionniste sous forme d’énigmes mathématiques sont à découvrir et à solutionner. Pensez-vous pouvoir relever le défi ? Rdv chaque mercredi et samedi sur les pages Facebook et Instagram du musée pour une nouvelle énigme (la solution sera dévoilée le lendemain à partir de 14h). « Les énigmes d’I.Lusio » est un jeu de piste proposé par l’équipe médiation du Forum départemental des Sciences à tester en équipe ou en solo. Pour tous – à partir de 8 ans https://www.facebook.com/236524679736751/posts/2725794327476428/
Culture chez vous ! Nos idées de visites virtuelles. À découvrir sans tarder !
Les vacances de printemps au musée Gadagne de Lyon : des idées pour partir en voyage (virtuel) http://www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/Histoire/Explorer-le-musee http://www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/marionnettes_fr/Marionnettes/Explorer-le-musee/Ressources
#BEYELERFROMHOME : LES OFFRES EN LIGNE DE LA FONDATION BEYELER. Afin de pouvoir continuer à vous proposer un accès à l’art pendant la fermeture temporaire du musée due à la pandémie du coronavirus, la Fondation Beyeler a encore élargi ses activités en ligne : https://www.fondationbeyeler.ch/fr/programme-en-ligne
Pour permettre de s’évader un peu durant cette période, le Musée d’art et d’histoire Louis-Senlecq de L’Isle-Adam se propose de venir à vous grâce à une série de publications Facebook : regards sur les collections du musées, exercices d’observation et contemplation, et le mercredi idées de jeux et d’ateliers artistiques manuels pour les petits et les grands ! https://www.facebook.com/museelouissenlecq95
La culture scientifique chez vous grâce au blog du Forum départemental des sciences de Villeneuve d’Ascq : https://sciencesnco.fr
Les travaux de restauration de la Maison natale Charles de Gaulle à Lille se poursuivent durant le confinement, avec toutes les précautions d’usage. L’heure est désormais à la découverte des papiers peints. Ceux-ci témoignent des différentes époques qui se sont succédé au sein de ce bâtiment emblématique du Nord : https://fr-fr.facebook.com/departement59/videos/225915565162915/
Avez-vous déjà visité le MEG ? Le MEG c’est, le lauréat du prix du musée européen 2017. une exposition permanente riche de 1000 objets en provenance des 5 continents et soigneusement sélectionnés parmi les 80 000 qui composent les collections du MEG, une bibliothèque qui compte pas moins de 45 000 ouvrages spécialisés, les Archives internationales de musique populaire avec 16 000 heures d’enregistrement, une programmation riche avec de nombreux événements chaque semaine et une attention particulière portée sur les plus petits et les enfants, un café, un jardin au coeur de la Ville de Genève, etc. Le MEG c’est avant tou un musée profondément humain et accessible à tous. À découvrir : https://youtu.be/0a064GYHKh4
Découvrez la conception d’une maquette en 3D de Lyon pour l’exposition Portraits de Lyon au MHL : https://www.youtube.com/watch?v=UnTZhkOnimA
Bonnes visites !!!!
#BEYELERFROMHOME
LES OFFRES EN LIGNE DE LA FONDATION BEYELER
Afin de pouvoir continuer à vous proposer un accès à l’art pendant la fermeture temporaire du musée due à la pandémie du coronavirus, la Fondation Beyeler a encore élargi ses activités en ligne. Outre notre programme existant comme nos Artist Talks ou nos séries thématiques diffusées sur les réseaux sociaux, nous avons développé pour vous et vos familles des formats nouveaux et spécifiques.
Vous trouverez une vue d’ensemble de notre programmation en ligne sur le site web dédié «BeyelerFromHome». Différents formats vidéo proposent entre autres des aperçus de notre exposition en cours «Edward Hopper» et de la présentation de la collection «Voir le silence – Images de quiétude». Nous avons numérisé une sélection d’œuvres et de textes d’exposition. La semaine après Pâques, nous lancerons nos visites guidées en ligne. Et enfin, nous proposons également de nombreuses activités pour donner libre cours à votre propre créativité, p.ex. avec le programme de médiation artistique de l’exposition Hopper.
VISITES EN LIGNE
Approfondissez les œuvres et les thèmes de nos expositions. Suivez nos commissaires d’exposition Raphael Bouvier et Ulf Küster pour de brèves visites dans le musée.
17 Avril, 19h Visite guidée «Entschleunigung und Naturerlebnis» avec Raphael Bouvier [en allemand] https://youtu.be/1TGfP-EFLu4
22 Avril 19 Uhr «Visite guidée détaillée sur Edward Hopper» avec Ulf Küster [en allemand]
24 Avril, 19h Visite guidée «Entschleunigung und Naturerlebnis» avec Raphael Bouvier [en allemand]
29 Avril 19 Uhr «Visite guidée détaillée sur Edward Hopper» avec Ulf Küster [en allemand]
MÉDIATION ARTISTIQUE
#BeyelerCreate
Nous portons la médiation artistique dans votre salon! Notre site web «Beyeler Create» réunit pour vous sous format numérique des ateliers et des modèles de l’exposition Hopper. Outre la version numérique de notre livret pour enfants «Hopper Interaktiv» et un quizz en ligne, vous y trouverez aussi différents défis et suggestions pour donner libre cours à votre créativité – pour jeunes et moins jeunes, pour l’école à la maison, ou pour les moments d’ennui.
Participez et partagez vos créations avec le hashtag #BeyelerCreate
DÉFI SUR LES MÉDIAS SOCIAUX
«Social Isolation x Hopper Challenge»
À partir du 13 avril créez des images comme Hopper avec notre défi d’instagram et #FollowHoppersView. En collaboration avec la « Hochschule für Gestaltung und Kunst ».
«BEYELER STILL LIFE»
Sous l’intitulé «Ralentissement ultime», nous vous présentons le musée et son parc en mode «Belle au bois dormant». Mais ce sommeil ne serait-il pas trompeur? Au moyen de photographies animées, nous portons notre regard sur des éléments emblématiques du parc de la Fondation Beyeler, tels le bassin aux nénuphars ou la grande sculpture de Calder, les capturant ainsi dans ce moment de repos. Quand, si ce n’est maintenant, disposons-nous du temps et du loisir de nous exercer à un regard attentif et de nous pencher sur les petites sensations de la nature? La grenouille sur les nénuphars de Philippe Parreno, le jeu du vent qui fait bouger la sculpture de Calder…
«BEST OF» MÉDIATHÈQUE
Art, danse, musique, performance, Artist Talks, visites guidées par les commissaires d’exposition, analyses d’œuvres et bien plus encore.
Découvrez ou revisitez les temps forts de la programmation de la Fondation Beyeler, ou visionnez des contenus récents comme une interview avec l’artiste Mark Bradford. Nous avons sélectionné pour vous des contenus d’exception – à voir dès maintenant sur notre site web.
ARTICLES SIMILAIRES :
Notre sélection de visites virtuelles pour la semaine
En cette période de confinement, nous vous proposons de vous évader et découvrir quelques musées grâce à des visites virtuelles et initiatives originales. Suivez le guide…..
Musée Matisse : un nouvel écrin de 1000 m² ! Découvrez en vidéo le futur espace d’accueil et d’exposition du musée Matisse du Cateau-Cambrésis. L’ancien marché couvert offrira 1000m² supplémentaires pour mieux exposer les nombreuses œuvres acquises depuis 2002. Il permettra également un meilleur accueil des groupes, et offrira au public de nouvelles salles dédiées à la médiation. https://youtu.be/MlCg9VUTZ1c
Embarquez dans un véritable tour du monde de la biodiversité animale grâce au Parc Zoologique de Paris !
Dossiers, vidéos, MOOC sur les animaux… Découvrez la sélection de ressources pour continuer à profiter du Parc zoologique de Paris à la maison : https://www.parczoologiquedeparis.fr/fr/actualites/decouvrez-le-zoo-depuis-chez-vous-3201
Beauté en réserve. Le MusVerre a lancé dès le premier jour du confinement l’initiative #beautéenréserve sur leur page Facebook et Instagram :
https://www.facebook.com/musverre
https://www.instagram.com/mus_verre/
Chaque jour, retrouvez la photo d’une ou plusieurs œuvres de la collection, assortie d’un texte poétique et (le plus souvent) optimiste.
Découvrez le musée Matisse depuis chez vous….
Nous vous invitons à découvrir le Palais Fénelon, le parc du musée et nos collections à travers le regard des Instagramers. Vous pouvez participer avec nous au projet « Le musée Matisse chez vous » en nous envoyant vos photos (contact) et créer avec nous une galerie virtuelle de votre musée !
https://museematisse.fr/le-musee-matisse-chez-vous
Un avant-goût de l’exposition « Eric Bourret. Terres » au musée de Lodève : https://youtu.be/2gnwTgJLYII
Dans ses images, Eric Bourret exprime les transformations sensorielles et physiques profondes que provoque la marche. En désintégrant la structure de l’image initiale, il crée une autre réalité, mouvante et sensible.
Dans l’exposition Terres, les créations, réalisées dans le cadre d’une résidence en Lodévois et Larzac en 2018 et 2019, dialoguent avec des photographies plus anciennes (Cradle of Humankind, Afrique du Sud, 2015 ; Primary Forest, îles Canaries et Madère, 2016).
L’artiste investit le sol et les murs du musée avec plus de 150 photographies.
Visitez la Fondation Beyeler
Présentation des œuvres phares de la collection Beyeler et visite virtuelle de la Fondation construite par Renzo Piano en 1997 : https://g.co/arts/BoiHqRjiNFMC5PPv7
Pour tout savoir sur le duo d’artistes Lucy + Jorge Orta : La Minute Orta sur les réseaux sociaux du Drawing Lab. Le centre d’art privé dédié au dessin contemporain met en place une série de posts Facebook et Instagram « La Minute Orta » afin de présenter régulièrement un projet emblématique de la carrière des Orta et de donner toutes les clefs pour mieux découvrir l’exposition « Orta Drawing Lab » lorsqu’elle rouvrira ses portes. https://www.instagram.com/drawinglabparis https://www.facebook.com/drawinglabparis/
Découvrez le musée de Flandre à Cassel grâce à un rendez-vous quotidien sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/Musée-de-Flandre-847993448554074/
Partez à la découverte de la collection du musée Soulages à Rodez sur son compte Facebook !
Pour se changer un peu les idées, le musée Soulages vous invite à découvrir régulièrement une oeuvre commentée de la collection Pierre Soulages [#collectionmuseesoulagesdevenezincollable] [musée Soulages à la maison] #museumfromhome
https://www.facebook.com/museesoulages/
UUn Musée, Une Oeuvre. Focus sur l’oeuvre : Grand Place de Roubaix, 1911
Pour tout savoir sur cette toile géante sauvée des eaux et présentée à La Piscine : https://panoramagrandplace.roubaix-lapiscine.com
Un Musée, Une Oeuvre. Piano, de Marco del Re, graveur et peintre italien, à découvrir bientôt dans l’exposition « Tout va bien Monsieur Matisse » au Musée Matisse dès sa réouverture au public et jusqu’au 17 janvier 2021
Étonnante proposition que vous offre le Musée Matisse – un musée du département du Nord dont l’exposition, comme un pied de nez prémonitoire à notre quotidien actuel, « Tout va bien Monsieur Matisse », n’a pas encore pu vous être dévoilée.
Mais vous êtes privilégié : Thomas Wierzbinski, conservateur adjoint du Musée Matisse au Cateau-Cambrésis, et commissaire de l’exposition, a choisi d’extraire pour vous une œuvre parmi les plus de 150 qui n’attendent que vous, dès que possible ! Il s’agit d’un piano, et pas n’importe lequel. Celui de la célèbre maison Pleyel, entièrement gravé par l’artiste Marco Del Re. Vous allez vibrer ! https://youtu.be/kP4IEgmru08
Pour tout savoir sur le duo d’
Étude d’une œuvre : D’où venons-nous ? de Yang Ermin
Œuvre emblématique d’un tournant dans l’approche esthétique de Yang Ermin, cette imposante composition se développe en une suite de cinq panneaux.
Cette œuvre de grand format, créée en 2019 réunit à la fois les thématiques chères à l’artiste que sont le paysage, la figure humaine et la nature morte et fait référence à la peinture lettrée traditionnelle chinoise et à la peinture occidentale, avec lesquelles Yang Ermin entretient un lien profond.
D’où venons-nous ? – dont le titre fait écho une fois de plus à une des œuvres majeures de Gauguin (D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, huile sur toile datant de 1897-1898 et conservée au musée des beaux-arts de Boston) – résume à elle seule les préoccupations artistiques et esthétiques de l’artiste, à la manière d’un manifeste.
A droite de la composition, on discerne les monts Taihang, monts divins que Yang affectionne particulièrement et qu’il se plaît à peindre à différentes saisons et heures de la journée.
A droite de la composition, on discerne les monts Taihang, À gauche, le sujet est plus difficilement déchiffrable puisqu’il consiste en un réseau de couleurs fragmentées. L’artiste lui-même dans un entretien avec les commissaires d’exposition affirme au sujet de ce pan de l’œuvre: « Je veux exprimer quelque chose d’inconnu, quelque chose de l’ordre du chaos primitif » (Yang Ermin, 2020). Or, dans les grands mythes primordiaux chinois, c’est du chaos primitif que naissent les montagnes…
Ces deux « panneaux » côtoient une œuvre de Gauguin, Arearea (1892, huile sur toile conservée au Musée d’Orsay) et une œuvre de Van Gogh, Tournesols (1887, huile sur toile conservée au Kunstmuseum de Bern en Suisse), reprises au lavis. Yang Ermin rend ici hommage à deux maîtres de la peinture occidentale qui ont su sublimer les couleurs dans leurs œuvres : Gauguin, le fauve, avec une œuvre issue de sa période tahitienne – sans doute la plus emblématique de l’artiste – où l’emploi de la couleur ne répond plus à aucune règle si ce n’est celle d’une liberté folle ; et Van Gogh avec des tournesols, motif qui symbolise à lui seul l’artiste hollandais. De plus, au-delà de la référence à Van Gogh, Yang Ermin se plaît à peindre cette céréale qui fait l’objet de cultures importantes dans le nord de la Chine et dont la symbolique solaire l’y a rendue omniprésente.
Au centre, l’artiste a représenté le peintre Qi Baishi (1864-1957), alors octogénaire, entouré de trois de ses plus jeunes enfants – Qi Baishi eut 12 enfants de deux épouses différentes – véritable symbole d’énergie vitale. Avec ce portrait de famille photographique retravaillé au lavis, Yang Ermin rend hommage à celui qui sut apporter une vigueur nouvelle à la peinture lettrée traditionnelle, dont il fut l’un des derniers grands représentants.
Textes extraits du dossier de presse de l’exposition « Yang Ermin, la réapparition de la couleur » prochainement présentée au Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, à l’Isle-Adam.
Arpentez les musées comme si vous y étiez grâce à quelques idées de visites virtuelles
Immerseeve offre une visite virtuelle du musée La Piscine ! Un an après la réouverture et après avoir accueilli plus de 300 000 visiteurs, le musée continue son expansion et vient de rendre accessible sur son site internet une visite virtuelle. Pour mener à bien ce projet La Piscine a pu compter sur le savoir-faire de la jeune start-up Immerseeve, incubée à la Plaine Images à Tourcoing. Grâce à un mécénat de compétences et après plusieurs mois de travail pour scanner et modéliser le moindre m2, La Piscine propose désormais aux amoureux fidèles du musée et aux curieux plus éloignés une découverte virtuelle de la quasi-totalité des espaces du musée. En bonus, des lieux inédits à la visite sont mêmes accessibles ! https://my.matterport.com/show/?m=NCss1NB7uMo
Explorez la Cité de la dentelle comme vous ne l’avez jamais vue ! Située à Calais au cœur d’une authentique usine de dentelle du XIXe siècle, la Cité de la dentelle et de la mode est le musée de référence de la dentelle tissée sur des métiers. Plusieurs vidéos et visites virtuelles sont proposées via le lien : https://www.cite-dentelle.fr/fr/accueil/expositions/virtuelles/expositions
Partez à la découverte de l’Homme et du vivant au musée des Confluences ! Ouvert depuis le 20 décembre 2014, le musée des Confluences à Lyon raconte l’histoire de l’Homme et du vivant. À partir de grandes interrogations universelles, le parcours permanent présente la question de l’origine et du destin de l’humanité, de la diversité des cultures et des civilisations mais aussi de la place de l’Homme dans la chaîne du vivant. 5 histoires des collections à découvrir via le lien : https://artsandculture.google.com/partner/musée-des-confluences
Arpentez les patios du Museu Picasso de Barcelone…. Une visite guidée en anglais des patios des cinq palais de style gothique catalan accueillant le Museu Picasso de Barcleone : http://courtyard.museupicassobcn.org/virtual-tour
Pénétrez dans la maison de Claude Monet à Giverny ! Claude Monet a vécu de 1883 à 1926, soit quarante-trois ans, dans sa maison de Giverny. Passionné par le jardinage autant que par les couleurs, il a conçu son jardin de fleurs et son jardin d’eau comme de véritables œuvres. En se promenant dans son jardin et dans sa maison, les visiteurs ressentent toujours l’atmosphère qui régnait chez le maître de l’impressionnisme et s’émerveillent devant les compositions de fleurs et devant les nymphéas qui ont été ses sources d’inspiration les plus fécondes. https://fondation-monet.com/visite-virtuelle/
Découvrez le Planétarium du Forum départemental des sciences de Villeneuve d’Ascq. Margaux vous emmène au Forum des Sciences à la découverte du Planétarium : https://www.facebook.com/watch/?v=2702736336520215
Pour tout comprendre sur la propagation des virus…. Au Forum des sciences de Villeneuve d’Ascq, l’exposition Viral, au cœur de l’actualité, met en avant les manières de transmission d’un virus ou d’une bactérie. Comment fonctionne ce phénomène ? Pour le découvrir, le Forum des sciences vous invite à tester, jouer, manipuler, expérimenter… Plus qu’une exposition, Viral est une expérience immersive, pédagogique, amusante et contagieuse : https://www.facebook.com/watch/?v=833456860460913
Suivez-nous dans l’exposition « Portraits de Lyon » au MHL – Musée d’histoire de Lyon ! Le musée d’histoire de Lyon se réinvente avec un projet ambitieux, sur 4 ans. Cette exposition commence par un portrait de la ville contemporaine pour, ensuite, guider le visiteur vers les repères essentiels de son histoire. Inaugurée le 4 décembre, Portraits de Lyon est la première d’une série de 4 expositions qui ouvriront chaque fin d’année, jusqu’en 2022. Elle est conçue pour un large public vivant leur quotidien dans la métropole de Lyon et pour les touristes qui la découvre et cherchent des points de repères. https://www.dailymotion.com/video/x7su77k
Visitez l’exposition Edward Hopper à la Fondation Beyeler ! Présentation de l’exposition Hopper à la Fondation Beyeler, par le commissaire de l’exposition Ulf Küster : https://www.facebook.com/FondationBeyeler/videos/156533772194960/
Visitez l’exposition « Moi(s) » au MusVerre. L’homme dans sa singularité se retrouve quotidiennement confronté à des interactions qui le modèlent et infléchissent sa trajectoire : l’exposition Moi(s) explore ainsi les différentes facettes de ces rapports complexes à soi et au monde. Des émotions brutes et quasi-mystiques de l’enfance aux difficultés des relations sociales, c’est tout un parcours d’humanité que le visiteur est invité à emprunter. https://www.facebook.com/musverre/videos/1899554153509463/
Découvrez l’exposition « Sophie Hong : Des feuilles du mûrier le temps fait des robes de soie » à La Piscine. Après les expositions consacrées à Élisabeth de Senneville, Michel Schreiber, Marimekko ou Agatha Ruiz de la Prada, La Piscine renoue avec ses racines textiles en mettant à l’honneur Sophie Hong cette créatrice singulière – peintre, céramiste, designer, éditrice – qui vit entre Taïwan et Paris. https://youtu.be/TWRtyGFdYtw
Visitez l’exposition « Marcel Gromaire. L’élégance de la force » à La Piscine. Inédite par son ampleur et sa richesse, l’exposition présente d’emblée les racines et les sources de l’artiste, son attachement à son village natal de Noyelles-sur-Sambre, dans le Nord. Elle s’attache aussi à la marque du traumatisme de la Grande Guerre et exprime la dimension primitiviste d’un message artistique très singulier, ses connexions avec l’art nègre ou avec l’art roman et gothique. Interrogeant tout à la fois l’œuvre graphique et pictural, mais aussi les écrits théoriques qui traduisent la pensée plastique, esthétique et éthique de Marcel Gromaire, l’exposition et le catalogue qui l’accompagne envisagent l’intégralité du parcours de l’artiste et mettent en avant la diversité des thématiques et des techniques abordées. https://youtu.be/HDAJ_Mevrjc
Bonnes visites !
Etude d’une œuvre : Collier Hibou de Pablo Picasso, 1948
Des colliers de coquillages réalisés pour Dora Maar sur les plages de Juan-les-Pins en 1937 aux véritables œuvres d’orfèvrerie
des années 1960, en passant par les pièces de céramique réalisées dans l’atelier Madoura, à Vallauris, le bijou est pour Picasso un énième terrain de jeu, une nouvelle sphère des possibles. Dora Maar est une de ses premières muses en la matière et le collier solaire réalisé peu après leur rencontre précède les colliers de coquillages estivaux. Leur romance lui inspirera encore, à la fin des années 1930, pendentifs, broches, médaillons et bagues enfermant le portrait de la photographe surréaliste. Probablement achetés tels quels, les objets étaient ensuite transformés par Picasso, qui y ajoutait un sujet dessiné ou gravé. Ils devenaient alors de véritables œuvres d’art miniatures.
Nombre de ces bijoux referont surface lors de la vente aux enchères qui succède à la mort de Dora Maar, en 1998. À la fois preuves d’amour et témoignages particuliers du génie de Picasso, ils étaient restés jusque-là dans la collection personnelle de l’artiste surréaliste.
Quelques années plus tard, c’est de nouveau la passion amoureuse de l’artiste espagnol qui lui souffle ses créations joaillières et, à partir de la fin des années 1940, Françoise Gilot peut flâner sur les plages de Golfe-Juan ou dans les jardins de Vallauris parée de colliers en céramique imposants, tel le Collier Hibou. L’époque est celle de Madoura, qui voit, outre les milliers d’éditions de plats et vases de poterie, plusieurs médaillons en terre cuite sortir des fours de l’atelier tenu par Georges et Suzanne Ramié.
Texte extrait du communiqué de presse de l’exposition « Picasso et les bijoux d’artiste » prochainement au Museu Picasso de Barcelone.
Qui est Yang Ermin ?
Focus sur l’artiste mis en lumière dans la prochaine exposition du Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq à L’Isle-Adam.
Yang Ermin est né en 1971 à Quyang dans la province chinoise du Hebei qui enclave Pékin. Son environnement familial ouvert aux arts, à la poésie et aux sciences attise très tôt son intérêt pour ces disciplines et en particulier pour la peinture. À 16 ans, il effectue son service militaire dans la grande ville de Kunming, située au sud-ouest de la Chine, où il est chargé d’exécuter des œuvres de propagande pour l’armée ; ce qui, selon l’artiste, lui a permis de parfaire sa technique.
En tant qu’artiste lettré et érudit, Yang Ermin étudie la peinture et le patrimoine chinois et il est sensibilisé à la peinture occidentale, en particulier aux œuvres de Monet, Cézanne, Gauguin, Van Gogh et aux travaux des Nabis notamment. Parallèlement à son apprentissage solide de la peinture, il apprend la gravure, la calligraphie et la sculpture. Diplômé de l’Académie des arts de Nankin, il effectue parallèlement des études d’esthétique au Japon (doctorat en esthétique et littérature). Il adhère au mouvement d’avant-garde chinois New Wave* dans les années 1980.
Yang Ermin s’impose ensuite comme l’un des acteurs majeur du renouveau de la peinture au lavis intense et polychrome. C’est en y intégrant la couleur qu’il parvient à moderniser la technique.
La Fête des cerisiers, 2019, Lavis à l’encre sur papier Xuan H. 83 × L. 95 cm, Collection particulière © Yang Ermin
Chercheur à l’Académie nationale chinoise des arts, président de l’Université des arts de Nankin, directeur de l’Institut chinois innovant de peinture à l’encre et au lavis, consultant de l’Association de recherche en peinture chinoise de la région de Hebei, professeur honoraire à l’Université de Hebei, il est également chercheur en chef à l’Institut des beaux-arts de Tokyo.
Depuis deux décennies, il multiplie les expositions personnelles et collectives en Asie et en Europe. Il vit et travaille entre la Chine et le Japon.
*Le mouvement New Wave apparaît en 1985, comme une sorte de réponse à la révolution culturelle chinoise des années 1960-1970, lorsque la Chine était coupée du reste du monde et dans l’obligation de renoncer à sa culture. La recherche d’un nouveau langage artistique et d’un nouveau dialogue a incité les artistes se revendiquant de ce mouvement à poursuivre de multiples pistes de recherche.
« Yang Ermin, la réapparition de la couleur » au Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq de L’Isle-Adam, sera la quatrième exposition consacrée à l’artiste en France après l’exposition du Centre culturel de Lodève en 2014, celle de la Mairie du XIIe arrondissement de Paris en 2016 et celle du musée Marcel Sahut de Volvic en 2019.
Les dates de l’exposition « Yang Ermin, la réapparition de la couleur » sont repoussées en raison du Covid-19, nous vous communiquerons les nouvelles dates prochainement.
Ouverture de l’exposition Lucy + Jorge Orta au Drawing Lab Paris
Une exposition participative à découvrir jusqu’au 20 mai !
Exposition : ORTA DRAWING LAB, Laboratoire du Dessin, présentée au Drawing Lab Paris du 13 mars au 20 mai 2020
Alors même que la pratique du dessin est un composant essentiel de leurs projets, Lucy et Jorge Orta n’ont jamais montré le processus complet de leur création, qui s’appuie notamment sur le dessin.
Pour Drawing Lab les artistes révèlent cet aspect caché de leur travail. Leurs dessins donnent à voir une œuvre en germe, mouvante, changeante, évolutive, en devenir. Loin d’être la simple transcription des étapes d’un projet, ils nourrissent aussi la réflexion et l’évolution du projet. Le dessin permet de faire émerger l’idée sans l’énoncer.
Le visiteur accède ainsi à la création dans sa continuité : cheminements de pensée, élaboration d’un concept, croisements d’idées, saisie d’information ou relevé de sensations.
L’exposition explore en outre le dessin à plusieurs mains. Comment le dessin peut-il favoriser la collaboration ? Outre qu’il s’agisse d’un duo d’artistes, les Orta développent une démarche, basée sur la rencontre, l’échange, l’implication et la coopération. Au cœur de leur projet, cette dimension est aussi, physiquement, au centre du Drawing Lab Center : une oeuvre nouvelle, collaborative, réalisée in-situ, conçue comme un work-in- progress, verra le jour au fil de la durée de l’exposition. Partant de la pratique du dessin, comme levier d’échanges et de réflexion, elle aboutira à un mur complet de productions.
Les autres espaces témoignent des thématiques de prédilection de Lucy et Jorge Orta et synthétisent leurs recherches. Une nouvelle occasion pour les artistes de réinterpréter leurs œuvres par une présentation recomposée et enrichie. L’accrochage explore de nouvelles ramifications entre ses composants, une nouvelle forme d’installation basée sur l’arborescence, une autre façon d’interagir avec les visiteurs.
Blandine Roselle, commissaire
Annonce des 5 artistes nommés pour le Prix DRAWING NOW 2020
LE PRIX DRAWING NOW : 10 ANS !
Le Prix DRAWING NOW a pour but d’accompagner la création émergente et de souligner le rôle dénicheur des galeries, il récompense le travail d’un artiste à l’occasion de DRAWING NOW Art Fair. Ce prix est soutenu financièrement par SOFERIM, mécène principal de la foire depuis sa création. Cette année, seront célébrés les 10 ans du prix !
Comme l’an dernier, 5 artistes ont été choisis en amont par le comité de sélection, parmi les 100 artistes éligibles présentés sur le salon. L’annonce de ces 5 artistes a été faite hier, au Drawing Lab, à l’occasion du vernissage de l’exposition de Lucie Picandet, lauréate 2019 du Prix DRAWING NOW.
Le comité, constitué des membres du comité de sélection du salon : Joana P. R. Neves, commissaire d’exposition, auteure indépendante, directrice artistique, Emilie Bouvard, directrice scientifique de la Fondation Giacometti, Véronique Souben, directeur du Fonds Régional d’Art Contemporain Normandie Rouen, Adam Budak, conservateur en chef des National Gallery de Prague, Philippe Piguet, critique d’art et commissaire indépendant (directeur artistique de 2010 à 2018), Daniel Schildge, collectionneur, Catherine Hellier du Verneuil, historienne de l’art et collectionneuse ; et du principal mécène du Prix : SOFERIM, représenté par Jean Papahn, fondateur et président, ont donc nommé les 5 artistes suivants : Nicolas Daubanes, français, né en 1983 / représenté par la Galerie Maubert ; Odonchimeg Davaadorj, mongole, née en 1990 / représentée par la Galerie Backslash ; Mathieu Dufois, français, né en 1984 / représenté par la Galerie C ; Delphine Gigoux-Martin, française, née en 1973 / représentée par la Galerie Claire Gastaud ; Julien Tiberi, français, né en 1979 / représenté par la Galerie Semiose.
A l’occasion de la 14e édition de DRAWING NOW Art Fair en mars 2020, le comité se réunira dès le mercredi 25 mars pour choisir le lauréat, après avoir vu les travaux des 5 artistes nommés sur les stands des galeries. Le lauréat reçoit une dotation de 5’000 euros et bénéficie d’une exposition au Drawing Lab grâce au soutien de SOFERIM, mécène principal de DRAWING NOW Art Fair.
Ouverture de l'exposition "Le Soir du poulpe" au Drawing Lab. Une exposition de Lucie Picandet, lauréate 2019 du Prix DRAWING NOW
Pour la deuxième année consécutive, le Drawing Lab accueille l’exposition du lauréat du Prix DRAWING NOW. Du 30 janvier au 20 février, Lucie Picandet, lauréate 2019 du Prix DRAWING NOW, nous entraîne dans son univers riche en formes et en couleurs. Lucie Picandet invente des mots et des formes. Les Émophones présentés au jury du Prix DRAWING NOW ont su plonger le visiteur dans un monde créé de toutes pièces. Un nouveau vocabulaire, propre à l’artiste, se déploie maintenant dans les 150 mètres carrés du centre d’art. Sculptures, peintures, dessins sur papier ou encore sur toile, Lucie Picandet vous invite dans sa danse. Dans un rêve sans limite.
CORNEILLE, Un COBRA dans le sillage de Gauguin
Au Musée de Pont-Aven
du 1er février au 24 mai 2020
Deux ans après la grande rétrospective Cobra, la couleur spontanée qui avait réuni les principaux membres danois, néerlandais, belges, français, islandais et anglais du groupe, le Musée de Pont- Aven met à l’honneur l’un des membres fondateurs de Cobra : Corneille.
L’exposition Corneille, un Cobra dans le sillage de Gauguin, présentée du 1er février au 24 mai 2020 au Musée de Pont-Aven, retrace le parcours de Corneille au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Elle revient pour la première fois sur la filiation qui lie son œuvre à celui de Paul Gauguin et à Pont-Aven, où Corneille se rendit à plusieurs reprises.
En 1950, alors qu’il fait partie des jeunes membres du groupe Cobra, Corneille (1922-2010) vient à Pont- Aven sur les traces de Paul Gauguin (1848-1903) dont il admire la peinture. Il revient en Bretagne en 1960 lors d’un séjour estival à Beg-Meil. Corneille aime les villages bretons qui lui rappellent la Hollande. Il apprécie tout particulièrement Pont-Aven où Gauguin a séjourné et où Corneille se rend à plu- sieurs reprises et notamment en 2002 à l’occasion d’une exposition qui lui est consacrée. Mais, c’est surtout la présence du souvenir du maître de l’École de Pont-Aven qui le fascine. En dédiant sa vie entière à la peinture et à son goût des voyages lointains, Gauguin fut pour Corneille un maître dont il n’oublia jamais l’héritage artistique.
À travers une sélection d’œuvres, parfois inédites, l’exposition présente le parcours de Corneille depuis le scandale fondateur des années Cobra jusqu’au renouveau de la figuration qui distingue son œuvre à partir des années soixante-dix. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Corneille incarne de manière singulière tous les enjeux du renouveau de la peinture. En 1945, il refuse l’opposition entre l’abstraction et la figuration. Au sein du groupe Cobra, il pratique une peinture inspirée des dessins d’enfants et fondée sur l’expression de la couleur et le pouvoir de l’imagination. Après une période dominée par l’abstraction, il renoue vers 1968 avec le thème de la figure humaine et participe à l’essor d’une nouvelle figuration. L’exposition au Musée de Pont-Aven porte un nouveau regard sur son œuvre et reconsidère l’ensemble de sa création à la lumière de ses nombreux voyages, de sa collection d’art africain, de ses collaborations artistiques et de ses écrits personnels.
Organisée sous le commissariat général d’Estelle Guille des Buttes et le commissariat scientifique de Victor Vanoosten, l’exposition réunit soixante- quatorze œuvres (32 peintures, 2 sculptures, 38 oeuvres d’art graphiques, 2 céramiques) pro- venant du Cobra Museum voor Moderne Kunst d’Amstelveen aux Pays-Bas, du Kunstmuseum de la Hague, du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, Paris, du Musée des Abattoirs, Toulouse, du Musée d’art moderne de Troyes, du musée du Touquet-Paris-Plage et de grandes col- lections privées européennes.
L’exposition est présentée à l’occasion du dixième anniversaire de la disparition de Corneille. Elle est conçue en étroite collaboration avec Arteos Expositions, Paris, et la Fondation Guillaume Corneille, Bruxelles.
Cet événement offre l’occasion d’une véritable redécouverte de l’œuvre de Corneille au fil de cinquante années de création au cœur du XXe siècle et de l’histoire de l’art moderne.
Présentation du parcours Pierre Soulages, Le Louvre, Etc
Le Musée Soulages à Rodez présente, du 18 janvier au 12 avril 2020, le parcours « Pierre Soulages, le Louvre, etc, au sein de ses collections permanentes. Il ne s’agit pas vraiment d’une exposition, mais d’une sélection d’œuvres muséales au sein du musée Soulages, au milieu des collections permanentes. Les œuvres proviennent du Louvre, du département des antiquités orientales – avec en particulier la statue du Prêtre de Gudea en basalte noir-, du musée Fabre de Montpellier – La mer à Palavas de Gustave Courbet-, des photographies marines à Sète de Gustave Le Gray, une aquarelle de Victor Hugo, des aquatintes de Goya – musée Goya de Castres… Il s’agit d’un libre parcours, à la rencontre des sources d’intérêt extrêmement variées, de Soulages, comme un reflet historiques, lointain ou proche, de son œuvre peint. C’est l’art pris à revers, avec subtilité.
Pierre Soulages, le Louvre, etc associe le musée Soulages à l’institution française qui offre le Salon Carré au peintre pour une rétrospective exceptionnelle à partir du 11 décembre 2019. Cette présentation complète l’exposition Pierre Soulages le musée Imaginaire qui s’est tenue au musée Fenaille du 14 juin au 10 novembre 2019.
Bonne année 2020 !
Toute l’équipe de l’agence Observatoire vous présente ses meilleurs voeux pour 2020 !
Museum Connections – le rendez-vous international de l’équipement et de la valorisation des musées & sites culturels.
Il accompagne depuis 25 ans les sites culturels dans le développement de leurs ressources propres ainsi que dans leur transformation numérique à travers deux zones d’exposition :
Museum Shop : Produits – Tendances & Inspiration
Museum Tech : Équipement – Technologies et innovation
À ces deux zones d’exposition s’ajoute un programme de conférences internationales ainsi que des ateliers professionnels animés par des experts internationaux reconnus.
Après le succès de l’édition 2019 qui a accueilli 340 exposants et 4300 visiteurs sur 6 500m2, Museum Connections s’apprête à célébrer son 25ème anniversaire et affirme son positionnement de rendez-vous incontournable du secteur.
À l’heure où les visites de lieux culturels se font de plus en plus fréquentes, les sites culturels du monde entier ont entamé leur révolution digitale, et le numérique accompagne aujourd’hui fréquemment le visiteur dans son expérience de visite. Museum Connections cherche ainsi à s’adapter et
à répondre aux nouveaux besoins numériques du secteur culturel en développant et en identifiant la zone MuseumTech. Solutions digitales, équipements et innovations destinés aux lieux culturels seront proposés par la centaine d’exposants présents.
Les professionnels du secteur découvriront également les dernières tendances et les avant-gardes en matière de merchandising culturel au sein de la zone MuseumShop dont l’offre est encore renforcée.
Rendez-vous international, Museum Connections s’adresse aux professionnels du monde entier : 35% de visiteurs étrangers ont parcouru le salon en 2019 et 119 exposants étrangers sont venus présenter leurs produits et services.
De nombreuses conférences et ateliers menés par des experts internationaux autour des expériences immersives, des innovations dans le domaine de la médiation ou encore sur le futur des boutiques, permettront également de s’informer et d’échanger sur les pratiques et les tendances du secteur.
Focus conférence :
Le bien-être au musée et le lien avec les communautés locales
lors que les espaces manquent et que les individus sont à la recherche d’interactions humaines toujours plus significatives et transformatrices, les musées apportent inspiration, bien-être et soutien aux publics dans toutes leurs diversités.
Que ce soit à travers des séances de yoga ou de méditation, ou des programmes pour soigner les patients atteints de démence, les musées travaillent intensément avec les organismes locaux sociaux ou médicaux pour mettre leurs collections au service du bien-être.
À l’instar du Canada où pour la première fois au monde, des patients atteints de maladies men- tales ou physiques peuvent recevoir une prescription et ainsi aller voir gratuitement des exposi- tions au Musée des beaux-arts de Montréal depuis le 1er novembre 2019, d’autres initiatives de musées permettent aux visiteurs et aux communautés locales de tisser des liens plus ou moins forts avec les musées.
Conférence : La question du bien-être au musée et le lien social qu’il permet de tisser mercredi 15 janvier 2020 à 11h45
Animée par
Ronan Brindley de la Manchester Art Gallery, Royaume-Uni
Elisabeth Ioannides, Education curator & Art psychotherapist au musée national d’art moderne de Grèce
Estelle d’Almeida, chargée de projet «Art Detox» au Centre Pompidou, France
• Une fois par mois, le Centre Pompidou invite les visiteurs à une matinée « Art détox », pour expérimenter la création par les sens. Avant
l’ouverture au public, le musée propose
une visite détoxifiante, alliant expérience corporelle et contemplation, proposée par deux praticiens de l’école Zhiroujia qui initient aux postures du Qi-Gong face aux chefs-d’œuvre de la collection. Les pratiquants échangent ensuite sur les enjeux de l’art moderne et contemporain autour
d’une réinterprétation de l’œuvre-phare de la matinée sous forme d’un cocktail pensé et réalisé par le mixologue Maxime Potfer, en partenariat avec L’Experimental Cocktail Club. La matinée se poursuit par une conférence inédite conduite par un historien de l’art
- Le Musée Départemental Matisse du Cateau-Cambrésis (59) offre aux communautés locales diverses façons de découvrir autrement son musée. Des cours de préparation à la naissance par les Sages-femmes de la Maternité du Cateau-Cambrésis sont par exemple dispensés dans les salles du musée. Sont également organisés des « salons de tétées » en groupe pour allaiter dans les salles du musée. De même, un tapis d’éveil à destination des bébés et des jeunes enfants a été réalisé sur la base d’un chef-d’oeuvre du musée « Fenêtre à Tahiti II ». En éveillant les sens par le toucher des différents tissus et textures, le musée essaye de raviver la mémoire des anciens, de susci- ter le plaisir chez les bébés et de faire comprendre le tableau aux plus jeunes.
- Un vendredi par mois, La Piscine – Musée d’art et d’industrie André Diligent de Roubaix
(59) et le service des sports de la Ville de Roubaix proposent de reproduire avec le corps une sélection d’œuvre d’art. Au cœur du musée, quelques œuvres sont observées puis reproduites avec trois disciplines de «Bien être» : Pilates, Qi Gong et Yoga.
Ouverture de l'exposition "Femmes années 50" au musée Soulages
En pleine célébration du centenaire de Pierre Soulages, le musée Soulages à Rodez consacre, jusqu’au 10 mai 2020, une exposition à la création des femmes dans les années 50 à Paris : « Femmes années 50. Au fil de l’abstraction, peinture et sculpture ». Cette exposition historique, qui présente un ensemble de plus de 70 œuvres de provenance riche et variée (prêts d’artistes, de particuliers, de collectionneurs privés, d’institutions, de galeries, de fondations, de musées nationaux et régionaux), se propose de mettre en valeur l’œuvre des femmes dans la sculpture, la peinture, la gravure dans un milieu artistique parisien largement féminisé, galeries et critique, bien entendu. Celle-ci permet aux visiteurs du musée Soulages de s’immerger dans l’univers des femmes artistes, galeristes ou collectionneuses dont certaines ont beaucoup compté dans la carrière de Pierre Soulages.
Noël au château de Vaux-le-Vicomte
Dès samedi, 23 novembre, le château de Vaux-le-Vicomte se transforme, pour les fêtes de Noël, en un palais enchanteur aux mille et une couleurs.
Les visiteurs sont invités à découvrir un Noël coloré au travers d’illuminations magiques. Les cours, les communs, le château et le jardin à la française, se transforment en un monde merveilleux où illuminations et animations offrent la promesse d’une parenthèse enchantée pour toute la famille.
Nouveauté 2019 : un mapping vidéo (projection monumentale en 3D) sur toute la façade du château !
« Vaux-le-Vicomte fête Noël » du 23 novembre 2019 au 5 janvier 2020 – toutes les informations de l’événement sur le site www.vaux-le-vicomte.com
Le Prix Art de la ville de Strasbourg 2019 récompense le duo d’artistes Bounoure & Genevaux et la galerie Decorde
Bounoure et Genevaux, Cut Folding – Cercle, 2019 Cut Folding – Carré renversé, 2018 – Photographe Clement Cividino Cut Folding – Inclusion, 2018 – Photographe Clement Cividino Cut Folding – Spline, 2018 – Photographe Clement Cividino
Le Prix Art de la ville de Strasbourg
Le Prix Art de la ville de Strasbourg, créé en 2016, a évolué cette année afin de soutenir, au delà de l’artiste lauréat, la galerie qui le représente.
Doté de 2 000 €, ce prix, qui se veut un soutien à la jeune création et au travail des galeristes, est décerné conjointement à un jeune artiste et son galeriste en faveur d’un projet conjoint ultérieur (production d’une œuvre, communication ou édition). Le lauréat est sélectionné par un jury d’expert indépendant, parmi un choix d’une dizaine d’artistes émergents préselectionnés par le jury et la direction artistique de ST-ART : les « Nominés Prix Art ». Le jury est composé de David Cascaro, directeur de la HEAR, Haute École des Arts du Rhin et Dimitri Konstantinidis, directeur de Apollonia, Centre d’art européen. Le nom du lauréat est divulgué le jour du vernissage.
Les Nominés 2019
- WITHOUTART GALERIE / artiste : Nathalie Savey
- AEDAEN GALLERY / artiste : Andrej Pirrwitz
- GALERIE PHILIPPE DECORDE / artiste : Bounoure & Genevaux
- L’ÉQUIPÉE / artiste : Christopher
- GALERIE SALTIEL / artiste : Blo
- OPENART EXCHANGE / artiste : Steve Bandoma
- GALERIE VALERIE EYMERIC / artiste : Cornelia Komili
- GALERIE CHRISTOPHE GRATADOU / artiste : Javier Hirschfeld
- PIGMENT GALLERY / artiste : Ruben Martin de Lucas
- GALERIE PASCAL GABERT / artiste : Stéphanie Lucie Mathern
- GALERIE POL LEMETAIS / artiste : Mina Mond
BOUNOURE & GENEVAUX
Guillaume Bounoure est né à Lyon en 1978 et Chloé Genevaux à Strasbourg en 1984. Ils se rencontrent en 2005 sur le site d’architecture expérimentale de Cantercel. Ils commencent à plier la matière en 2006, réalisant des sculptures et petites constructions, pratique qu’ils continuent jusqu’à ce jour et qui a transformé radicalement leur perception du monde. Ils ont étudié l’architecture à Montpellier et Lünd pour Guillaume, Strasbourg et Innsbruck pour Chloé, qui a terminé par un doctorat sur le thème de la géométrie du Pli à Paris-Malaquais. Après leurs études, le Pli leur fournit les moyens de combiner leur travail d’architecte avec des voyages et expositions en Europe (notamment sous le nom du collectif Archiwaste).
Dans leur travail, on note clairement le contraste entre la technique, le contrôle et la discipline propre à l’architecture et l’immédiateté, l’expérience, l’intuition induite par le Pli. Explorateurs infatigables, Guillaume Bounoure et Chloé Genevaux ont fondé l’atelier BOU- GE en 2015, spécialisé dans le Pli.
Ils ont travaillé 3 années dans le monde de la R&D et du Design, collaborant notamment avec Airbus et écrit des livres parus aux éditions Gallimard Alternatives, dont «Un nouvel Art du pli».
En 2018, après leur première exposition solo à Perpignan, ils ont décidé de se consacrer exclusivement à leur carrière d’artistes: sculptures, et installations sont le fruit d’un travail systématique sur le Pli.
ST-ART : ouverture de l’édition 2019
Avec pour invité d’honneur Pablo Reinoso qui présente en ouverture de la foire l’oeuvre monumentale Banc Saint-Germain, et pour la 1ère fois cette année, un secteur dédié au design, l’édition 2019 de ST-ART permet de belles découvertes ! Près de 80 galeries internationales sont réunies dans un nouveau lieu temporaire, chaleureux et lumineux, offrant un très bel écrin pour les oeuvres présentées.
À découvrir jusqu’à dimanche 17 novembre 20h
ST-ART : Le Prix Art de la ville de Strasbourg évolue
Le Prix Art de la ville de Strasbourg, créé en 2016 par l’équipe de ST-ART, la foire d’art contemporain et de design et de Strasbourg et la ville de Strasbourg, se transforme pour cette édition afin de soutenir, au delà de l’artiste lauréat, la galerie qui le représente.
Doté de 2 000 €, ce prix, qui se veut un soutien à la jeune création et au travail des galeristes, sera décerné conjointement à un jeune artiste et son galeriste en faveur d’un projet conjoint ultérieur (production d’une œuvre, communication ou édition). Le lauréat est sélectionné par un jury d’expert indépendant, parmi un choix d’une dizaine d’artistes émergents préselectionnés par le jury et la direction artistique de ST-ART.
Le jury est composé de Estelle Pietrzyk, conservatrice au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS), et David Cascaro, directeur de la HEAR, Haute École des Arts du Rhin.
Le nom du lauréat sera divulgué le jour du vernissage, jeudi 14 novembre.
Fiction Congo, les mondes de l’art entre passé et présent -Musée Rietberg (Zürich)
Présentée du 22 novembre 2019 au 15 mars 2020, la nouvelle exposition du musée Rietberg de Zürich propose une confrontation entre des œuvres et objets anciens ramenées du Congo par l’ethnologue belge Hans Himmelheber dans les années 1930 et des œuvres contemporaines d’artistes jouissant, pour certains, d’une renommée internationale. Se pose alors la question de l’influence de la colonisation belge sur l’art du Congo qui présente aujourd’hui une des scènes culturelles et artistiques les plus dynamiques du continent africain.
Dans le cadre d’un programme d’artistes en résidence, Sammy Baloji, Sinzo Aanza, David Shongo et Michèle Magema se sont penchés sur les archives d’Hans Himmelhber et ont recrée, à partir de ces documents, leurs propres visions du Congo.
Immersion dans les paysages de Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize
Ce matin avait lieu la preview presse de l’exposition « Florentine
et Alexandre Lamarche-Ovize : Élisée, une biographie » curatée par Solenn Morel et présentée au Drawing Lab Paris jusqu’au 9 janvier 2020. Cette visite très privilégiée en compagnie des artistes et de la commissaire d’exposition nous a plongé au coeur des paysages imaginés par le duo d’artistes Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize inspirés par le personnage d’Élisée Reclus, le géographe libertaire, l’écrivain visionnaire, l’anarchiste voyageur, le pédagogue communard….
Une exposition à découvrir absolument !
La Beauté du geste – Sèvres, Manufacture et Musée nationaux
La nouvelle saison de la Cité de la Céramique de Sèvres a pour thème La beauté du geste.
L’ensemble de la programmation s’en fait l’écho avec : l’ouverture d’une École et d’une Galerie des Savoir-faire, des expositions révélant les talents des artistes en résidence et des artisans de Sèvres et de nombreux projets hors les murs.
En octobre 2019, le musée national de la Céramique de Sèvres ouvre la Galerie des savoir-faire. Dans cet espace d’exposition, d’expérimentation et de rencontre, la programmation éclaire les liens entre la Manufacture et le Musée. La Galerie lève le voile sur le processus créatif et les secrets de fabrication des chefs-d’œuvre en porcelaine de Sèvres d’hier et d’aujourd’hui. L’exposition met en scène les métiers d’exception des artisans de la Manufacture en regard des œuvres. La saison La Beauté du Geste à la Galerie se décline en deux volets dont le premier ouvre le 3 octobre prochain.
Contact presse : Apolline Ehkirch – apolline@observatoire.fr
Le musée de Lodève explore l’art belge à travers les collections du musée d’Ixelles
L’exposition événement du Musée de Lodève en 2019, « Ensor, Magritte, Alechinsky… Chefs d’oeuvre du musée d’Ixelles », offre un éclairage sur les principaux courants développés en Belgique de la fin-de-siècle au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Elle illustre la densité, la richesse et la singularité de cette épopée artistique. Oscillant entre des influences internationales et des caractéristiques spécifiquement locales, entre un profond attachement à l’égard du réel et une propension féconde à l’imaginaire, l’art belge se révèle tel une ode à la modernité, la liberté et au non-conformisme.
À découvrir jusqu’au 23 février 2020
RESONATING SPACES – 5 femmes, artistes contemporaines exposées à la Fondation Beyeler
Du 6 octobre 2019 au 26 janvier 2020
L’exposition d’automne de la Fondation Beyeler a cette année pour titre Resonating Spaces. Les artistes représentées seront Leonor Antunes, Silvia Bächli, Toba Khedoori, Susan Philipsz et Rachel Whiteread. Au lieu de chercher à réunir un nombre impressionant d’œuvres dans une présentation de groupe, la Fondation a choisi de se concentrer sur des œuvres exemplaires d’une poignée d’artistes contemporaines, de renommée internationale.
Les œuvres de ces artistes créent par des moyens d’expressions très divers une expérience spécifique de l’espace — par le son, la sculpture ou le dessin. Malgré leur diversité, on perçoit ces œuvres comme des espaces, plutôt que comme des objets individuels. D’un abord discret, elles produisent pourtant un effet puissant. Ces œuvres évoquent des espaces intermittents ouverts entre l’identifiable et l’éphémère. Elles créent des lieux de contemplation, où la faculté de réminiscence se libère et où les images et les souvenirs prennent vie.
Öl, Grafit und Wachs auf Papier, 249,2 x 335,3 cm
Courtesy Fredriksen Family Collection.
© Toba Khedoori
Courtesy Regen Projects, Los Angeles und David Zwirner, New York/London
Foto: Evan Bedford
L’exposition a été conçue par Theodora Vischer, Senior Curator de la Fondation Beyeler, avec Marlene Bürgi, assistante curatoriale.
Lien vers le site de la Fondation Beyeler : https://www.fondationbeyeler.ch/fr/expositions/resonating-spaces/
C’est la rentrée !
Découvrez notre programme pour la rentrée 2019 en cliquant : ici
Le programme de l’été : les expositions et événements à ne pas manquer cet été !
Les événements
Les Arts Florissants ont 40 ans !
Fondés en 1979 par William Christie, Les Arts Florissants sont l’un des ensembles de musiques baroque les plus reconnus au monde.
FRICHE DE L’ESCALETTE – SAISON 2019 – Du 1er juillet au 30 septembre 2019. Pour la quatrième saison consécutive, Eric et Elliot Touchaleaume ouvrent à la visite la Friche de l’Escalette située à l’orée du Parc National des Calanques de Marseille. Il s’agit d’un exceptionnel site patrimonial, témoin d’une architecture industrielle d’une usine de plomb du 19ème siècle.
À Paris
Arthur Hoffner – Galerie de Sèvres à Paris. Du 20 juin au 28 septembre 2019. En résidence à la Manufacture de Sèvres, Arthur Hoffner réinvente la fontaine d’intérieur.
The Projective Drawing. Exposition collective avec le commissariat de Brett Littman – Drawing Lab Paris. Du 28 juin au 20 septembre 2019. L’exposition s’inspire du livre The Projective Cast, publié en 1995, dans lequel l’historien d’architecture Robin Evans propose une nouvelle explication de notre façon de “voir” l’architecture en incluant toutes les différentes facettes, au niveau du mental, du physique et de l’émotionnel, qui composent l’expérience humaine du bâti.
Bouddha la légende dorée – Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris. Du 19 juin au 4 novembre 2019. L’exposition met en exergue la richesse des traditions iconographiques et stylistiques se rapportant à la représentation de la vie exemplaire et édifiante du fondateur du bouddhisme.
Hommage à Victor Segalen – Sur la route du Tokaïdo
Carte blanche à MR et Pharell Williams – Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris. Du 10 juillet au 7 octobre 2019
Au Parc Zoologique de Paris
Les Nocturnes. Tous les jeudis, jusqu’au 15 août. Le Parc zoologique de Paris lance sa quatrième édition des «Nocturnes». Tous les jeudis, du 6 juin au 15 août, les curieux et noctambules sont invités à vivre une expérience originale : découvrir la vie sauvage en Nocturne !
Le « Rendez-vous sauvage » Afrique – Du 6 juillet au 1er septembre 2019. Après les deux premières éditions des Rendez-vous sauvages consacrées aux biozones Patagonie et Amazonie-Guyane, ce troisième Rendez-vous invite les visiteurs à découvrir la biozone Afrique. Deux nouvelles espèces font leur arrivée pour l’occasion : les suricates et les otocyons. Ils rejoindront les autres espèces de la biozone Afrique comme les girafes, les rhinocéros, les zèbres ou encore les lions.
En Ile de France
ENFERMEMENT – Musée d’art et d’histoire Paul Eluard. Du 12 avril au 7 octobre 2019. Dans le cadre de cette exposition, le musée d’art et d’histoire Paul Éluard de Saint-Denis présente le travail de 16 artistes qui se sont approprié la notion d’enfermement.
Dans les coulisses de la paix – Musée de la Grande Guerre de Meaux. Du 8 juin au 8 décembre 2019. Après 1650 jours de guerre, l’armistice entre en vigueur le 11 novembre 1918, faisant cesser les combats sur le front Ouest. L’exposition revient sur cette période qui, de novembre 1918 à la signature le 28 juin 1919 du traité de Versailles, principal traité de paix entre l’Allemagne et les Alliés, a façonné l’histoire européenne. Durant 7 mois, la conférence de la paix rassemble à Paris dirigeant et experts de 32 pays. C’est cette page unique de l’Histoire, où pour la première fois autant de nations se réunissent autour de la table pour redessiner le monde, que les visiteurs pourront découvrir.
À rebrousse – temps – Musée Camille Claudel, Nogent-sur- Seine. Du 22 juin au 6 octobre 2019. Pour sa nouvelle exposition, le musée Camille Claudel propose un parcours d’art moderne et contemporain. Le fil rouge est celui de la collection du musée : quels sont les échos et les dialogues possibles entre les œuvres du XIXe siècle et celles du XXe ou XXIe siècle ?
Au château de Vaux-le-Vicomte
L’Affaire Fouquet, une histoire à vivre – Parcours sonore immersif. À partir du 6 mai 2019. Dès la réouverture 2019 du domaine et pour la première fois dans un château en France, les visiteurs pourront revivre l’histoire du XVIIème siècle grâce à un dispositif sonore spatialisé. Ce projet, innovant et ambitieux de parcours sonore immersif, a pour objectif de rendre l’Histoire de France plus vivante et plus accessible.
Soirées aux chandelles. Tous les samedis soirs du 4 mai au 5 octobre 2019. Tous les samedis soirs du 4 mai au 5 octobre, le château de Vaux-le-Vicomte propose à ses visiteurs une expérience unique : la visite du château et des jardins à la française éclairés par plus de 2 000 bougies.
Une création artistique pour remplacer les buis du château de Vaux-le-Vicomte. Le jardin de Vaux-le-Vicomte, oeuvre fondatrice des jardins à la française d’André Le Nôtre, est en passe de vivre un changement inédit dans son histoire tricentenaire. Les buis du parterre des boulingrins, âgés et malades, ont été arrachés durant l’hiver 2019 et s’apprêtent à laisser leur place à une oeuvre d’art éphémère, spécialement créée pour le domaine et choisie à l’issue d’une consultation initiée en 2018. L’oeuvre choisie, les Rubans Ephémères, est une création de l’artiste Patrick Hourcade.
Le Styx, Rivière des enfers – Jusqu’au 2 novembre 2019 : tous les week-ends et jours fériés. Proposant une aventure exceptionnelle dans la rivière souterraine détournée par Le Nôtre en 1654 lors de la création des jardins à la française, ce parcours scénarisé, ludique et interactif s’appuie sur le texte de Jean de la Fontaine « Les amours de Psyché et Cupidon ».
En Suisse alémanique
Miroirs – Le miroir, reflets de l’être humain – Musée Rietberg, Zürich. Du 17 mai au 22 septembre 2019. Jour après jour, le miroir est l’instance qui nous permet de vérifier notre aspect et de capter notre état d’âme. A l’aide de 220 œuvres d’art provenant de 95 musées et collections du monde entier, le musée Rietberg met en lumière l’évolution artisanale et technologique mouvementée ainsi que la portée culturelle et sociale de cet intermédiaire qui nous renvoie notre propre reflet.
Rudolf Stingel – Fondation Beyeler, Bâle. Du 26 mai au 6 octobre 2019. La Fondation Beyeler consacrera son exposition estivale 2019 au peintre contemporain Rudolf Stingel. Né en 1956 à Merano en Italie, il vit et travaille à New York et à Merano. Depuis ses débuts, Rudolf Stingel aborde la peinture de manière conceptuelle et autoréflexive, explorant ses possibilités et les limites qui la constituent dans un jeu complexe avec les démarches artistiques, les matériaux et les formes.
Autour du lac Léman
Métamorphoses – Musée d’Art et d’Histoire de Genève, salles permanentes. Du 10 mai 2019 au 16 février 2020. L’ouvrage parangon d’Ovide Les Métamorphoses constitue un riche sujet pour une présentation thématique des collections beaux-arts en lien avec l’Antiquité. Ce long poème imprègne profondément la culture occidentale, tant au niveau littéraire qu’iconographique, mais il invite aussi à interroger le processus créatif.
La fabrique des contes – MEG, Musée d’ethnographie de Genève.Du 17 mai 2019 au 5 janvier 2020. Le MEG explore l’univers magique des contes. À partir du 17 mai, le public pourra s’immerger dans ce monde fantastique, mais aussi découvrir son histoire ainsi que les multiples instrumentalisations dont il fait l’objet.
SILENCES – Rath, Musée d’Art et d’Histoire de Genève. Du 14 juin au 27 octobre 2019. Silencieux, les arts plastiques le sont par essence, comme le rappelle l’expression « poésie muette » qui, dès l’Antiquité, fut employée pour désigner la peinture. Mais toute œuvre d’art est-elle pour autant silencieuse ?Mêlant les genres, les motifs et les époques, cette exposition sera centrée sur le silence, envisagé non simplement comme absence de bruit et d’agitation, mais comme une qualité de présence émanant de certaines œuvres et suscitant chez le spectateur une disposition particulière de l’esprit.
Ombres, De la Renaissance à nos jours – Fondation de l’Hermitage, Lausanne. Du 28 juin au 27 octobre 2019. Après le succès de l’exposition Fenêtres, de la Renaissance à nos jours. Dürer, Monet, Magritte… en 2013, la Fondation de l’Hermitage à Lausanne poursuit son exploration des grands thèmes de l’iconographie occidentale, et propose au public de découvrir les multiples facettes artistiques de l’ombre. Avec une sélection inédite de près de 140 œuvres, l’exposition Ombres, de la Renaissance à nos jours offre un parcours à travers 500 ans d’histoire de l’art, et convoque des formes artistiques très variées, allant de la peinture à l’installation, en passant par la sculpture, l’estampe, le dessin, le découpage, la photographie ou encore la vidéo.
L’Expressionnisme allemand Chefs-d’œuvre de l’Aargauer Kunsthaus et du Osthaus Museum Hagen – Palais Lumière, Evian. Du 29 juin au 29 septembre 2019. Présenter l’exposition L’Expressionnisme allemand – chefs-d’œuvre de l’Aargauer Kunsthaus et du Osthaus Museum Hagen à Évian est très enthousiasmant en ce sens qu’elle ouvre un champ nouveau de découverte après plusieurs années consacrées au Palais Lumière à des artistes français, ou ayant vécu en France, dans la première moitié du 20ème siècle. L’exposition d’Évian couvre la période qui s’étend de 1905 à 1937. Elle réunit des travaux de tous les groupes d’expressionnistes célèbres.
En Espagne
Picasso, Le regard du photographe – Museu Picasso, Barcelona. Du 7 juin au 24 septembre 2019. L’exposition « Picasso, Le regard du photographe » plonge les visiteurs dans l’univers de Pablo Picasso à travers la photographie, une forme d’expression qui est polysémique par nature, car elle génère des images si diverses qui contiennent toutes les facettes d’un créateur, qui est à la fois auteur, modèle, témoin et spectateur de son travail et de sa vie.
En Occitanie
Pierre Soulages, un musée imaginaire – Musée Fenaille, Rodez
Du 14 juin au 10 novembre 2019
A l’occasion du centenaire de Pierre Soulages en 2019, le musée Fenaille organise en collaboration avec le musée Soulages, une exposition temporaire en forme d’hommage à l’artiste : « Pierre Soulages. Un musée imaginaire. ». L’exposition du musée Fenaille vise à présenter une sélection d’oeuvres et d’objets choisis par Pierre Soulages, révélant à la fois ses goûts et son attachement pour l’art préhistorique et roman, les arts primitifs ou populaires. Le musée Fenaille est le lieu de ses premières rencontres avec les œuvres du passé, l’archéologie et ses mystérieuses statues- menhirs.
Yves Klein, des cris bleus
Musée Soulages, Rodez. Du 22 juin au 3 novembre 2019. Comme Pierre Soulages est identifié par le noir, Yves Klein l’est par le bleu outremer profond. Tous deux sont aujourd’hui les artistes français de la deuxième moitié du XXe siècle les plus connus au monde. L’exposition Yves Klein du Musée Soulages présentera une sélection d’œuvres retraçant son aventure monochrome débutée en 1954 et qui se déclina sous diverses formes d’expression (anthropométrie, emploi d’éléments de la nature, happening…), faisant de sa vie même, une œuvre d’art.
André Masson. Une mythologie de l’être et de la nature – Musée d’art moderne de Céret. Du 22 juin au 27 octobre 2019
À l’occasion du centenaire de l’arrivée d’André Masson à Céret (1919-2019), le musée d’art moderne de Céret organise une exposition thématique consacrée à son œuvre. Le musée poursuit ainsi son exploration de l’œuvre des grands artistes du XXe siècle pour lesquels la période cérétane s’est révélée particulièrement riche et révélatrice.
En Bretagne
L’impressionnisme d’après Pont-Aven – Musée de Pont-Aven
Du 29 juin 2019 au 5 janvier 2020. Influencé par Camille Pissarro, le peintre autodidacte Paul Gauguin crée ses premières œuvres dans le style impressionniste. Animées de touches vibrantes de couleurs, elles traduisent les perceptions de la lumière en plein air. L’exposition présente environ 70 œuvres de plusieurs musées dont le musée d’Orsay, partenaire du Musée de Pont-Aven, et de collections particulières.
Une nouvelle salle de découverte pour les familles : « Le carré des mousses » – Musée de la Pêche, Concarneau. À partir du 18 mai 2019. Entièrement pensé pour les familles, ce tout nouvel espace accueille un ensemble de dispositifs interactifs et ludiques plaçant les visiteurs au cœur d’une expérience inédite de la pêche. Il a bénéficié du soutien du Ministère de la Culture et de l’Association des Amis du Musée de la Pêche actuelle. Cet espace de découverte a été pensé en cohérence avec la collection conservée au musée et intègre les questions liées à la pêche aujourd’hui.
Flora Maxima, peintures, dessins, photographies, vidéos – Domaine de Kerguéhennec. Du 30 juin au 3 novembre 2019. Avec Janos Ber, Marie-Claude Bugeaud, Damien Cabanes, Christine Crozat, Bernard Moninot, Marine Joatton, Bernard Joubert, Sylvain Le Corre, Charles Maussion, Josef Nadj, Anne Tastemain.
Pierre Tal Coat, inauguration de l’espace permanent – Domaine de Kerguéhennec. À partir du 30 juin 2019. Le Département du Morbihan possède désormais la plus importante collection publique (un millier d’œuvres) de Pierre Tal Coat. Des œuvres majeures de la collection ont été présentées ces derniers mois dans le cadre d’importantes expositions : au musée Granet d’Aix-en-Provence (40 000 visiteurs) ou actuellement au musée Hébert, musée départemental de l’Isère. Une exposition constituée essentiellement d’œuvres provenant de la collection départementale sera présentée au musée de Pont-Aven de février à juin 2019. A l’été 2019, le château, lieu patrimonial, emblématique et central, accueillera la collection permanente dans un parcours pédagogique présentant la vie de l’artiste, l’évolution de son œuvre et son contexte artistique et culturel. Ce lieu sera ouvert toute l’année.
Dans les Hauts de France
Olivier Theyskens « In praesentia » – Cité de la dentelle et de la mode, Calais Du 15 juin 2019 au 5 janvier 2020. A l’occasion de son 10e anniversaire, la Cité de la dentelle et de la mode propose une carte-blanche au créateur belge Olivier Theyskens qui, dans une exposition originale, se livre à une rêverie dont le vêtement est l’acteur principal. Proposition esthétique inédite, conçue comme une expérience émotionnelle, « In praesentia » est un projet construit par fragments et par collisions, inspiré par un dialogue créatif entre l’œuvre singulière d’Olivier Theyskens et les collections historiques, textiles et industrielles du musée.
Jules Adler, Peindre sous la IIIe République – La Piscine, Roubaix. Du 28 juin au 22 septembre 2019. Peintre franc-comtois né à Luxeuil-les-Bains, Jules Adler (1865-1952) s’inscrit dans le courant des artistes naturalistes qui ont incarné, à la fin du XIXe siècle, une voie alternative entre les avant-gardes impressionnistes et un art plus officiel qu’on dit académique. La rétrospective présentée à Dole et Évian avant Roubaix et Paris, avec le soutien de l’association des Amis de Jules Adler, fait suite au colloque organisé par le musée de Dole en partenariat avec le Centre Georges-Chevrier en janvier 2016. Elle est l’occasion de réécrire et de découvrir l’œuvre complexe de ce peintre, pris entre modernité et académisme, de mieux comprendre ses hésitations formelles et iconographiques, son inscription dans le contexte historique, socio-culturel et politique de la Troisième République.
Peter Briggs, brouillon général – La Piscine, Roubaix
Du 29 juin au 22 septembre 2019. La Piscine s’est associée aux musées d’Issoudun, de Belfort et d’Angers pour présenter en quatre étapes le travail du sculpteur Peter Briggs. Né en 1950 en Angleterre, Peter Briggs vit et travaille en France depuis le début des années 1970. Sculpteur qui se tient à l’écart des courants dominants, il occupe une place particulière et atypique sur la scène contemporaine française et internationale.
Le travail, la lutte et les passions Bronzes belges du tournant du XXe siècle
Donation Philippe et Françoise Mongin – La Piscine, Roubaix
Du 29 juin au 22 septembre 2019. Acquis de longue date à la cause de la sculpture des XIXe et XXe siècles, le musée de Roubaix a accepté avec enthousiasme la proposition d’un couple de collectionneurs parisiens de lui faire don, sous réserve d’usufruit, d’un très bel et rare ensemble de bronzes décoratifs belges. Présentée pour la première fois au public, cette collection comprend cinq bronzes de l’emblématique Constantin Meunier (1831-1905), sept bronzes du baroque moderne Jef Lambeaux (1852-1908) et un bronze de Joseph Witterwulghe (1883-1967). J
Ise, et perdre le fil… – La Piscine, Roubaix
Du 29 juin au 22 septembre 2019. Depuis l’enfance, le fil a été, pour elle, un compagnon de vie, un allié pour fabriquer des choses, pour passer des embûches. Pas un jour, sans un point, un nœud, un tissage, un tressage. Qu’il soit brodé, cousu, estampé, le fil fonde ses créations. Il construit, partitionne et assemble des territoires de papier et de tissus. S’y échafaudent des bribes de narrations, des histoires elliptiques. Les traces, les chemins, parfois, s’interrompent et reprennent, jusqu’à se perdre, ou nous faire perdre… le fil.
La créativité demande du courage – Musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis Jusqu’au 30 septembre 2019. Le musée Matisse du Cateau-Cambrésis donne carte blanche aux étudiants des écoles d’art des Hauts-de-France pour créer une exposition collaborative à partir de la citation « la créativité demande du courage ». Il s’agit d’une démarche expérimentale dans laquelle la chaîne des acteurs du processus créatif s’associent pour accompagner les jeunes créateurs à déployer le potentiel de leur talent.
Le Verre en mouvement – MusVerre, Sars-Poteries. Jusqu’au 8 septembre 2019. L’exposition met en lumière la manière dont les artistes se saisissent du verre pour exprimer le mouvement, et, entre effets d’optique et interaction avec le déplacement du spectateur, faire vivre une expérience perceptive inédite.
Conquête urbaine – Musée des beaux-arts, Calais. Jusqu’au 3 novembre 2019 Le Street Art fait-il partie de l’Art contemporain ou est-il un phénomène à part ? Difficilement classable depuis son origine, le Street Art a, en tout état de cause, acquis une place majeure dans l’histoire récente de la création. Aujourd’hui, ce mouvement artistique entre au musée. CONQUÊTE URBAINE témoigne de cette évolution d’un art illicite et contestataire vers une pratique non seulement acceptée mais même sollicitée par les acteurs publics.
Palais des Beaux-Arts de Lille : Réouverture du département des Plans-Reliefs. Une collection révélée, un espace renouvelé. Après un atrium revisité en juin 2017, c’est le département des plans-reliefs, clé de voûte de la rénovation de 1997, qui se révèle sous un regard neuf et original après une restauration hors norme.
Viral, du microbe au fou rire tout s’attrape ! Forum des Sciences, Villeneuve d’Ascq. Jusqu’au 1er mars 2020. Plus qu’une exposition, Viral est une expérience immersive, pédagogique, amusante et contagieuse ! Sous la forme d’un parcours organisé en 3 thèmes, elle aborde à la fois la biologie, l’épidémiologie, la modélisation mathématique, mais aussi la psychologie, les sciences sociales ou l’économie. A partir de 9 ans. A découvrir au Forum des Sciences à partir du 30 mars 2019 jusqu’au 1er mars 2020.
Une programmation estivale riche et festive à Rodez pour célébrer le Siècle Soulages
La Ville de Rodez et Rodez agglomération ont souhaité célébrer les 100 ans de Pierre Soulages en proposant durant toute l’année 2019 une série d’événements en relation avec le siècle et l’œuvre de l’artiste. Voici les événements à découvrir cet été dans le cadre de cette célébration :
Au musée Soulages : Exposition Yves Klein, des cris bleus, présentée jusqu’au 3 novembre. Comme Pierre Soulages est identifié par le noir, Yves Klein l’est par le bleu outremer profond. Tous deux sont aujourd’hui les artistes français de la deuxième moitié du XXe siècle les plus connus au monde. L’exposition Yves Klein du Musée Soulages présente une sélection d’œuvres retraçant son aventure monochrome débutée en 1954 et qui se déclina sous diverses formes d’expression (anthropométrie, emploi d’éléments de la nature, happening…), faisant de sa vie même, une œuvre d’art. L’exposition s’intéresse également à la collaboration de l’artiste avec l’architecte Claude Parent soulevant déjà, à l’époque, les problématiques actuelles de repenser la ville, l’écologie ou du rôle de l’artiste comme révélateur d’une réalité invisible aux autres. De 1958 à 1961, Claude Parent réalise, à la demande d’Yves Klein, des dessins traduisant ses visions « d’architecture de l’air », fusion d’un architecte et d’un plasticien qui travaillait sur l’immatériel.
Au musée Fenaille : Exposition Pierre Soulages, un musée imaginaire, présentée jusqu’au 10 novembre. A l’occasion du centenaire de Pierre Soulages en 2019, le musée Fenaille organise en collaboration avec le musée Soulages, une exposition temporaire en forme d’hommage à l’artiste : « Pierre Soulages. Un musée imaginaire. ». L’exposition du musée Fenaille vise à présenter une sélection d’oeuvres et d’objets choisis par Pierre Soulages, révélant à la fois ses goûts et son attachement pour l’art préhistorique et roman, les arts primitifs ou populaires. Le musée Fenaille est le lieu de ses premières rencontres avec les œuvres du passé, l’archéologie et ses mystérieuses statues- menhirs.
À la Cathédrale Notre-Dame de Rodez : Installation de Miguel Chevalier, Digital Supernova, du 8 au 18 août 2019. Digital Supernova est une installation de réalité virtuelle générative projetée sur les voûtes de la nef, du transept, de la croisée du transept et du choeur de la cathédrale de Rodez. Trente-cinq différentes trames de lumière colorées sous forme de réseaux sinueux se développent les unes après les autres, superposées à d’étonnantes cartes du ciel imaginaires et de supernovas, explosions lumineuses d’étoiles massives. Ces grands maillages se forment et se déforment, créant des univers diversifiés sans cesse renouvelés.
Ce grand drapé virtuel de lumière se tord, se redimensionne pour créer des formes plus diversifiées et complexes. Les éléments s’attirent, se repoussent, créant un rythme de dilatation et de contraction semblable à la respiration. Les visiteurs sont invités à déambuler, s’asseoir et lever les yeux vers les cieux. Ces constellations digitales de pixels immergent les visiteurs dans une atmosphère baignée de lumière. L’installation ouvrant sur l’infini, dégage une énergie rayonnante dans cet espace de plénitude. Elle plonge les visiteurs face aux mystères de l’univers.
Lumière, couleur, mouvement, créent une poétique de la matière et élaborent une nouvelle esthétique du virtuel.
L’art dans la rue : Performances de street artistes pour la Rue Combarel – de mai à septembre 2019. Le Street Art est aujourd’hui l’expression artistique la plus populaire en France et draine un très large public. Loin du graffiti des années 80 (tag), le Street Art met en scène d’authentiques artistes aux expressions très variées. Issu du Hip-Hop dont il est la tendance graphique, il marie les cultures urbaines contemporaines et redynamise l’art contemporain.
Une structure de 3 x 8 m sera installée rue Combarel, sur le site de l’ancienne prison, côté rue. Cinq artistes ou collectif d’artistes s’y succèderont de mai à septembre 2019. Éphémère par nature, le mur est repeint avant l’intervention d’un nouvel artiste. Le public assiste en direct à la peinture de la fresque. L’ensemble de ces artistes sont présentés en permanence au Musée du Street Art (École 42 / Paris) ainsi qu’à la Station F (anciennes Halles Frayssinet / Paris 13), deux des espaces dédiés au Street Art les plus emblématiques en France. Ils sont par ailleurs présentés régulièrement dans des événements nationaux et internationaux.
Parcours dans la ville : Christian LAPIE, Le souffle du temps, jusqu’au 15 septembre 2019. Christian Lapie réalise des figures de bois brut taillées dans des troncs d’arbres calcinés et recouverts d’huile de lin.
Spécialement pour Rodez, dans le cadre du siècle Soulages, Christian Lapie nous livre une majestueuse réalisation – un ensemble de figures totémiques surgi du sol qui révèle et donne du sens à l’espace arboré du jardin public du Foirail. Avec Le souffle du temps, Christian Lapie nous invite aussi à jalonner la ville afin d’y découvrir d’autres élévations anthropomorphes. Un parcours qui nous mène jusqu’au musée Denys-Puech où l’essence même du travail du sculpteur est présentée : des figures dessinées à l’aide de jus goudronnés, des eaux-fortes sur papier vélin très épais ou encore des assemblages faits de tôles ondulées.
L’art contemporain en déambulation : parcours dans la ville, jusqu’au 15 septembre 2019 – Entrée libre chez les commerçants. Rodez agglomération et les Abattoirs, musée-Frac Occitanie Toulouse s’associent afin de proposer une découverte des collections. Les commerces du centre-ville ont répondu présent pour exposer dans leur vitrine ou à l’intérieur de leur boutique une œuvre d’art contemporain. L’art contemporain en déambulation est l’un des événements incontournables à vivre en exclusivité à Rodez, du 18 mai au 15 septembre. Un parcours initiatique à la découverte d’œuvres d’art issues des collections les Abattoirs, musée-Frac Occitanie Toulouse. En partant de la rue Combarel, jusqu’à la place de la Cité en passant par la rue du Bal, la place du Bourg et les rues piétonnes de l’hyper centre, vous pourrez découvrir des pièces originales d’artistes contemporains.
Pour L’art contemporain en déambulation, Rodez agglomération et les Abattoirs, Musée-Frac Occitanie Toulouse ont sélectionné 16 œuvres de 11 artistes sur le thème de la lumière dans la création artistique de ces 30 dernières années.
Chasse au trésor : découvrir autrement l’histoire et le patrimoine de Rodez, jusqu’au 31 décembre 2019. Au départ du musée Soulages en passant par la rue Combarel, quartier natal de l’artiste, et le centre ville ruthénois, une balade interactive en famille pour découvrir la ville. Avec une tablette ou un smartphone, l’application gratuite permettra de déambuler de rue en rue et de place en place en résolvant des énigmes. Photos, Vidéos, Audios, Effets Visuels… amèneront à découvrir la petite et la grande histoire, en mêlant de façon ludique action et réflexion. A l’issue de la balade, les « chasseurs de trésor » parvenus au bout de leur quête se verront offrir des lots par les commerces ruthénois, l’occasion de poursuivre le périple en ville !
Le Drawing Lab Paris explore les relations entre dessin et architecture
À travers l’exposition collective The Projective Drawing, le curateur invité Brett Littman, Directeur du Isamu Noguchi Foundation et Garden Museum, et ancien Directeur du Drawing Center de New York rassemble 10 artistes, pour lesquels l’architecture sous-tend le travail sans que celle-ci apparaisse pour autant ! Cette première exposition thématique ouvre le Drawing Lab encore plus largement sur la diversité du dessin contemporain.
Artistes exposés : William Cordova, Leopold Strobl, Naomi B.Cook, Master Moriguchi, Raha Raissnia, Judith Saupper, Lionel Favre, Keita Mori, Brigitte Mahlknecht, Sara Flores
Exposition The Projective Drawing – à découvrir jusqu’au 20 septembre au Drawing Lab Paris : 17 rue de Richelieu – 75001 Paris
Ouverture de l’exposition « Olivier Theyskens, In praesentia » à la Cité de la dentelle et de la mode
Pour ses 10 ans, la Cité de la dentelle et de la mode de Calais a donné carte blanche au créateur belge Olivier Theyskens qui propose, jusqu’au 5 janvier 2020, un dialogue entre ses créations et les collections historiques, textiles et industrielles du musée. L’exposition propose une série de séquences aux thématiques différentes, chacune marquée par un dispositif scénique, mettant en avant un sujet principal, accompagné de pièces complémentaires aussi bien issues des archives d’Olivier Theyskens que des collections de la Cité de la dentelle de de la mode.
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Le 11 juin 2009 était inaugurée la Cité de la dentelle et de la mode à Calais, musée à la fois de mode et d’industrie, avec l’ambition de célébrer le savoir-faire exceptionnel de la dentelle, sur un site historique et un territoire hautement symbolique. Depuis dix ans, ce sont plus de 450 000 visiteurs qui ont franchi les portes du musée et qui ont découvert l’histoire économique et sociale, les savoir-faire et techniques, les usages, mais aussi les aspects les plus contemporains de la dentelle, avec en point d’orgue la fameuse démonstration des métiers à tisser la dentelle. Pour célébrer son anniversaire, le musée se veut audacieux et met à l’honneur ses thématiques phares que sont la dentelle et la mode, en proposant une immersion dans la création actuelle à travers une exposition de mode et un accrochage inédits, ainsi qu’une programmation festive :
Lundi 8 juillet à 14h30 : visite VIP pour les enfants nés en juin 2009. La Cité de la dentelle et de la mode aura dix ans en juin. A cette occasion, elle invite les enfants nés en juin 2009 à fêter leur anniversaire avec elle ! Une visite inattendue, voire un peu spéciale, leur est dédiée… Surprises au programme ! Alors, n’attendez plus et faites connaitre les heureux élus ! Gratuit, sur réservation.
Du 8 juillet au 30 août : visites flash. Durant l’été, une médiatrice vous fera découvrir les incontournables des collections permanentes ou plonger dans l’exposition Olivier Theyskens – In praesentia à travers l’univers du créateur de mode Olivier Theyskens.
Créneaux de visites courtes (15 minutes environ), les lundis, mercredis, jeudis et vendredis, tout au long de la journée. Inclus dans le billet d’entrée.
Dès cet été et jusqu’au 17 novembre : le « Sonoscope ». A partir de juillet, des collectes de témoignages sur le thème de la dentelle seront réalisées dans la caravane du « Sonoscope » qui prendra ses quartiers sur le parvis du musée. Elles se poursuivront jusqu’aux Journées du Patrimoine les 21 et 22 septembre, pour ensuite donner lieu à une création sonore originale à découvrir le 17 novembre. Gratuit.
Samedi 21 et dimanche 22 septembre : Journées européennes du patrimoine. En cette année anniversaire, le musée met à l’honneur la thématique phare de ses collections : la dentelle tissée.
Au programme : samedi à 16h conférence d’Edith Marcq « Les belles en dentelle » (célébrités) et atelier intergénérationnel pour explorer le musée autrement (avec le soutien de l’association des Amis des Musées) et dimanche rencontres avec des professionnels de la dentelle. Accès libre. Programme complet en ligne en août.
À l’automne : projections de documentaires autour du créateur Olivier Theyskens, à qui est consacrée l’exposition de l’année, suivis de rencontres avec des professionnels de la mode. Programme dès septembre.
5 janvier 2020 : finissage de l’exposition-événement Olivier Theyskens, In praesentia.Un dernier rendez-vous festif pour clôturer l’exposition de l’année et se replonger dans l’univers ducréateur Olivier Theyskens.
Accès libre.
Tout au long de l’année : ateliers pour petits et grands. Ateliers stylisme, intergénérationnel ou arts plastiques, en famille, pour débutants ou initiés, il y en a pour tous les goûts ! La Cité renouvelle ses thématiques autour de la mode et de la création, et propose également de rencontrer les artistes qui exposent dans Dentelle etc. et de découvrir leur univers. Sur inscription, modalités à retrouver sur www.cite-dentelle.fr
- Ateliers création avec Peggy Charles, styliste modéliste, pour adultes les 29 juin, 14 septembre et 7 décembre
- Atelier intergénérationnel à quatre mains avec Dorothée Vantorre, artiste plasticienne, le 21 août
- Atelier des vacances avec Dorothée Vantorre, artiste plasticienne, pour les 8-12 ans les 24 et 25 octobre
- Ateliers avec Agathe Verschaffel, artiste plasticienne, pour les 8-11 ans le 11 septembre et pour les 5-7 ans le 27 novembre
- Atelier pour petits et grands le 21 septembre avec le soutien de l’association des Amis desMusées
- Atelier avec Marie-Hélène Ledoux, créatrice de vêtements et d’accessoires pour MacadamKarma, pour adultes les 5 et 6 octobre
- Atelier avec Fanny Sautier, artiste plasticienne spécialisé dans le papier découpé, pour adultes le 23 novembre
Parution de l’ouvrage : Le Ranz des vaches, aux éditions Ides et Calendes
LE RANZ DES VACHES, DU CHANT DES BERGERS À L’HYMNE PATRIOTIQUE – PAR GUY S. MÉTRAUX ET ANNE PHILIPONA
Il y a en Suisse un air de musique antique et fort simple appelé le ranz des vaches. Bernardin de Saint-Pierre
Qu’est-ce donc que le Ranz des vaches ? C’est au départ le nom du cortège formé par les vaches au moment de la montée à l’alpage et de leur retour dans la vallée à la fin de l’estivage.
Le Ranz des vaches est, par extension, le nom du chant particulier qui accompagne traditionnellement ces deux moments forts de la vie des paysans de montagne. Il s’agit donc d’un chant des pâtres, soit un des genres les plus anciens et répandus du folklore musical. Mais le Ranz des vaches est bien plus que cela. Inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO, il est un phénomène populaire, né dans la nuit des temps dans les alpes suisses. Le Ranz des vaches du canton de Fribourg est celui qui s’est au fil du temps imposé et ancré dans la mémoire collective. C’est celui qui est à l’honneur et qui dépasse largement les frontières helvétiques. Les auteurs de cet ouvrage richement illustré, tous deux historiens, visent, d’une part, à retrouver les origines très anciennes de cette mélodie inspirant une forte nostalgie mêlée de joie, et d’en suivre la trace à travers les siècles jusqu’à nos jours. D’autre part, leur étude se penche sur le glissement qui s’est opéré d’une mélodie pastorale alpestre en un motif musical savant exploité par des compositeurs tels que Laborde, musicien à la cour de Louis XVI, Beethoven, Berlioz, ou encore Liszt qui s’en sont inspirés. Le livre présente également des partitions de musique, dont notamment celle du Ranz des vaches avec les paroles de Scribe et l’arrangement musical de Meyerbeer. Ce livre montre aussi la vie des paysans de montagne à travers des peintures, des gravures et des photographies d’objets et accessoires liés à leurs activités. Les extraordinaires poya, motif que la maison Hermès a repris dans un de ses célèbres carrés, conçu par Anne Rosat, racontent l’histoire des troupeaux. Le point du vue des touristes est également pris en compte et abondamment illustré. Enfin, cet ouvrage apporte la preuve qu’une mélodie ancestrale, ancrée dans un univers paysan alpestre, a toujours encore la faveur du public qu’il soit rural ou urbain . En effet, revisité par des groupes tels que I Muvrini, ce chant émeut des salles combles quand il est repris par le soliste, ou que Bastian Baker se l’approprie. Il sera d’ailleurs entonné par un groupe de onze chanteurs à l’occasion de la fameuse Fête des Vignerons qui rassemble à Vevey, tous les 25 ans environ, près de 400 000 personnes aux mois de juillet et d’août.
Guy S. Métraux, historien. Alors à la Commission d’histoire de l’Unesco, il avait dirigé la publication de l’ «Histoire de l’humanité ». Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques.
Anne Philipona, historienne, Présidente de la Société d’histoire du canton de Fribourg. Elle a publié, entre autres, « Une Histoire du lait. De la montagne à la ville. »
Miroirs, reflets de l’être humain – Exposition au musée Rietberg (Zürich)
À travers 220 œuvres d’art provenant de 95 musées et collections du monde entier, le musée Rietberg met en lumière la vie mouvementée du miroir : son évolution artisanale et technologique, sa portée culturelle et sociale.
L’histoire du miroir s’étend sur plusieurs millénaires et a la particularité d’avoir pris place dans le monde entier : en Egypte ancienne, chez les Mayas du Mexique, au Japon, en France, en Italie.
Objet d’inspiration pour les uns, de fascination pour les autres, le miroir est un objet du quotidien qui a su séduire les artistes de toutes les époques. Le musée Rietberg présente pour la première fois un panorama complet de son utilisation dans l’histoire de l’art.
EXPOSITION Miroirs, reflets de l’être – 17 mai / 22 septembre 2019 – Musée Rietberg, Zürich
L’IMPRESSIONNISME D’APRÈS PONT-AVEN
Exposition présentée au musée de Pont-Aven du 20 juin au 5 janvier 2019.
Cette nouvelle exposition conçue par le musée met en lumière l’importance de la Bretagne, et de Pont-Aven en particulier, dans les explorations artistiques de Paul Gauguin et des peintres qui l’accompagnent dans cette aventure. Certains d’entre eux adhèrent totalement à ses recherches novatrices imprégnées de synthétisme et de symbolisme, d’autres partagent leur orientation entre cette révolution esthétique et des approches impressionnistes. Au départ de Gauguin, malgré la dispersion du groupe de Pont-Aven, certains artistes choisissent de rester pour cultiver ces «impressions bretonnes».
L’exposition présente 87 œuvres avec notamment des prêts du musée d’Orsay, du musée de Reims, du musée d’Art moderne du Havre, du musée d’Arts de Nantes, du musée des Beaux-Arts de Rennes, du musée des Beaux-Arts de Quimper, du Petit Palais de Genève, du Museo Thyssen-Bornemisza de Madrid, ainsi que des œuvres rarement montrées, issues de collections particulières.
Gauguin à Pont-aven : la liberté de créer
Dans une première partie, l’exposition met en valeur l’importance de la période impressionniste comme premier jalon des réflexions artistiques de Paul Gauguin (1848-1903).
L’impressionnisme lui a apporté une certaine maîtrise de la variation de la lumière en plein air, un usage plus audacieux de l’éclat des couleurs et une liberté d’expression picturale.
Paul Gauguin, encore artiste amateur, rencontre Camille Pissarro (1830- 1903) en 1874. Dès lors, il suit les leçons de son «cher maître» et s’en- gage d’abord dans une voie d’initia- tion purement impressionniste, où prédomine l’observation du réel à travers les effets de la lumière. L’exposition présente en préambule, des œuvres impressionnistes de Paul Gauguin et de Camille Pis- sarro pour marquer leur lien de filiation.
En 1886, Paul Gauguin participe à la dernière exposition des Impression- nistes à Paris avant de séjourner pour la première fois à Pont-Aven, tandis que Claude Monet (1840-1926) est au même moment à Belle-Ile-en-mer. Entre 1886 et 1889, les réflexions de Gauguin aboutissent à l’éclosion du synthétisme, auquel vont adhérer d’autres artistes avant-gardistes.
En 1889, est organisée à Paris l’Ex- position du Groupe Impressionniste et Synthétiste au Café Volpini, à côté de la Tour Eiffel ; elle manque d’homogénéité artistique. Toutefois, sous le terme « Impressionniste », Gauguin évoque avant tout la liberté farouche de créer.
Dans ce contexte, notre exposition présente aussi des œuvres plus impressionnistes que synthétistes d’Émile Schuffenecker (1851- 1934).
Les influences visibles et parfois passagères du cloisonnisme et du synthétisme dans le groupe de Pont- Aven perdurent jusqu’au départ dé- finitif de Gauguin, à Tahiti, en 1895. Par la suite, les choix stylistiques de certains peintres de Pont-Aven oscillent entre impressionnisme et post-impressionnisme, parfois teintés de japonisme.
Pont-aven après Gauguin : la voie impressionniste
La seconde partie de l’exposition valorise les voies plus impression- nistes, au sens historique du terme, empruntées par certains artistes du groupe de Pont-Aven. Ces derniers n’ont jamais totalement succombé au symbolisme de Paul Gauguin. Délais- sant les aplats de couleurs, ils s’ins- crivent, chacun à leur manière, dans la veine développée par Claude Monet en Bretagne et tentent eux aussi d’ap- porter des réponses aux vibrations atmosphériques liées à l’océan, que le maître de Giverny a eu tant de mal à maîtriser pendant son séjour breton.
Après le départ de Paul Gauguin, des peintres du groupe de Pont- Aven rejoignent les ateliers parisiens ou regagnent leur pays d’origine. En revanche, d’autres décident de prolonger leur séjour en Bretagne, d’y revenir régulièrement ou tout
simplement de s’y installer. Parmi eux, certains approfondissent leur travail d’après la nature, en plein air, et reprennent ainsi le chevalet et les tubes de couleurs le long des côtes et à l’intérieur des terres. Ils se ré-appro- prient les reflets et les irisations de la lumière de manière personnelle, dans des lieux géographiques différents. Ces «Impressionnistes de Pont-Aven» ont pour noms Henry Moret (1856- 1913), Maxime Maufra (1861-1918), Ferdinand Loyen du Puigaudeau (1864- 1930), Gustave Loiseau (1865-1935).
L’exposition dévoile des séries théma- tiques composées d’œuvres significa- tives de ces peintres, où le public peut apprécier à quel point la Bretagne fut une grande source de captation de la lumière comme le fut la Normandie avec d’autres artistes majeurs du mouvement impressionniste.
Henry Moret finit par s’installer à Doëlan, près de Pont-Aven, Maxime Maufra à Kerhostin dans la presqu’île de Quiberon, Ferdinand Loyen du Puigaudeau dans le manoir de Kervaudu près de Batz-sur-Mer, Gustave Loiseau passe de nombreux séjours à Pont-Aven. Cette adhésion à la Bretagne démontre à quel point ces artistes souhaitent être au plus près des sujets traités afin de mieux les posséder. Leur talent ne passe pas inaperçu et la fameuse Galerie des Impressionnistes de Paul Durand- Ruel (1831-1922) offre un contrat d’exclusivité à Moret et Maufra dès 1895, puis à Puigaudeau et Loiseau.
L’exposition présente une large sélection de ces 4 artistes très appréciés des grandes collections anglo-saxonnes et étrangères du début du XXème siècle.
La rue entre au musée à Calais
À travers une soixantaine d’oeuvres, le musée des beaux-arts de Calais propose de revenir sur les origines du street art et met en questionnement les grandes thématiques soulevées par ces artistes : de la contestation politique à la mise en place d’un nouveau langage… Des œuvres d’une quarantaine d’artistes, des précurseurs aux plus jeunes générations, tous les courants sont ainsi représentés et témoignent de l’évolution d’un art longtemps considéré comme illicite et contestataire vers une pratique non seulement acceptée mais même sollicitée par les acteurs publics. Cette exposition réaffirme également l’ouverture du Musée des beaux-arts de Calais vers de multiples formes d’art avec des expositions accessibles aux non-initiés.
ENFERMEMENT
Musée d’art et d’histoire Paul Eluard de Saint-Denis
Exposition du vendredi 12 avril au lundi 7 octobre 2019
Commissariat : Diane Watteau et Hervé Bacquet (Institut ACTE, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Sylvie Gonzalez (conservateure en chef du patrimoine, directeure, musée d’art et d’histoire Paul Éluard de Saint-Denis)
Dans le cadre de cette exposition au musée d’art et d’histoire Paul Éluard de Saint-Denis, 16 artistes s’approprient la notion d’enfermement. Il ne s’agit pas pour eux de simplement illustrer sa dimension négative, qui peut évoquer une maladie mentale ou une incarcération. La démarche collective des artistes s’inscrit surtout dans une dynamique de relations protéiformes entre création et patrimoine, dans une rencontre privilégiée avec le musée et ses collections. Contre toutes les formes d’enfermements idéologiques, politiques, psychiques, et en écho au champ social actuel. les œuvres créées tissent des liens inédits avec les lieux du musée, au cœur desquels elles sont exposées
Avec des œuvres de :
Hervé BACQUET, BERTILLE BAK, TAYSIR BATNIJI, DOMINIQUE BLAIS, VICTOR BURGIN, DOMINIQUE DE BEIR, PIERRE FERRENBACH, PIERRE JUHASZ, CLAUDE LÉVÊQUE, OLIVIER LONG, ERNEST PIGNON ERNEST, MICHEL SICARD & MOJGAN MOSLEHI, AGNÈS THURNAUER, MICHEL VERJUX, DIANE WATTEAU
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Lucie Picandet, lauréate 2019 du Prix Drawing Now
Artiste présentée sur le stand de la Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois / Secteur de la foire : General / stand A5
Née en 1982 à Paris, France Vit et travaille à Paris, France. L’écriture occupe une place importante dans le travail de Lucie Picandet : elle rédige des fictions inédites, en vers ou en prose, dont la plupart sont le point initial
de ses productions, à l’instar du « Dalle du Lad », long poème initiatique en prose dont elle tire un important corpus d’œuvres sur papier. Son travail mêle différentes techniques, de la broderie à l’aquarelle, de l’écriture à la peinture, révélant un univers complexe, poétique et surréaliste. En parallèle de son cursus aux Beaux Arts de Paris, Lucie Picandet suit également des études de philosophie, théologie et esthétique. Lauréate du prix Emerige en 2015, elle prend part à des expositions
dans d’importantes institutions dont l’Irish Museum of Contemporary Art de Dublin ou la Fondation d’entreprise Hermès à Paris. En 2018, elle présente son travail au Palais de Tokyo ainsi qu’à la galerie, dans le cadre de sa deuxième exposition personnelle.
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