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Made in France. Une histoire du textile

Archives nationales, Paris : jusqu’au 27 janvier 2025

À l’heure où l’industrie textile est au coeur d’une prise de conscience environnementale et éthique, revenir sur son histoire en France est un moyen de saisir l’immense importance économique et sociale qu’elle a occupée dans notre pays, avant qu’elle ne s’effondre à la fin du XXe siècle.
Made in France. Une histoire du textile souhaite montrer comment l’État a accompagné cette industrie, depuis les efforts de Jean-Baptiste Colbert sous Louis XIV jusqu’aux plans gouvernementaux des IVe et Ve Républiques pour tenter de la sauver des crises économiques. Elle présente ainsi l’action des gouvernements sur plusieurs siècles pour contrôler, connaître et encourager la production du textile français, des fibres naturelles aux matières synthétiques.

Attachée de presse : Camille Faivre
camille@observatoire.fr
+33 7 82 28 80 94

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Epidémies. Prendre soin du vivant

Musée des Confluences, Lyon : jusqu’au 16 février 2025

Alors que nous venons de traverser collectivement la pandémie de la COVID-19, quelle mémoire conservons-nous des épidémies du passé et comment nous préparer à celles à venir ? Depuis des millénaires, les épidémies touchent les sociétés humaines mais aussi les autres espèces animales, sur tous les continents. En s’appuyant sur des collections de médecine, d’ethnographie, des spécimens d’histoire naturelle ou encore des œuvres contemporaines, l’exposition nous invite à envisager les épidémies comme un phénomène non seulement biologique mais également social, dans un monde où santé humaine, santé animale et santé environnementale sont liées.

Attachée de presse : Vanessa Leroy
vanessaleroy@observatoire.fr
+33 7 68 83 67 73

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Des chevaux et des hommes (titre provisoire)

Musée de la Grande Guerre, Meaux : d’avril à décembre 2025

Si la Grande Guerre mobilise des millions d’hommes, elle engage également des millions d’animaux, particulièrement des équidés –chevaux, ânes, mulets. Au coeur de cette guerre où l’artillerie et les techniques nouvelles dominent, les combattants ont recours aux chevaux pour transporter troupes et matériels, pour la cavalerie et l’artillerie. La présence des chevaux, leur engagement, leur souffrance accompagnent celles des hommes dans une communauté de sort. Au total, les armées françaises incorporent près de 1,9 millions de chevaux et mulets (11 millions pour l’ensemble des belligérants) et le total des pertes de ces effectifs équins atteint 1,14 millions.
Pour cette nouvelle exposition temporaire, le musée de la Grande Guerre aborde le sujet du sort des chevaux dans le conflit, de leurs emplois dans les différentes armes des armées, des hommes qui les emploient, les utilisent et des relations homme- animal qui dépassent le strict usage militaire.

Attachée de presse : Vanessa Ravenaux
vanessa@observatoire.fr
+33 7 82 46 31 19

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Expérience Raphaël

Palais des Beaux-Arts de Lille : jusqu’au 17 février 2025

Après Expérience Goya en 2021, puis la Forêt magique en 2022, le Palais des Beaux-Arts achève son cycle d’expositions « augmentées » avec Expérience Raphaël. Pour la première fois, l’intégralité du fonds de dessins légué par le peintre et collectionneur Jean-Baptiste Wicar (Lille, 1762-Rome, 1834), y sera révélée au public. Le parcours permettra de suivre la carrière de ce génie de la Renaissance, de ses premières commandes en 1500 jusqu’à sa mort en 1520. Il sera complété par des tableaux et des reconstitutions numériques de quelques peintures aujourd’hui détruites, dont les dessins constituent parfois la seule trace.
Exposition réalisée en coproduction avec GrandPalaisRmn

Attachée de presse : Vanessa Ravenaux
vanessa@observatoire.fr
+33 7 82 46 31 19

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Gardiens du Temps. Installation monumentale de Jiang Qiong Er

Musée national des arts asiatiques – Guimet : jusqu’en février 2025

Pour ouvrir avec faste l’année de la Chine à Guimet, des installations monumentales et spectaculaires investissent les espaces du musée Guimet pour une réinterprétation contemporaine et follement imaginative de symboles culturels et mythologiques chinois.
À partir de fin avril 2024, le musée Guimet invite l’artiste plasticienne et designer Jiang Qiong Er, originaire de Shanghai, à dialoguer avec ce haut lieu des arts asiatiques à travers une oeuvre inédite. Avec Gardiens du Temps, Jiang Qiong Er intervient dans plusieurs espaces emblématiques invitant à cheminer au gré d’émotions spectaculaires et de moments d’envoûtement, engageant une réflexion visionnaire sur le temps, entre tradition et technologie, héritage et innovation, mémoire et imagination.

Attachée de presse : Viviane Joessel
viviane@observatoire.fr
+33 7 66 42 12 30

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Amazonies

Musée des Confluences, Lyon : du 18 avril 2025 au 8 février 2026

Longtemps réduite à l’image d’une « forêt vierge », inhospitalière et impénétrable à l’influence humaine, la forêt amazonienne est en réalité peuplée depuis 9 000 ans avant notre ère, par des habitants en grande interaction avec leur environnement. L’exposition présente des facettes d’une Amazonie contemporaine au travers des collections matérielles et immatérielles constituées par le musée entre 2018 et 2022 lors de trois missions de terrain chez nos partenaires Ashaninka, Kayapo Mebenkogre, Wayana et Apalaï. Leur parole guide le visiteur dans la découverte de leurs récits fondateurs, dans leurs connaissances de la forêt et dans leurs savoir-faire, comme dans leurs luttes pour la défense de leurs territoires.

Attachée de presse : Vanessa Leroy
vanessaleroy@observatoire.fr
+33 7 68 83 67 73

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Corps In.visibles. Une enquête autour de la robe de chambre du Balzac 

Musée Rodin : jusqu’au 2 mars 2025

À l’automne 2024, le musée Rodin met à l’honneur une pièce méconnue de ses collections, l’Étude de robe de chambre pour Balzac d’Auguste Rodin.
Conçue à partir d’une sélection de sculptures issues des collections du musée, de pièces de mode du 19e siècle du Palais Galliera et d’archives inédites de la bibliothèque de l’Institut de France, l’exposition intitulée « Corps In.visibles » déplie, à partir de la singulière Robe de chambre, une enquête sur la recherche d’un corps de Balzac par Rodin. Cette investigation est un véritable prélude à une réflexion sur les corps – réels, idéalisés, statufiés et occultés – dans la statuaire monumentale du 19e siècle qui peuplent toujours notre monde contemporain.

Attachée de presse : Viviane Joessel
viviane@observatoire.fr
+33 7 66 42 12 30

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La Chine des Tang. Une dynastie cosmopolite (7ème-10ème siècle)

Musée national des arts asiatiques – Guimet : jusqu’au 3 mars 2025

Passez les portes de la majestueuse cité de Chang’an, capitale impériale et cosmopolite de la dynastie des Tang.
Un matin de l’an 700, les portes de la plus grande ville du monde s’ouvrent au son d’une cloche qui raisonne 300 fois. Venant de tout l’empire et au-delà, des milliers de marchands, musiciens, artistes, lettrés, poêtes, fonctionnaires, aristocrates et dames de cour vaquent à leurs affaires. Les rues sont bordées de centaines de temples, pagodes, monastères, restaurants, magasins et marchés vendant de tout : soies, épices, poteries, pierres précieuses…
Nous sommes à Chang’an (“Longue paix”), capitale de la dynastie des Tang (618-907). Dans une Asie en pleine métamorphose géopolitique, la puissance des Tang parvient au 7e siècle à se distinguer par une prospérité matérielle, artistique et culturelle, et un niveau de tolérance sans précédent à l’égard des cultures et des religions étrangères. Carrefour des Routes de la Soie, Chang’an est une véritable ville-monde. Son plan est conçu pour servir la gloire des empereurs. Tout est gigantesque dans ses proportions : d’une surface intérieure d’environ 77 km2, comptant plus d’un million et demi de personnes, elle est alors la ville la plus densément peuplée du monde devant Bagdad et Constantinople. Le palais impérial lui-même est alors trois fois plus grand que le sera la Cité interdite de la dynastie des Ming (1368-1644).

Attachée de presse : Viviane Joessel
viviane@observatoire.fr
+33 7 66 42 12 30

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Tisser l’imaginaire

Musée de Lodève : jusqu’au 9 mars 2025

Construite en partenariat avec le Mobilier national, l’exposition explore la notion d’Imaginaires dans l’art de la tapisserie. Récit d’aventures imaginaires transposées, illustration de contes et de fables, exploration de sentiments, de visions de l’esprit, représentations d’ailleurs imaginés ou rêvés, l’exposition montre les différentes formes que peut prendre l’imaginaire selon les artistes, les époques.

L’exposition invite à parcourir des Imaginaires prenant des formes aussi bien figuratives qu’abstraites, permettant au visiteur de se déconnecter un temps du monde réel, pour déambuler dans un Ailleurs enchanté qui mêlera tapisseries anciennes et modernes.

Attachée de presse : Aurélie Cadot
aureliecadot@observatoire.fr
+33 6 80 61 04 17

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En forêt avec Vincent Munier

Musée des Confluences, Lyon : jusqu’au 13 avril 2025

Les espaces forestiers sont le décor d’une vie foisonnante.
Photographe des grands espaces sauvages, Vincent Munier parcourt les forêts françaises, en particulier celles des Vosges, depuis son enfance. Avec le musée des Confluences, il propose un voyage visuel et sonore dans une nature en apparence familière mais souvent méconnue. Les images, fixes et animées, révèlent la faune qui peuple les forêts en invitant chacun à apprendre à observer, comme à l’affût, pour mieux s’émerveiller de cet univers grandiose et menacé.

Attachée de presse : Camille Faivre
camille@observatoire.fr
+33 7 82 28 80 94

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Rendre visible

Musée de Lodève : du 19 avril au 31 août 2025

« L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible. » Paul Klee

Rendre visible est une exposition à quatre voix, quatre artistes qui dévoilent la nature dans ce qu’elle révèle… ou cache. D’un côté, un dialogue intime entre les œuvres de deux amis, Paul Klee et Hans Reichel. De l’autre, les vidéos, sculptures et installations d’Anne-Charlotte Finel et de Julien Discrit.
L’exposition, empreinte de délicatesse, prend une dimension vertigineuse grâce à la présence de fossiles, témoins d’une nature disparue depuis des millions d’années et qui entrent en résonance avec les œuvres.

Attachée de presse : Aurélie Cadot
aureliecadot@observatoire.fr
+33 6 80 61 04 17

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Fêtes et célébrations flamandes. Brueghel, Rubens, Jordaens…

Palais des Beaux-arts de Lille : du 26 avril au 31 août 2025

Cérémonies urbaines, noces et kermesses villageoises, fêtes de cour et des rois : c’est à travers le prisme du divertissement collectif dans l’espace public, que cette exposition se propose d’explorer les fêtes flamandes aux XVIe et XVIIe siècles.
Illustrant tantôt la fête comme rituel social et comme exutoire en période d’épidémie ou de guerre, tantôt comme vecteur moral et politique, le parcours, d’une richesse exceptionnelle, rassemblera près de 100 peintures, gravures, dessins et realia provenant majoritairement d’institutions belges et françaises, et d’autres musées internationaux.
Première à répertorier et traiter tous les types de fêtes, l’exposition emmènera le visiteur dans un univers dont les traditions et les valeurs propres à cette région résonnent encore aujourd’hui.
Cette exposition est co-produite par le Palais des Beaux-Arts de Lille et le Grand Palais RMN, dans le cadre de la saison Fiesta de lille3000. Elle bénéficie d’un partenariat exceptionnel avec les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, et le musée du Louvre, Paris.

Attachée de presse : Vanessa Ravenaux
vanessa@observatoire.fr
+33 7 82 46 31 19

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Angkor, Bronzes royaux d’Angkor

Musée national des arts asiatiques – Guimet : du 30 avril au 8 septembre 2025

L’exposition-événement Bronzes royaux d’Angkor, présentée au musée national des arts asiatiques – Guimet du 30 avril au 8 septembre 2025, offre un voyage exceptionnel à la découverte de la technique ancienne et sacrée du bronze, au coeur d’une capitale inscrite au Patrimoine de l’Humanité, dont la simple évocation fait rêver.
Parmi les 240 oeuvres qui composent cette exposition, 126 prêts exceptionnels proviennent du Musée national du Cambodge. Autour du Grand Vishnu du Mébon, ils réunissent des chefs-d’oeuvre de la statuaire de pierre et de bronze, des objets rituels et de mobilier, des éléments de décor architectural, auxquels sont associés photographies d’archive, moulages, documents graphiques et reconstitutions numériques 3D, pour une exposition exceptionnelle qui fera date.
6 institutions s’associent pour cette exposition internationale : le musée Guimet, le ministère de la Culture et des Beaux-Arts du Cambodge, le musée national du Cambodge, le C2RMF et l’EFEO ; avec le soutien exceptionnel d’ALIPH.

Attachée de presse : Viviane Joessel
viviane@observatoire.fr
+33 7 66 42 12 30

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Afrosonica. Paysages sonores

MEG, Musée d’Ethnographie de Genève : du 16 mai 2025 au 4 janvier 2026

L’exposition du MEG « Afrosonica. Paysages sonores » invite à découvrir l’importance de la musique et du son en Afrique et dans le monde.
Cette exposition immersive explore les sons, les gestes et l’impact culturel de la musique africaine, offrant un voyage multisensoriel à travers les traditions sonores évolutives du continent. Afrosonica. Paysages sonores invite le public à découvrir la signification spirituelle, sociale et politique de la musique africaine, passée et présente, en retraçant son influence mondiale à travers la diaspora. À partir du 16 mai 2025, l’exposition présente une vingtaine d’artistes, principalement originaires d’Afrique et de la diaspora.
Cette exposition est co-organisée par Madeleine Leclair, conservatrice au MEG, et Ntshepe Tsekere Bopape (Mo Laudi), conservateur, artiste, compositeur et DJ.

Attachée de presse : Claire-Marine Galletti
claire-marine@observatoire.fr
+33 7 66 47 35 36

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Nouvelles salles : Auguste Rodin, sculpteur des Bourgeois de Calais

Musée des Beaux-Arts, Calais : à partir du 17 mai 2025

Le musée des Beaux-Arts de Calais a entrepris depuis quelques années le renouvellement de ses espaces d’accueil et d’expositions. Après la transformation du hall, de la salle d’exposition temporaire en parcours permanent des collections Beaux-Arts en 2023, le musée prépare pour 2025 la refonte complète de la galerie consacrée au sculpteur Auguste Rodin.
Le réaménagement de cette galerie revêt une importance particulière pour le musée, historiquement très lié à la figure de Rodin. Celui-ci a en effet répondu à la commande de la Ville de Calais en 1885 pour la réalisation du célèbre Monument aux Bourgeois de Calais, encore visible aujourd’hui sur la place de l’hôtel de Ville. Par ailleurs, le musée entretient depuis plusieurs décennies un partenariat privilégié avec le musée Rodin, à Paris, et est dépositaire de plusieurs de ses oeuvres. Enfin, Rodin est considéré comme le père de la sculpture moderne, or les collections du musée de Calais sont particulièrement riches de cette thématique.
La galerie Rodin réinventée complète le nouveau parcours des collections et introduit les salles dédiées à l’histoire du territoire calaisien. Pensée comme un espace autonome, elle permet en outre d’accueillir des groupes touristiques qui souhaitent une introduction à la découverte de la ville.

Attachée de presse : Aurélie Cadot
aureliecadot@observatoire.fr
+33 6 80 61 04 17

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Brueghel & Van Balen, artistes & complices

Musée de Flandre, Cassel : du 17 mai au 28 septembre 2025

En 2025, à l’occasion du 400ème anniversaire de sa mort, le musée de Flandre rend hommage à l’un des plus importants peintres flamand du XVIIe siècle : Jan Brueghel l’Ancien. Dernier fils du grand Pieter Bruegel l’Ancien, il marque son temps par son sens de la couleur et sa touche miniaturiste hors du commun. Son extraordinaire virtuosité lui valut d’ailleurs le surnom de Brueghel « de Velours ». De la peinture d’histoire, en passant par les bouquets de fleurs et les scènes de chasse, la diversité est le maître-mot qui guide sa production. Spécialiste des paysages, des fleurs, des fruits et des animaux, Brueghel s’adjoint souvent les compétences d’autres peintres, chargés de représenter les figures humaines. Et notamment celles de Hendrick van Balen, un artiste aujourd’hui méconnu mais qui, pourtant, a eu une carrière brillante. À la tête d’un grand atelier, ses œuvres étaient parfois mieux rémunérées que celles de Rubens.
Van Balen est reconnu pour ses impressionnants retables d’églises ainsi que pour ses tableaux plus intimes, inspirés de la mythologie greco-romaine et de la Bible.
Une amitié profonde liait Van Balen, Rubens et Brueghel, si bien qu’à la mort de ce dernier, Van Balen et Rubens furent nommés co-tuteurs de ses enfants.
Grâce à des prêts exceptionnels de grands musées internationaux et de collections privées, le Musée de Flandre honore sa mission de mettre en lumière des artistes oubliés, en soulignant notamment la relation entre Brueghel et Van Balen, artistes et complices.

Attachée de presse : Vanessa Ravenaux
vanessa@observatoire.fr
+33 7 82 46 31 19

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Rencontres

MEG, Musée d’ethnographie de Genève : jusqu’au 18 août 2025

La nouvelle exposition temporaire du MEG intitulée « Rencontres » donne la parole à des membres de diverses communautés, leur permettant de se connecter à des objets de leur propre culture issus des collections du MEG, et de partager leurs histoires. Cette exposition a pour but de mettre en avant des récits personnels et communautaires, souvent non racontés, tout en célébrant les liens émotionnels qui unissent les individus à leurs racines culturelles.

Attachée de presse : Claire-Marine Galletti
claire-marine@observatoire.fr
+33 7 66 47 35 36

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Cezanne 2025

Aix-en-Provence
Une exposition internationale, sa demeure, son atelier, ses paysages…

La Ville d’Aix-en-Provence propose à partir du mois de juin 2025 un grand évènement dédié au peintre Paul Cezanne, né et mort dans cette ville qui a été, avec ses paysages alentours et sa montagne devenue mythique grâce à sa peinture, le théâtre de toute une vie. Ainsi, la ville d’Aix-en-Provence, en vue de cette année exceptionnelle a décidé de restaurer progressivement et d’ouvrir définitivement au public la bastide du Jas de Bouffan, acquise par le père de l’artiste en 1859.
Cette bastide située en bordure Ouest du centre ville a été pour Cezanne plus qu’une demeure familiale dont il devra pourtant se départir à contre-coeur en 1899. C’est là qu’il a peint ses premières oeuvres à l’âge de 20 ans et dont il reste encore aujourd’hui des fragments récemment découverts dans le « Grand Salon » ; c’est là aussi que son père lui installe un atelier au deuxième étage, éclairé par une grande verrière fendant la toiture d’où sortiront ses plus grands chefs-d’oeuvre.
De ces 40 ans passés dans la demeure familiale entourée de 15 hectares de vignes et de vergers, vont naître natures mortes, joueurs de cartes, baigneurs et baigneuses, portraits et autoportraits que le musée Granet va proposer dans une grande exposition du 28 juin au 12 octobre 2025. Plus de 100 oeuvres, huiles sur toile, dessins et aquarelles feront ainsi le lien avec sa bastide familiale restaurée ainsi que son parc, dont il reste aujourd’hui près de 5 hectares quasi intacts. Ces oeuvres inestimables viennent du monde entier, à la fois des grands musées français notamment du musée d’Orsay mais aussi de Bâle, Chicago, Harvard, Londres, Los Angeles, New York, Ottawa, Tokyo, Zurich…
Le visiteur pourra ainsi passer de la visite de sa demeure familiale et des jardins restaurés où seront visibles certains points de vue de l’artiste, aux salles d’exposition du musée Granet où, au fil des sections apparaîtront les oeuvres de Cezanne peintes au Jas de Bouffan. Celle-ci figureront les « habitants » de la bastide, les terres du domaine, l’allée de marronniers, le bassin, ou encore la bastide et la ferme attenante, immortalisées dans une toile exceptionnelle provenant de la National Gallery de Prague, donnant au projet toute sa cohérence scientifique et artistique. De surcroît, la ferme qui jouxte la bastide abritera la gestion du Catalogue Raisonné de l’artiste au sein du Centre de Recherche Cezannien, seul au monde à pouvoir authentifier une oeuvre du Maître d’Aix.
En 1899, le peintre est obligé de vendre le domaine du Jas de Bouffan. Cezanne s’installe alors dans le quartier de l’hôtel de ville -rue Boulegon précisément -, et achète un terrain sur la colline des Lauves, au dessus de la cathédrale d’Aix, pour s’y construire un atelier qui deviendra son dernier espace de création à partir de 1902. C’est là entre autres qu’il terminera ses Grandes Baigneuses visibles aujourd’hui à la Barnes Foundation de Philadelphie, qu’il avait commencées au Jas de Bouffan.
La ville d’Aix-en-Provence y a fait l’acquisition en 2016 d’un terrain jouxtant l’atelier, afin d’en fluidifier l’accès. C’est donc dans un espace désormais entièrement dédié à l’artiste, à l’atelier laissé intact et aux objets restaurés, que se poursuivra l’année Cezanne 2025.
Cette année exceptionnelle prendra également tout son sens grâce à la création d’un nouveau parcours pour le public menant aux carrières de Bibémus. Ce lieu hautement cezannien situé à l’Est de la ville en direction de la mythique montagne Sainte-Victoire, complétera ces propositions et permettra ainsi au public de mieux comprendre in situ les sources d’inspiration de l’artiste. En effet, c’est à partir des années 1890 que l’on voit s’affirmer dans son oeuvre la géométrisation du paysage qui fera de Cezanne le « père de l’art Moderne », « Notre père à tous » comme le disait Picasso, dont la sépulture se trouve à quelques kilomètres de là.
Tout au long de cette célébration, une programmation ambitieuse des musées d’art et d’histoire de la ville d’Aix viendront resituer Cezanne dans son époque et apporter un autre éclairage sur une postérité qui n’est pas allée de soi aussi bien dans sa ville natale qu’en France.
Pour les plus petits, un parcours pédagogique sera proposé dès février 2025, avant, pendant, et après l’exposition au musée Granet, dans les espaces de La Manufacture afin que le jeune public appréhende de façon ludique et didactique ce qui fait la singularité de l’artiste.

Attachée de presse : Aurélie Cadot
aureliecadot@observatoire.fr
+33 6 80 61 04 17

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Le temps d’un rêve

Musée des Confluences, Lyon : jusqu’au 24 août 2025

Afin de tenter de définir le phénomène onirique, l’exposition propose une série d’escales dans les lieux où le rêve s’exprime, dans différentes cultures, depuis l’Antiquité.
Un être humain passe un tiers de sa vie à dormir et une bonne partie de ce temps à rêver. Exceptions faites de son rôle central dans la création artistique et dans le domaine de la psychanalyse, le rêve est pourtant un sujet souvent absent de nos sociétés occidentales contemporaines. Sans doute car sa nature semble sans cesse se dérober.
Des temples d’incubation grecs au laboratoire de neurosciences, du divan du psychanalyste à l’imaginaire de l’artiste, d’un continent à l’autre, Le temps d’un rêve offre autant d’étapes pour approcher le miracle de « ce voyage aventureux de tous les soirs » comme le qualifiait Charles Baudelaire. Inspirée par ces différents lieux, la scénographie fait s’estomper les frontières entre réalité et visions oniriques. Près de 150 objets et de nombreuses oeuvres audiovisuelles tissent des liens parfois inattendus entre l’histoire, la psychologie, l’ethnologie, l’art ou la recherche en neurosciences. Ces multiples regards réveilleront peut-être le rêveur en chaque visiteur.

Attachée de presse : Camille Faivre
camille@observatoire.fr
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Sorcières (1862-1914)

Musée de Pont-Aven : du 7 juin au 16 novembre 2025

Au coeur de notre imaginaire collectif, les sorcières ont longtemps incarné l’allégorie de la vieillesse, de la mort, du vice et du mal. Elle sont associées au spirituel, à la nature, à ce qui fait peur et que l’on ne maîtrise pas. Mais 1862 marque une rupture avec la publication de La Sorcière de l’historien Jules Michelet : la sorcière devient alors à la fois un emblème de révolte, de connaissance et d’harmonie avec les éléments naturels, posant les bases de l’éco-féminisme. Réenchantée, elle devient le symbole de la lutte des opprimés contre l’arbitraire. Ambivalente, la sorcière cristallise les fantasmes masculins sous forme d’icône érotisée dotée d’une éternelle jeunesse s’opposant ainsi à la vieille femme laide des contes et illustrations. Pour des artistes majoritairement masculins, la sorcière évoque l’autre et l’inconnu, avec sa part d’attraction et de menace. Dans une société patriarcale où la femme est considérée comme mineure, la sorcière personnifie la femme forte, qui menace l’ordre établi et deviendra un modèle et un symbole pour les féministes au cours du siècle suivant. Elle incarne la résistance face aux pouvoirs dominants.
L’exposition fait dialoguer les arts au sein d’un parcours qui fait la part belle aux arts graphiques, à la peinture, sculpture, photographie, cinéma ainsi qu’à la musique, la danse et la littérature.

Exposition en partenariat avec la musée d’Orsay.

Attachée de presse : Vanessa Leroy
vanessaleroy@observatoire.fr
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